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Le Maroc face au vieillissement de sa population.

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  • Le Maroc face au vieillissement de sa population.

    Face au vieillissement de sa population le Maroc tourne à nouveau son attention vers les caisses de retraite.

    Au vu des changements démographiques qui surviennent au Maroc, la solvabilité à long terme des caisses de retraite présente un risque. Le rapport entre actifs et retraités chute. Les salariés ne souhaitent accroître ni leurs contributions ni l'âge de la retraite, et ils espèrent que le gouvernement trouvera une solution équitable.

    Le débat sur les retraites reprend de l'ampleur au Maroc. Alors que les principales caisses de retraite affichent des déficits financiers et que leur solvabilité est remise en question, responsables et technocrates redoublent d'efforts pour mettre en place des réformes en profondeur pour éviter la faillite du système.
    Les caisses de retraite du Maroc commencent à ressentir durement les pressions démographiques, a déclaré le directeur général du Comité Interprofessionel Marocain des Retraites (CIMR) Khalid Cheddadi. Alors que la population vieillit et que les services publics emploient moins de salariés que par le passé, a-t-il souligné, le nombre des cotisants continuera de diminuer chaque année. Si rien n'est fait, les finances des caisses de retraite risquent de passer sérieusement dans le rouge.
    Mais le vieillissement de la population marocaine n'est pas le seul souci des gestionnaires de ces caisses. Au vu du grand nombre de travailleurs indépendants, d'ouvriers agricoles et de travailleurs "informels" qui ne bénéficient pas des dispositions sur la législation du travail et des conventions collectives, le Maroc compte actuellement sur seulement trente pour cent de la population en âge de travailler pour payer le système des retraites.
    En l'état actuel des choses, la Caisse Mutuelle des Retraites (CMR) ne devrait pas survivre au-delà de 2019. La Commission Nationale de la Sécurité Sociale (CNSS) ne pourra honorer ses engagements que jusqu'en 2016.
    Selon le Ministre de l'Economie et des Finances, Salaheddine Mezouar, le Maroc envisage une réforme globale, destinée non seulement à consolider les comptes à long terme des caisses, mais aussi à poser les fondations d'un système harmonieux et cohérent. "Des plans obligatoires basés sur la solidarité collective peuvent exister aux côtés de produits optionnels complémentaires, offrant un large éventail de choix pour des initiatives individuelles", a-t-il déclaré à Magharebia.
    Les appels à l'action lancés par les syndicalistes ont incité l'Etat à envisager différents scénarios pour sauver les caisses de retraite. Parmi eux, un fond national unique pour tous, la normalisation des méthodes de calcul dans les caisses de retraite publiques et privées, l'augmentation de l'âge de la retraite à 65 ans, ou encore l'utilisation d'un modèle de cotisation (35 ou 40 ans de travail avant la retraite, quel que soit l'âge). A ce jour, rien n'a encore été décidé.
    Les salariés espèrent que le gouvernement trouvera une solution équitable, sans avoir à augmenter les contributions ni l'âge de la retraite.
    Moha Bakkali, employé dans le secteur public, a expliqué à Magharebia: "Je ne peux imaginer prendre ma retraite à 65 ans, alors que la durée d'espérance de vie est de 70 ans. Ce ne serait pas juste."
    "L'Etat doit faire face à ses responsabilités", affirme-t-il.
    Le système des retraites au Maroc comporte actuellement un certain nombre de caisses et de fonds. Il existe une caisse pour les salariés du public dans les secteurs civils et militaires (la Caisse Mutuel de Retraite, ou CMR); un fond pour les salariés du secteur privé (CNSS) géré par la CIMR (Caisse Interprofessionnelle Marocaine des Retraites); et une régime pour les détenteurs d'un contrat d'Etat (RCAR). S'y ajoutent différentes caisses internes gérées par quelques entreprises publiques comme l'ODEP, l'ONCF, l'OCP et d'autres encore.
    Il n'existe aucune coordination entre ces différents organismes.


    Par Sarah Touahri.
    Sources : Magharebia.
    La pire chose pour l'Homme, serait qu'il meurt idiot.
    De grâce épargnez-moi la prolixe, la syntaxe et la chiffrerie à tout va
    .
    Merci.
    " TOUCHE PAS A MA NAPPE ALBIENNE "
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