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L'inflation en zone euro au plus haut

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  • L'inflation en zone euro au plus haut

    La perspective d'une prochaine baisse des taux d'intérêt de la BCE semble s'éloigner, et pour cause… L'inflation en zone euro a en effet atteint un plus haut historique en mars, s'établissant à 3,5% en rythme annuel, soit un plus haut historique depuis la création de la monnaie unique en 1999. C'est 0,2 point de plus que son niveau de février.

    Voilà en tout cas une statistique qui ne devrait pas inciter la Banque Centrale Européenne présidée par Jean Claude Trichet à se montrer plus flexible sur la question des taux. Vendredi, Axel Weber, le président de la Bundesbank, avait averti que l'inflation en zone euro allait rester élevée durant plusieurs mois. Histoire d'écarter toute perspective de baisse des taux, tant que la tendance sur les prix n'était pas clairement orientée à la baisse. Il faut dire que le chiffre d'aujourd'hui est clairement ancré au dessus de l'objectif à moyen terme de l'inflation en zone euro, officiellement situé autour des 2%.

    Même si l'estimation de ce matin ne portait que sur l'évolution annuelle des prix et ne spécifiait pas les secteurs où les prix ont le plus augmenté, les économistes mettent en cause les augmentations observées récemment dans l'alimentaire et l'énergie, ainsi que la date avancée des fêtes de Pacques.

    Entre deux feux


    Tout comme l'ensemble des banques centrales internationales, la BCE est prise entre deux feux. D'un côté, une politique trop accommodante pourrait à terme attiser les tensions inflationnistes. De l'autre, maintenir ses taux à un niveau trop élevé pourrait casser la croissance et doper l'euro face aux autres devises. Ce qui pénaliserait les entreprises exportatrices…

    Sur ce terrain, les réponses divergent d'ailleurs en fonction des économies. Aux Etats-Unis, la Fed s'est engagée dans un processus de baisse des taux agressif pour éviter que l'économie américaine ne tombe dans une récession de type «dur», du type de celle qu'elle avait connu dans les années 1981-1982.

    En Chine, la politique est diamétralement opposée. Le gouvernement poursuit depuis 2005 une politique plus restrictive sur le plan de sa politique monétaire, pour lutter contre la valse des étiquettes. Parallèlement, elle a remis en place une politique de contrôle des prix. Il faut dire qu'avec une croissance à deux chiffres, elle dispose d'une marge de manœuvre beaucoup plus large que celle des économies européennes.

    Par Le Figaro
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