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"Bouteflika a dit non !" a la privatisation de l'université

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  • "Bouteflika a dit non !" a la privatisation de l'université

    L’université algérienne ne sera pas privatisée.
    Les œuvres universitaires non plus. C’est une décision prise par le président de la République et consacrée par la nouvelle loi d’orientation sur l’enseignement supérieur.

    C’est ce qu’a affirmé, hier à Constantine, le ministre chargé du secteur, M. Rachid Harraoubia en l’occurrence, dans son intervention à l’occasion de la conférence des universités de l’Est, consacrée à l’évaluation d’étape de la réforme de l’enseignement supérieur. «Aucune structure universitaire relevant du secteur public, qu’elle soit pédagogique ou de service, n’est privatisable. Le dossier est clos», dira M. Harraoubia tout en avouant qu’il y avait, effectivement, une intention dans ce sens. Par ailleurs, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a déclaré que la mise en application du nouveau système LMD est irréversible, étant consacré, lui aussi, par ladite loi, comme un fondement pédagogique du système de l’enseignement supérieur. «Nous avons tranché cette question et il faut se démarquer du débat stérile portant sur l’utilité ou l’inutilité de ce système», assènera-t-il. Dans ce même contexte, M. Harraoubia s’en est pris à un enseignant de l’université d’Annaba pour ses déclarations à la presse. Cet enseignant s’est posé la question de savoir comment peut-on enseigner un programme que nous enseignons pendant quatre ans en l’espace de trois années. Une question jugée «insensée» par le ministre qui a précisé que les nouveaux programmes vont vers «la spécialisation ». Il s’agit de déterminer le contenu de chaque diplôme et le répartir sur un certain nombre de semestres. «Pour la licence à titre d’exemple, le contenu de chaque année contient 180 unités, soit 60 unités par année universitaire. L’étudiant obtient son diplôme en réussissant un certain nombre d’unités. Et là, nous offrons la possibilité à l’étudiant brillant comme à celui désintéressé d’accéder à l’université et faire le cursus de son choix. Sauf que ceux qui ne travaillent pas n’auront certainement pas de places dans les paliers supérieurs de ce système. L’enjeu consiste en l’amélioration de la qualité des diplômes délivrés par l’université algérienne pour avoir une équivalence par rapport à ceux remis de par le monde. Je crois que cet enseignant n’a même pas eu le temps, à cause probablement de ses préoccupations diverses, de jeter un coup d’œil sur les programmes de réforme », avança-t-il. M. Harraoubia a également mis en garde les enseignants incapables de s’adapter aux nouvelles méthodes d’enseignement et de ne pas faire dans l’intox dans le milieu estudiantin.


    «Les enseignants universitaires sont censés produire la science et de facto, développer les outils pédagogiques. Ils doivent donc consentir un effort pour la mise en application du nouveau système. Ceux qui sont incapables de s’adapter n’ont pas de place dans l’université. Cependant, il est inacceptable de leur part d’exploiter leur fonction à des fins politiques et dire que ce système détruit les valeurs nationales et qu’il faut maintenir l’ancien système», soulignera-t-il. Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, en admettant que la révolution de l’université ne s’opérera pas sans l’amélioration des conditions de travail du corps enseignant sur lequel s’axera toute la réforme de l’université, a assuré que les salaires de tout le personnel du secteur seront, comme première étape, calculés selon la nouvelle grille des salaires de la Fonction publique, et ce, en attendant l’achèvement des statuts particuliers. Il précisera que toutes les indemnités perçues avant la mise en application de cette nouvelle grille seront maintenues jusqu’à la promulgation du statut de l’enseignant. «Le professeur par exemple touchera une majoration nette oscillant entre 19 000 et 27 000 DA. Nous allons étudier dans la deuxième étape le nouveau système indemnitaire pour l’enseignant universitaire», indiquera-t-il. Il convient de noter que 41 établissements universitaires à travers le territoire national appliquent le système LMD. 21 % des effectifs reçoivent un enseignement dans ce cadre qui propose 1 200 offres de formation. Pour pallier le déficit en matière d’infrastructures universitaires, le secteur se dotera de 528 000 nouvelles places à l’horizon de 2010, ce qui augmentera les capacités pédagogiques de l’université algérienne à plus de 1,5 million de places. En matière d’hébergement, les responsables du secteur comptent prendre en charge un étudiant sur deux d’ici 2010. La recherche scientifique a bénéficié d’un plan qui prévoit des budgets colossaux pour le quinquennat 2009-2014. Ainsi, 20 milliards de dinars par an seront destinés à l’équipement et la gestion des laboratoires à travers les établissements universitaires du pays.

    - Le Soir d’Algerie

  • #2
    Au dela du sujet, Voici encore un language fachiste. Une humiliation aussi bien pour le corps enseignant que pour les etudiants eux memes.

    On continuera a former dans des guettos universitaires loin de la societe et de l'economie.

    Pour le sujet de la privatisation de l'universite. Que ce qui existe le reste mais il faut absolument ouvrir le champs pour des investissements dans ce sens.
    Il serait preferable d'avoir des universites privees, associes a des universites americaines, anglaises, francaises ou autre pour pouvoir creer une elite comme tous les pays emergents.

    C'est peut etre considere comme anti revolutionnaire mais ca nous permettrait d'avancer, de garder les meilleurs au sein de la societe algerienne sans avoir a les deraciner. La mondialisation est ineluctable et nous sommes les derniers a y croire.

    Actuellement, beaucoup de societes etrangeres envoient des cadres de nationalite algerienne travailler sur leurs projets en Algerie. Quel paradoxe !

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    • #3
      Il serait aussi judicieux de demander des comptes aux recteurs, vice recteurs et doyens qui usent de leurs postes depuis de longues années comme si l'université était une propriété privé poussant des milliers de cadres à deserter l'université vers des horizons plus cléments.
      C'est pour quand la gestion démocratiques des universités?
      C'est pour quand le choix des responsables sur la base de critères objectifs?

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      • #4
        L’université algérienne ne sera pas privatisée.
        Les œuvres universitaires non plus.
        L’enjeu consiste en l’amélioration de la qualité des diplômes délivrés par l’université algérienne pour avoir une équivalence par rapport à ceux remis de par le monde
        Ne cherchez pas la qualité dans ce cas!

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        • #5
          Loi n° 99-05 du 04 avril 1999

          La loi algérienne n° 99-05 du 04 avril 1999 permet la participation des établissements privés à la prise en charge de la mission de formation supérieure.

          En conclusion, Celui qui souhaite investir dans une université privé en Agérie peut le faire.

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          • #6
            Est ce que les cliniques privés ont aidé à améliorer les services de santé au citoyen ordinaire. Je ne le pense pas. Reformer l’université oui, mais la privatisé, non, je ne pense pas qu’on rendra service a l’algériens moyens.

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            • #7
              je ne pense pas qu’on rendra service a l’algériens moyens
              Il est vrai que ça n'avantage pas l'étudiant aux moyens modestes mais ne serait-il pas mieux de céder quelques secteurs (notamment les œuvres universitaires) au privé pour mieux gérer celui de la formation, tout cela, sous l'étroite surveillance de l'état.

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