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A quoi servent les ministres en Algérie?

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  • A quoi servent les ministres en Algérie?

    Grands pouvoirs et faibles responsabilités. C’est dans cette optique qu’on peut cerner quelques-uns de nos ministres qui excellent dans l’art de se refiler la patate chaude. Les uns contredisent les autres, chacun tente de responsabiliser l’autre et la vie gouvernementale continue, au grand dam du citoyen.

    La dernière sortie du ministre des Affaires religieuses et des Waqfs, Ghlamallah, témoigne de l’incohérence gouvernementale.
    Interpellé avant-hier sur l’expulsion du pasteur protestant Hugh Johnson, qui a passé 45 ans de sa vie en Algérie, M.Ghlamallah n’a pas trouvé mieux que de renvoyer la balle dans le camp de son collègue Noureddine Zerhouni. «Sur le sujet relatif à l’expulsion du père Johnson, vous n’avez qu’à vous adresser au ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales», a-t-il dit, lors de son passage au forum de l’Entv. Cherchant encore d’autres prétextes, le ministre s’interroge: «Pourquoi le père Johnson n’a-t-il pas demandé la nationalité algérienne?». Ghlamallah a trouvé une justification de forme mais pas de fond. Cette déclaration n’est pas un cas isolé.

    Pas plus tard que jeudi dernier, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Amar Tou, a essayé de s’en laver les mains d’un drame qui concerne directement son secteur. Interpellé au sujet de la tragédie des travailleurs, dits «les tailleurs de pierre» de T’kout, atteints de silicose et dont quarante d’entre eux sont décédés, le ministre surprend tout le monde en répondant que le problème dépasse son département. En outre, devant la chambre basse, M.Tou affirme que les travailleurs oeuvrent dans la clandestinité. Cette déclaration est loin d’être innocente.

    Le département du ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Tayeb Louh, est directement visé. Ainsi, Amar Tou lui reproche implicitement que les travailleurs n’ont pas été déclarés à la sécurité sociale. Ce n’est pas la première fois que le ministre Amar Tou accuse d’autres départements.
    Questionné sur la maladie du choléra constatée dans certaines régions du pays, le ministre réoriente la question vers le département des Ressources en eau.

    Pour lui, il s’agit plutôt des problèmes d’assainissement dans le domaine hydraulique. De son côté, le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale n’a pas hésité à fustiger la politique du CPE (Contrat préemploi), initié par «son ami» le ministre de la Solidarité nationale, Djamel Ould Abbès.
    M.Louh a avoué que ce contrat «fortement sollicité n’a pas donné les résultats significatifs en termes de recrutement...». Et de faire ressortir que ce système présente beaucoup «d’insuffisances». Il y a quelques mois, on a assisté à un échange peu amène entre Abdelhamid Temmar, ministre de l’Industrie et de la Promotion des investissements et Boudjemaâ Haïchour, ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication. Le point de désaccord portait sur la privatisation du groupe Algérie Télécom. Les deux ministres n’arrivaient pas à se mettre d’accord sur la date de l’ouverture du capital de AT. Alors que M.Haïchour l’annonçait pour le début de l’année 2008, M.Temmar démentait l’information à partir de Paris, en déclarant que cette question n’était pas à l’ordre du jour au niveau du gouvernement: «La privatisation d’Algérie Télécom n’est pas pour maintenant», a-t-il dit. La liste des «télescopages ministériels» n’est pas close.

    Après avoir accusé le wali d’Alger de ne l’avoir pas consulté pour l’aménagement de la ligne bleue, le ministre des Transports, quant aux embouteillages constatés au niveau de la capitale fera endosser la responsabilité au département des Travaux publics. Et pourtant tout le monde témoigne que Amar Ghoul est parmi les rares ministres qui marquent leur présence sur le terrain. Ce dernier a rendu d’énormes services aussi bien au secteur des transports qu’à d’autres départements. Il a toujours su endosser la casquette de pompier pour secourir les départements «en panne». Les exemples se suivent.

    Le duo Barkat-Djaâboub est un parfait exemple de cette cacophonie. Les ministres de l’Agriculture et du Commerce sont en duel verbal permanent. Chaque partie ne rate aucune occasion pour accuser l’autre du grief qui lui est porté par l’opinion publique. Les escarmouches entre les deux membres du gouvernement ont commencé lors de la crise de la pomme de terre. M.Barkat et M.Djaâboub s’accusant mutuellement de n’avoir pas su prendre les mesures qu’il fallait pour éviter la crise. Ainsi, chaque ministre essaie de fuir ses responsabilités. Il y a lieu de s’interroger si nos ministres ne possèdent pas le courage voulu, nécessaire et exigé pour assumer entièrement et pleinement leurs responsabilités dans la sérénité?

    Par L'Expression

  • #2
    drole de question et pourtant la reponse est claire !!!!! hihihihih
    c'est pour amuser la galerie lol
    PARLER EST UN BESOIN,ECOUTER EST UN ART.

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    • #3
      il y'a aucun qui assume sa part de responsabilité , chacun rejette la faute sur l'autre , et chacun blâme l'autre , au lieu de prendre des mesures nécessaire pour réglé un probléme quelconque , ils se renvoient la balle ...pendant ce temps la , les problèmes s'accumulent

      en gros ils servent a jouer au Ping-Pong
      "N'imitez rien ni personne. Un lion qui copie un lion devient un singe." Victor Hugo

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