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Il y a quelques années, on pouvait s’y baigner ou bien y pêcher du poisson. Maintenant, l’envie ne viendrait à personne d’y tromper ses pieds. C’est devenu oued El Harrach de la Kabylie en quelque sortes.
Le manque indéniable d’infrastructures en est la cause principale. La wilaya de Béjaïa ne possède presque pas de déchetteries et celles déjà existantes ne peuvent contenir les ordures qui sont en continuelle augmentation due au niveau de vie qui s’améliore et à une démographie galopante. Des projets de déchetteries intercommunales ont bien été élaborés, mais en vain, puisque l’emplacement de celles-ci pose toujours problème.
En plus des déchets ménagers, la Soummam reçoit la quasi-totalité des égouts de la wilaya vu qu’il n’existe pas de station d’épuration dans bon nombre de communes.
A signaler que les eaux usées que nous rejetons sont de plus en plus toxiques à cause des produits chimiques utilisés de façon régulière dans les ménages sans même y prêter attention (tous ces détergents, on n’y pense pas mais tout ça va directement à la rivière).
L’eau de nos rivières n’est plus potable. Le pire, c’est que cela n’empêche pas cette dernière est absorbée par le sol pour atterrir dans les nappes phréatiques. Ce qui amène à un problème encore : celui des extractions de sable de rivières. Certes, cela n’est pas interdit mais la surveillance est de mise.
La réglementation est formelle : toute extraction devrait être soumise à un cahier de charges. Celui-ci devrait être strictement suivi. Malencontreusement, la profondeur qui est de deux mètres est souvent dépassée.
Dans ce cas-là, une ou plusieurs couches de sable sont ôtées, ce qui rend le filtrage de l’eau incomplet, et de ce fait elle n’est pas complètement saine et bonne à la consommation et peut entraîner à long terme des maladies et autres désagréments. La région a beaucoup à faire en ce qui concerne la protection de la nature.
Par la Dépêche de Kabylie
Le manque indéniable d’infrastructures en est la cause principale. La wilaya de Béjaïa ne possède presque pas de déchetteries et celles déjà existantes ne peuvent contenir les ordures qui sont en continuelle augmentation due au niveau de vie qui s’améliore et à une démographie galopante. Des projets de déchetteries intercommunales ont bien été élaborés, mais en vain, puisque l’emplacement de celles-ci pose toujours problème.
En plus des déchets ménagers, la Soummam reçoit la quasi-totalité des égouts de la wilaya vu qu’il n’existe pas de station d’épuration dans bon nombre de communes.
A signaler que les eaux usées que nous rejetons sont de plus en plus toxiques à cause des produits chimiques utilisés de façon régulière dans les ménages sans même y prêter attention (tous ces détergents, on n’y pense pas mais tout ça va directement à la rivière).
L’eau de nos rivières n’est plus potable. Le pire, c’est que cela n’empêche pas cette dernière est absorbée par le sol pour atterrir dans les nappes phréatiques. Ce qui amène à un problème encore : celui des extractions de sable de rivières. Certes, cela n’est pas interdit mais la surveillance est de mise.
La réglementation est formelle : toute extraction devrait être soumise à un cahier de charges. Celui-ci devrait être strictement suivi. Malencontreusement, la profondeur qui est de deux mètres est souvent dépassée.
Dans ce cas-là, une ou plusieurs couches de sable sont ôtées, ce qui rend le filtrage de l’eau incomplet, et de ce fait elle n’est pas complètement saine et bonne à la consommation et peut entraîner à long terme des maladies et autres désagréments. La région a beaucoup à faire en ce qui concerne la protection de la nature.
Par la Dépêche de Kabylie