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L'entraîneur de Lens, Jean-Pierre Papin, après la défaite samedi en finale de la Coupe de la Ligue face au Paris SG, a estimé que le club parisien devait être jugé «sévèrement» après le déploiement dans les tribunes par ses supporteurs d'une banderole hostile aux habitants du Nord, «Pédophiles, chômeurs, consanguins: bienvenue chez les cht'is».
«Quand je vois les tribunes avec les tifos qu'il y a, avec certains supporteurs parisiens, je me pose des questions, a regretté Jean-Pierre Papin.
C'est vrai que ça fait mal. On essaie de se battre contre le racisme. On a jugé Metz sévèrement, je pense qu'il faut juger Paris sévèrement», a-t-il estimé.
«Cette banderole, je ne l'ai pas vue, mais le mieux c'est de ne pas en parler, a lui estimé Eric Carrière, le milieu de terrain lensois. Il ne faut pas médiatiser ça et leur donner de l'importance. Maintenant, il y a les images, donc il faudra agir».
Des incidents se sont en outre produits hier à l'extérieur du stade, quelques minutes avant le coup d'envoi, entre les supporteurs et les forces de l'ordre. Un encombrement s'est produit au moment du contrôle d'accès et de la palpation. Une bousculade s'en est suivie. Les policiers sont intervenus en utilisant des gaz lacrymogènes. Une dizaine de personnes ont été interpellées et une vingtaine d'autres blessées.
«Quand je vois les tribunes avec les tifos qu'il y a, avec certains supporteurs parisiens, je me pose des questions, a regretté Jean-Pierre Papin.
C'est vrai que ça fait mal. On essaie de se battre contre le racisme. On a jugé Metz sévèrement, je pense qu'il faut juger Paris sévèrement», a-t-il estimé.
«Cette banderole, je ne l'ai pas vue, mais le mieux c'est de ne pas en parler, a lui estimé Eric Carrière, le milieu de terrain lensois. Il ne faut pas médiatiser ça et leur donner de l'importance. Maintenant, il y a les images, donc il faudra agir».
Des incidents se sont en outre produits hier à l'extérieur du stade, quelques minutes avant le coup d'envoi, entre les supporteurs et les forces de l'ordre. Un encombrement s'est produit au moment du contrôle d'accès et de la palpation. Une bousculade s'en est suivie. Les policiers sont intervenus en utilisant des gaz lacrymogènes. Une dizaine de personnes ont été interpellées et une vingtaine d'autres blessées.
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