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Est-il risqué de placer de l'argent en or ? Pour El Mostafa Belkhayate, trader sur les marchés internationaux et gérant d'un fonds or, Mansa Moussa, dont le total actif se chiffre à 1,25 milliard de dollars, l'investissement en or peut s'avérer très rentable.
« Le Fonds Mansa Moussa, qui ne s'adresse pas aux Marocains résidant au Maroc, mais aux compagnies d'assurance, aux banques, aux PME et aux sociétés de gestion de portefeuille ainsi qu'aux particuliers MRE et étrangers résidant hors du Royaume, a une particularité inédite. Il fait, de manière constante, 4% de rendement par mois », rassure El Mostafa Belkhayate. En plus de la possibilité de la diversification des produits de placement, le rendement y est sûr. Ce fonds, créé en mars 2005 sous droit canadien par Lavery de Billy pour la construction et la mise en exploitation de la mine d'or Wassoulor S.A. au Mali, a frisé la barre de 140% sur 3 ans, sachant qu'il offre un rendement minimum de 50% à l'échéance et une protection contre la baisse du cours de l'or par rapport à la date de souscription.
En d'autres mots, l'achat de 100 kilos d'or procure sur 2 ans 50 kilos de plus et même si le cours de l'or se dégrade, un minimum de rendement est garanti. D'autant que l'investissement dans le fonds or Mansa Moussa est sécurisé dans la mesure où les actifs de la mine sont transférés au Canada. En outre, le papier est reconnu par les banques suisses. « Mansa Moussa Gold Fund vend aujourd'hui un certificat de 150.000 onces d'or, déposé auprès de HSBC Genève. Un titre référencé sur Bloomberg et sur le réseau interbancaire suisse Telekurs », souligne t-il.
Le détenteur de ce certificat sera livré le 1er octobre 2011 d'un poids or fin 999.95% de 150.000 onces. Or raffiné par la plus prestigieuse raffinerie suisse. Autre volet de l'ingénierie financière de Mansa Moussa Gold Fund, il est totalement en conformité avec la loi islamique.
« Souscrire dans le fonds revient à acheter un poids or. A aucun moment, entre l'achat et la revente de la souscription, il n'y a intervention d'un quelconque taux d'intérêt », a-t-il précisé lors de la conférence de presse qu'il a tenue à Dakar à l'occasion du 11e Sommet de l'Organisation de la conférence islamique (OCI) (13 et 14 mars 2008). Cette précision a son importance, car ce fonds, bien qu'il soit ouvert à tous les investisseurs, est particulièrement destiné à la communauté islamique. Si pour le moment 90% des investisseurs qui ont souscrit à ce fonds, dédié au financement de l'exploitation aurifère en Afrique de l'Ouest sont des Français qui ont vécu en Afrique, ceci invite les investisseurs, privés ou publics, à y croire.
D'ailleurs, il est à préciser que la mise en place de la première unité traitant 1.000 tonnes de minerais par jour, construite par les sociétés canadiennes Bumigeme et ABF Mines, déjà en essai de production, a été entièrement financée par le fonds or Mansa Moussa. La deuxième usine traitant 10.000 tonnes de minerais par jour est en cours de construction. Ainsi, le principe est simple, les souscripteurs du fonds ont, d'une part, la satisfaction de contribuer à la construction d'une unité industrielle d'extraction d'or qui reste entre les mains de l'entrepreneur local et d'autre part de récupérer leur capital initial, majoré d'un rendement de 100% sur une période de 2 ans. D'ailleurs, El Mostafa Belkhayate prévoit que l'or va continuer à monter fortement sur les prochaines années et annonce même qu'on peut attendre une performance supérieure à 60% à terme. Et à lui de poursuivre que l'Afrique peut rester propriétaire de ses richesses.
Comme l'exploitation des ressources minières demande des investissements lourds, la quasi-totalité des concessions africaines ont été bradées en faveur de sociétés étrangères très puissantes. Ainsi, le fonds vient proposer une solution concrète qui peut permettre à l'Afrique de garder le contrôle sur ses richesses. Il finance l'unité de production sans entrer dans le capital de l'exploitation minière et se fait rembourser par la livraison de matière première, une fois celle-ci extraite. Au bout de 2 à 3 ans, l'exploitant africain se retrouve désendetté et surtout propriétaire de la concession minière et de l'usine de production.
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Les tendances de l'or
En 2005, une once d'or valait 400 USD, aujourd'hui elle vaut 830 USD. Avant 2010, la barre des 1400 USD pourrait être cassé. Bien que l'or soit à son plus haut niveau historique depuis 25 années, il se prépare à doubler sur les 2 prochaines années.
La particularité est qu'il va monter contre toutes les devises, dollar, euro, franc suisse, sterling etc. Selon Belkhayate, «aucune autre devise au monde ne peut présenter autant de qualités que le métal jaune pour assurer la stabilité monétaire d'un pays.
Sa production est limitée, au contraire du billet vert qui est imprimé en quantité presque illimitée sans autre garantie que la crédibilité du système financier américain. Depuis 5000 ans, la seule monnaie d'échange qui a survécu et qui survivra encore c'est l'or. Il a été fortement combattu par les autorités financières américaines pour mettre un maximum de dollars dans les réserves de change des banques centrales et diminuer le plus possible leur stock d'or. Aujourd'hui, le rapport entre l'or et le pétrole est tellement tendu qu'il semble très peu probable que le dollar puisse tenir encore longtemps le niveau actuel»
« Le Fonds Mansa Moussa, qui ne s'adresse pas aux Marocains résidant au Maroc, mais aux compagnies d'assurance, aux banques, aux PME et aux sociétés de gestion de portefeuille ainsi qu'aux particuliers MRE et étrangers résidant hors du Royaume, a une particularité inédite. Il fait, de manière constante, 4% de rendement par mois », rassure El Mostafa Belkhayate. En plus de la possibilité de la diversification des produits de placement, le rendement y est sûr. Ce fonds, créé en mars 2005 sous droit canadien par Lavery de Billy pour la construction et la mise en exploitation de la mine d'or Wassoulor S.A. au Mali, a frisé la barre de 140% sur 3 ans, sachant qu'il offre un rendement minimum de 50% à l'échéance et une protection contre la baisse du cours de l'or par rapport à la date de souscription.
En d'autres mots, l'achat de 100 kilos d'or procure sur 2 ans 50 kilos de plus et même si le cours de l'or se dégrade, un minimum de rendement est garanti. D'autant que l'investissement dans le fonds or Mansa Moussa est sécurisé dans la mesure où les actifs de la mine sont transférés au Canada. En outre, le papier est reconnu par les banques suisses. « Mansa Moussa Gold Fund vend aujourd'hui un certificat de 150.000 onces d'or, déposé auprès de HSBC Genève. Un titre référencé sur Bloomberg et sur le réseau interbancaire suisse Telekurs », souligne t-il.
Le détenteur de ce certificat sera livré le 1er octobre 2011 d'un poids or fin 999.95% de 150.000 onces. Or raffiné par la plus prestigieuse raffinerie suisse. Autre volet de l'ingénierie financière de Mansa Moussa Gold Fund, il est totalement en conformité avec la loi islamique.
« Souscrire dans le fonds revient à acheter un poids or. A aucun moment, entre l'achat et la revente de la souscription, il n'y a intervention d'un quelconque taux d'intérêt », a-t-il précisé lors de la conférence de presse qu'il a tenue à Dakar à l'occasion du 11e Sommet de l'Organisation de la conférence islamique (OCI) (13 et 14 mars 2008). Cette précision a son importance, car ce fonds, bien qu'il soit ouvert à tous les investisseurs, est particulièrement destiné à la communauté islamique. Si pour le moment 90% des investisseurs qui ont souscrit à ce fonds, dédié au financement de l'exploitation aurifère en Afrique de l'Ouest sont des Français qui ont vécu en Afrique, ceci invite les investisseurs, privés ou publics, à y croire.
D'ailleurs, il est à préciser que la mise en place de la première unité traitant 1.000 tonnes de minerais par jour, construite par les sociétés canadiennes Bumigeme et ABF Mines, déjà en essai de production, a été entièrement financée par le fonds or Mansa Moussa. La deuxième usine traitant 10.000 tonnes de minerais par jour est en cours de construction. Ainsi, le principe est simple, les souscripteurs du fonds ont, d'une part, la satisfaction de contribuer à la construction d'une unité industrielle d'extraction d'or qui reste entre les mains de l'entrepreneur local et d'autre part de récupérer leur capital initial, majoré d'un rendement de 100% sur une période de 2 ans. D'ailleurs, El Mostafa Belkhayate prévoit que l'or va continuer à monter fortement sur les prochaines années et annonce même qu'on peut attendre une performance supérieure à 60% à terme. Et à lui de poursuivre que l'Afrique peut rester propriétaire de ses richesses.
Comme l'exploitation des ressources minières demande des investissements lourds, la quasi-totalité des concessions africaines ont été bradées en faveur de sociétés étrangères très puissantes. Ainsi, le fonds vient proposer une solution concrète qui peut permettre à l'Afrique de garder le contrôle sur ses richesses. Il finance l'unité de production sans entrer dans le capital de l'exploitation minière et se fait rembourser par la livraison de matière première, une fois celle-ci extraite. Au bout de 2 à 3 ans, l'exploitant africain se retrouve désendetté et surtout propriétaire de la concession minière et de l'usine de production.
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Les tendances de l'or
En 2005, une once d'or valait 400 USD, aujourd'hui elle vaut 830 USD. Avant 2010, la barre des 1400 USD pourrait être cassé. Bien que l'or soit à son plus haut niveau historique depuis 25 années, il se prépare à doubler sur les 2 prochaines années.
La particularité est qu'il va monter contre toutes les devises, dollar, euro, franc suisse, sterling etc. Selon Belkhayate, «aucune autre devise au monde ne peut présenter autant de qualités que le métal jaune pour assurer la stabilité monétaire d'un pays.
Sa production est limitée, au contraire du billet vert qui est imprimé en quantité presque illimitée sans autre garantie que la crédibilité du système financier américain. Depuis 5000 ans, la seule monnaie d'échange qui a survécu et qui survivra encore c'est l'or. Il a été fortement combattu par les autorités financières américaines pour mettre un maximum de dollars dans les réserves de change des banques centrales et diminuer le plus possible leur stock d'or. Aujourd'hui, le rapport entre l'or et le pétrole est tellement tendu qu'il semble très peu probable que le dollar puisse tenir encore longtemps le niveau actuel»
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