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L'agence nationale des Ports a engagé avec les professionnels et les autorités publiques une réflexion sur le devenir du port de CasablancaSelon nos informations, l'étude menée a débouché sur trois scénarii : Agrandir le port actuel, aménager celui de Mohammedia où en construire un nouveau à Zénata. Aucune piste n'est privilégiée pour le moment. Le travail se poursuit pour étudier les avantages et les inconvénients de chaque scénario.
Le premier, «agrandir le port», est le plus simple. Il suffit de construire un ou deux quais supplémentaires. Cette formule a l'avantage de limiter les aménagements, mais urbanistiquement parlant Casablanca ne peut plus supporter un grand port à l'intérieur de la ville. Celui-ci concentre près de 90% de trafic de conteneurs au niveau national et connaît déjà une asphyxie, alors qu'une tendance haussière de l'activité conteneur est prévue pour les prochaines années. L'activité portuaire crée également des désagréments au niveau de la circulation à la métropole.
Le deuxième, «Agrandir le port de Mohammedia et déplacer une partie des activités de celui Casablanca à la cité des fleurs». Cette hypothèse permettrait de le désengorger.
Le troisième, «construire un nouveau port à Zenata », est la thèse la plus révolutionnaire. Il s'agirait de créer un nouveau port à un autre endroit (nouvelle ville de Zenata située dans la municipalité d'Ain Harrouda, préfecture de Mohammadia, entre Sidi Bernoussi, l'autoroute et l'océan Atlantique).
Si cette hypothèse venait à être arrêtée, ceci changera en profondeur l'affectation de la nouvelle ville de Zenata, destinée initialement à répondre aux besoins démographiques de la métropole. Cette solution paraît peu probable à moins d'une décision politique courageuse car elle changerait carrément la vocation de la nouvelle ville de Zenata. D'abord, au lieu d'avoir une ville satellite destinée exclusivement aux logements, on aura à la place une cité destinée plus aux activités économiques. Les sociétés imports/exports y installeront une partie de leurs affaires.
Ensuite, la ville gagnera un accès au front de mer et Casablanca un nouveau pôle économique. En revanche, les terrains agricoles qui seront mis à la disposition de la nouvelle ville perdront de leur valeur puisqu'ils seront destinés aux activités économique et non pas aux logements. Il est à signaler que la ville nouvelle de Zenata couvrira une superficie de 2.200 hectares. La région bénéficie de l'existence d'infrastructures aussi bien routières que ferroviaires reliant les villes de Casablanca et Mohammadia, notamment la RP1 , les RS 110,107, et 111, l'autoroute Casablanca-Rabat et la rocade Casablanca-El Jadida. L'assiette foncière de cette nouvelle ville est constituée de terrains appartenant au domaine privé de l'Etat, à l'Agence urbaine de Casablanca, au domaine des Eaux et Forêts et à des propriétaires privés.
L'aménagement de la zone urbaine de la ville nouvelle sera effectué en tranches compactes, en fonction de l'apurement de l'assiette foncière et des possibilités de raccordement aux réseaux et chacune aura une superficie moyenne de 300 ha environ. Sa réalisation tiendra compte de nouveaux concepts et méthodes, dont l'aménagement concerté qui permettra la création et la construction d'une nouvelle cité intégrée et cohérente répondant aux normes des villes modernes. La nouvelle
ville pourrait abriter jusqu'à 500.000 habitants et contribuera à alléger la pression démographique de la métropole.
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Carrefour des grandes lignes maritimes
Le port de Casablanca traite près de 40% des échanges extérieurs du Maroc, avec une activité croissante de la Chine qui a compté pour environ 50% des flux de marchandises en 2006. Pour tenir sa place dans le commerce international, le port s'est engagé dans un processus de certification ISPS et une modernisation de ses infrastructures pour un investissement de 140 millions de Dirhams (12,6 millions d'Euros). Le port de Casablanca vit à un rythme effréné.
Espace de dynamisme, de mouvements d'hommes et de marchandises, sa position géographique au carrefour des grandes lignes maritimes, sa structure en terminaux spécialisés, la qualité de sa logistique et de ses équipements en font, incontestablement, le premier complexe portuaire du Maroc et l'un des plus importants d'Afrique. La performance du port se traduit par le flux quotidien de 35 navires, 30.000 hommes et le transit annuel de 24,5 millions de tonnes de marchandises, ce qui représente 38% du volume national.
De fait, le port de Casablanca met à la disposition des opérateurs économiques un outil moderne, performant et en constante amélioration pour leur permettre d'augmenter leurs avantages compétitifs.
Le premier, «agrandir le port», est le plus simple. Il suffit de construire un ou deux quais supplémentaires. Cette formule a l'avantage de limiter les aménagements, mais urbanistiquement parlant Casablanca ne peut plus supporter un grand port à l'intérieur de la ville. Celui-ci concentre près de 90% de trafic de conteneurs au niveau national et connaît déjà une asphyxie, alors qu'une tendance haussière de l'activité conteneur est prévue pour les prochaines années. L'activité portuaire crée également des désagréments au niveau de la circulation à la métropole.
Le deuxième, «Agrandir le port de Mohammedia et déplacer une partie des activités de celui Casablanca à la cité des fleurs». Cette hypothèse permettrait de le désengorger.
Le troisième, «construire un nouveau port à Zenata », est la thèse la plus révolutionnaire. Il s'agirait de créer un nouveau port à un autre endroit (nouvelle ville de Zenata située dans la municipalité d'Ain Harrouda, préfecture de Mohammadia, entre Sidi Bernoussi, l'autoroute et l'océan Atlantique).
Si cette hypothèse venait à être arrêtée, ceci changera en profondeur l'affectation de la nouvelle ville de Zenata, destinée initialement à répondre aux besoins démographiques de la métropole. Cette solution paraît peu probable à moins d'une décision politique courageuse car elle changerait carrément la vocation de la nouvelle ville de Zenata. D'abord, au lieu d'avoir une ville satellite destinée exclusivement aux logements, on aura à la place une cité destinée plus aux activités économiques. Les sociétés imports/exports y installeront une partie de leurs affaires.
Ensuite, la ville gagnera un accès au front de mer et Casablanca un nouveau pôle économique. En revanche, les terrains agricoles qui seront mis à la disposition de la nouvelle ville perdront de leur valeur puisqu'ils seront destinés aux activités économique et non pas aux logements. Il est à signaler que la ville nouvelle de Zenata couvrira une superficie de 2.200 hectares. La région bénéficie de l'existence d'infrastructures aussi bien routières que ferroviaires reliant les villes de Casablanca et Mohammadia, notamment la RP1 , les RS 110,107, et 111, l'autoroute Casablanca-Rabat et la rocade Casablanca-El Jadida. L'assiette foncière de cette nouvelle ville est constituée de terrains appartenant au domaine privé de l'Etat, à l'Agence urbaine de Casablanca, au domaine des Eaux et Forêts et à des propriétaires privés.
L'aménagement de la zone urbaine de la ville nouvelle sera effectué en tranches compactes, en fonction de l'apurement de l'assiette foncière et des possibilités de raccordement aux réseaux et chacune aura une superficie moyenne de 300 ha environ. Sa réalisation tiendra compte de nouveaux concepts et méthodes, dont l'aménagement concerté qui permettra la création et la construction d'une nouvelle cité intégrée et cohérente répondant aux normes des villes modernes. La nouvelle
ville pourrait abriter jusqu'à 500.000 habitants et contribuera à alléger la pression démographique de la métropole.
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Carrefour des grandes lignes maritimes
Le port de Casablanca traite près de 40% des échanges extérieurs du Maroc, avec une activité croissante de la Chine qui a compté pour environ 50% des flux de marchandises en 2006. Pour tenir sa place dans le commerce international, le port s'est engagé dans un processus de certification ISPS et une modernisation de ses infrastructures pour un investissement de 140 millions de Dirhams (12,6 millions d'Euros). Le port de Casablanca vit à un rythme effréné.
Espace de dynamisme, de mouvements d'hommes et de marchandises, sa position géographique au carrefour des grandes lignes maritimes, sa structure en terminaux spécialisés, la qualité de sa logistique et de ses équipements en font, incontestablement, le premier complexe portuaire du Maroc et l'un des plus importants d'Afrique. La performance du port se traduit par le flux quotidien de 35 navires, 30.000 hommes et le transit annuel de 24,5 millions de tonnes de marchandises, ce qui représente 38% du volume national.
De fait, le port de Casablanca met à la disposition des opérateurs économiques un outil moderne, performant et en constante amélioration pour leur permettre d'augmenter leurs avantages compétitifs.