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Les merveilles d’Alger de Ahmed Attatfa

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  • Les merveilles d’Alger de Ahmed Attatfa

    Les merveilles d’Alger, réalisé par Ahmed Attatfa, a pour thème le mariage des images du patrimoine matériel -qu’il soit naturel ou culturel- avec le patrimoine immatériel en renouant pour le commentaire avec la tradition orale. Entre autres, ce documentaire consiste en une série de trente numéros : pour chacun une durée de trois à cinq minutes. Le concept de la série Les merveilles d’Alger est d’entourer les choses précieuses d’égards particuliers et de leur réserver une mise en valeur appropriée.

    A travers les numéros de cette série documentaire, on croirait faire une petite balade touristique dans les divers sites historiques de l’Algérie, surtout avec la voix prenante d’Ahmed Benguettaf, commentateur des numéros de cette série. Cette promenade commençant par le musée de Cherchell, où a eu lieu la découverte de statues antiques et d’autres pièces patrimoniales dont le musée de Cherchell nous offre quelques spécimens tel que Juba II qui a su s’entourer dans sa capitale, Caesarea, d’une cour fastueuse où affluaient les œuvres d’artistes les plus connus de l’antiquité. “La visite de découvertes” se poursuit pour emmener le spectateur vers Biskra, précisément à El Kantara où la voie ferrée et la route descendant des Hauts-Plateaux rocheux sortent des montagnes et débouchent sur le Sahara par un admirable défilé. Le 29 février 1854, le 1er bataillon français, faisant route vers Biskra, a découvert le décor inattendu de la palmeraie au pied de djebel Metlili…Tous furent frappés d’une inexplicable émotion. Les hommes de la fanfare firent alors retentir les Gorges des fracas de leurs cuivres et de leurs tambours. Hammam Salihine de Khenchla est aussi cité par “l’aquae Flavinae” de l’Antiquité. Les restes des thermes de l’époque romaine (deux grandes piscines : l’une ronde, l’autre rectangulaire) sont encore visibles. Un autre aperçu a été notamment donné sur le maréchal-ferrant, qui fait partie des métiers qui étaient il n’y a pas si longtemps très pratiqués et qui sont devenus très rares actuellement. La visite continue vers " Tiddis ", connu dans l’antiquité sous le nom de Castellum Tiditanorum et située à une trentaine de kilomètres de Constantine. Elle a été habitée dès la préhistoire.

    Avec toute la splendeur de ces sites le spectateur croirait vivre un rêve, un rêve d’enfance que Benguettaf traduit à travers les petites introductions qui donnent sur chaque région historique. Ceci conduit notamment à " Amourah ", aux confins de la wilaya de Djelfa, perchée sur un escarpement rocheux de plus de 200 m de hauteur et dominant des étendues sans fin. Amourah semble hors du temps avec ses empreintes de dinosaures, ses gravures rupestres et les restes de son village, zénètre.

    Teniet El Had est aussi citée à travers le très beau peuplement de cèdres, certains atteignant des dimensions gigantesques. En outre, la région de Tlemcen (El Eubbad) figure aussi dans l’ensemble de cette série. Le spectateur est aussi invité à visiter Madaure où Apulée est né et St Augustin a étudié. Puis la série se clôt par la visite de Tipaza, précisément au musée où le visiteur est frappé par une émouvante mosaïque, dite Mosaïque des captifs et qui date de la fin du IIe siècle.

    Par ailleurs, définissant ce travail M. Belkacem Hadjaj a estimé que " Ce travail entre dans une préoccupation centrale, qui est que nous considérons qu’on est d’accord avec le premier responsable de la télévision algérienne sur le rôle que va jouer cette dernière dans la société par rapport au public, ainsi que la mise en valeur de notre patrimoine culturel et la réconciliation des citoyens algérien, en particulier les jeunes citoyens algérien avec eux-mêmes une vie en harmonie avec son pays, avec leur matrice culturelle, avec la mémoire de leur pays, et la mémoire de leur pays se trouve dans ce patrimoine là. Il est important, me semble t-il de faire toutes sortes de travaux possibles dans ce domaine pour inculquer à ces jeunes citoyens la connaissance de leurs patrimoines pour qu’ils puissent éventuellement tournés leurs regards du Nord vers l’intérieur de leur pays, afin qu’ils se voient eux-mêmes".

    Quant à l’objectif de ce documentaire, M. Hadjaj a bien montré que les médias ont un rôle important à jouer dans l’évolution de la société. " Cette série se veut comme tant d’autres, d’une manière générale, et la télévision algérienne doit jouer le rôle de miroir pour la société. Qu’elle exhibe donc ce qu’il y a de mieux dans ses entrailles ", a-t-il déclaré. Il a ajouté : " Nous considérons que c’est notre rôle, nous les gens des médias, de faire ce travail de réconciliation de la société avec elle-même ".

    En outre, et pour ce qui est de la musique générale de l’ensemble de la série documentaire, elle est réalisée par Safy Boutella, mais la musique des numéros, elle, est de Hadj Hamou.

    Enfin, il est à noter que la diffusion de cette série. Les Merveilles d’Alger, sera programmée pour le mois d’avril, mois du patrimoine.

    Par La Dépêche de Kabylie

  • #2
    Super
    Je suis père et fais de mon mieux au regard de cette citation :
    "L'exemple, c'est tout ce qu'un père peut faire pour ses enfants." Thomas Mann
    Cette citation me vient de mon cousin chaoui Adhrhar

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