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Alger et le Caire entendent hisser leur coopération économique

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  • Alger et le Caire entendent hisser leur coopération économique

    Un objectif de 5 milliards USD d'investissements en 2008


    Alger et le Caire entendent hisser leur coopération économique à la hauteur des relations politiques exceptionnelles. C'est avec l'ambition de renforcer cette coopération que le président Abdelaziz Bouteflika a effectué, dimanche, une visite officielle au Caire. Invité par son homologue égyptien, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, s'est, en effet, rendu en Egypte à la fin des travaux du sommet arabe. Cette visite, intervenant quelques semaines après celle effectuée par le président du Conseil des ministres égyptien, M. Ahmed Nadhif à Alger, s'inscrit officiellement dans le cadre des échanges bilatéraux entre l'Egypte et l'Algérie. D'ailleurs, les recommandations de la 5e session de la Haute commission, qui s'était réunie en janvier 2005 au Caire, sont aujourd'hui une référence de travail et de suivi des multiples procès-verbaux d'application sur lesquels se sont accordés les parties algérienne et égyptienne, notamment dans le domaine du commerce, de l'industrie, de la coopération douanière et au niveau des organisations économiques régionales et internationales ainsi que des expositions et de la redynamisation du secteur privé. Les investissements égyptiens en Algérie ont atteint les 4 milliards de dollars, à travers 30 projets égyptiens et d'autres projets mixtes entre des investisseurs algériens et égyptiens. Cependant, cette évolution du volume des échanges entre les deux pays est appelée à connaître un essor encore plus important tout au long de l'année 2008, alors que la croissance des investissements égyptiens en Algérie enregistre une nette progression.Ceux-ci, (les investissements), devraient atteindre, à la fin 2008, les cinq milliards de dollars. L'année 2007 a été riche en coopération économique, avec surtout la signature d'un contrat égypto-algérien portant sur la réalisation d'une usine sidérurgique à Jijel. Ce protocole signé entre le ministère de l'Industrie et de la Promotion des investissements et le groupe industriel égyptien El Ezz Steel, prévoit la réalisation d'une usine devant produire 1,5 million de tonnes d'acier par an destiné au secteur industriel et du bâtiment, pour un montant initial de 750 millions de dollars et qui sera augmenté ensuite de 500 millions de dollars. La production est destinée aux besoins locaux et à l'exportation. Cette unité industrielle implantée sur le site de la zone intégrée à vocation régionale de Bellara, dans la wilaya de Jijel, sur une assiette comprise entre 120 et 200 hectares, créera 1 700 emplois directs. La poussée de cette coopération économique fructueuse entre les deux pays a été marquée aussi par la création d'une société d'investissement algéro-égyptienne avec un capital d'un million de dollars. Par ailleurs, différents projets d'investissement égyptiens en Algérie sont projetés. Il s'agit de deux grands projets d'investissement hors hydrocarbures, à savoir la reprise d'une cimenterie dans la wilaya de Djelfa par le groupe ASEC et le projet Sorfert en partenariat avec la Sonatrach et Orascom pour la production de fertilisants. Ce dernier projet, d'un montant de 2,1 milliards de dollars, validé par le Conseil national des investissements (CNI), verra très prochainement sa signature après la finalisation de la convention. La volonté de l'Algérie de renforcer davantage ses relations avec l'Egypte a été confirmée par le chef du gouvernement, Abdelaziz Belkhadem, qui a affiché "l'entière disponibilité de l'Algérie à exploiter tous les moyens à l'effet de bâtir des relations de haut niveau avec l'Égypte, notamment à travers la promotion des conventions existantes et la mise en œuvre d'autres". Le président du Conseil des ministres égyptien, qui s'était félicité du volume des investissements égyptiens en Algérie, avait alors souligné que l'Égypte "est soucieuse d'offrir toutes les facilités pour une meilleure fluidité commerciale entre les deux pays". Au plan économique donc, la dynamique semble être propulsée, et cela dénote la bonne santé de l'économie algérienne et les nombreuses opportunités qu'elle offre à l'investissement de haut niveau dans tous les secteurs.
    Adnane Cherih
    On peut nouer un fil rompu, mais il y aura toujours le noeud.
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