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Deux élus UMP dénoncent les lobbies pro-OGM

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  • Deux élus UMP dénoncent les lobbies pro-OGM

    Deux élus de l'UMP accusent des parlementaires d'être actionnés ou menacés par le lobby pro-OGM alors que s'ouvre à l'Assemblée nationale la discussion sur le projet de loi sur les plantes transgéniques.

    Dans Le Monde, daté du 2 avril, le sénateur Jean-François Le Grand s'en prend en particulier aux semenciers et dénonce "l'obscurantisme" de ceux qui pensent encore "que l'économie l'emporte sur l'homme." "Certains ont fait main basse sur l'UMP afin de défendre des intérêts mercantiles (...) La force de frappe de Monsanto et des autres semenciers est phénoménale", affirme-t-il.

    Jean-François Le Grand en veut pour preuve "la violence des réactions de Bernard Accoyer (le président de l'Assemblée nationale) et d'autres au lendemain de l'avis rendu par le Comité de préfiguration."

    Le sénateur, qui présidait alors le Comité de préfiguration de la haute autorité sur les OGM, avait émis des "doutes sérieux" sur le Mon 810, variété de maïs transgénique de Monsanto dont la culture en France a été depuis suspendue. Accusé d'avoir dénaturé les conclusions du comité, le sénateur répète que celui-ci a bien émis à l'unanimité des interrogations sur l'évaluation des risques.

    Jean-François Le Grand dit avoir été lui-même "approché" par des semenciers et avoir refusé de leur parler pour rester libre. Selon lui, la question des OGM est "un combat d'arrière-garde mené par ceux qui pensent encore que l'économie l'emporte sur l'homme."

    Sur Libération.fr, le député UMP de Moselle François Grosdidier dénonce l'activisme de la FNSEA, le principal syndicat agricole, et du lobby semencier, pour que le projet de loi soit détricoté.

    "Mes collègues sont grandement intoxiqués (...) Les députés ruraux sont soumis à de fortes pressions", affirme-t-il. François Grosdidier évoque des "démarches individuelles faites auprès des députés ruraux, qui constituent la majorité des députés de la majorité, par les branches départementales de la FNSEA avec plus ou moins, disons, de véhémence.""Certains de mes collègues, dont je tairai le nom, se sont entendus dire que leur permanence risquait d'être mise à sac", avance-t-il.

    Selon lui, le gouvernement, qui semblait totalement déterminé sur ce texte, "a été totalement battu en brèche au Sénat". "D'ailleurs le sénateur Legrand, qui présidait la Haute autorité provisoire sur les OGM, et était le plus proche des positions de Jean-Louis Borloo et de Nathalie Kosciusko-Morizet, a fini par baisser les bras et démissionner", ajoute-t-il.

    Par Reuters
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