Tweet
L'immigration massive en Grande-Bretagne a eu "peu ou pas d'effet" positif sur l'économie, contrairement à ce qu'affirme le gouvernement travailliste, estime un rapport parlementaire rendu public mardi, qui recommande l'instauration de quotas.
"Notre conclusion générale est que les bénéfices économiques de l'immigration sont faibles ou insignifiants", écrivent les membres de la Commission des affaires économiques de la Chambre des Lords (Chambre haute du Parlement) dans un rapport intitulé "Les répercussions économiques de l'immigration".
"Les éléments disponibles suggèrent que l'immigration a eu un faible effet négatif sur les travailleurs les moins payés au Royaume-Uni et un faible effet positif sur les revenus des travailleurs les mieux payés", ajoute le texte.
Les Lords soulignent le "danger précis" que l'immigration ait accru la demande de logements, poussant les prix de l'immobilier à la hausse. Le rapport recommande en conséquence l'instauration d'un quota d'immigrés.
Ces conclusions vont à l'encontre de la position du gouvernement travailliste de Gordon Brown.
Lors de sa conférence de presse mensuelle à Downing Street, le Premier ministre a déclaré que "la plupart des gens de la City de Londres savent qu'ils ont bénéficié de façon importante" de l'immigration.
"Il ne s'agit pas seulement de l'afflux d'investissements qui vient des compagnies internationales, mais du nombre de travailleurs clefs qui viennent les rejoindre et apportent une importante contribution à l'économie britannique", a-t-il relevé.
Cependant le gouvernement britannique "veut atteindre un juste équilibre entre cela et bien sûr les pressions exercées sur l'économie", a précisé le Premier ministre.
Selon le gouvernement, pour 2006 seulement, l'implantation d'étrangers en Grande-Bretagne a ajouté six milliards de livres (7,6 milliards d'euros) au Produit intérieur brut (PIB).
L'opposition conservatrice estime en revanche que l'afflux d'immigrés (1,5 million depuis 1997) met à rude épreuve les services publics et a accru les prix de l'immobilier, rendant plus difficile l'accès au logement. Les Tories préconisent également de limiter le nombre d'immigrés.
Le ministre de l'Immigration Liam Byrne, interrogé mardi matin sur la radio BBC 4, a répété l'opposition du gouvernement à des quotas, soulignant sa préférence pour un système de points, comme en Australie, pour n'accepter que les plus brillants. Ce système est en cours d'implantation.
"L'immigration apporte de l'argent à l'économie... L'immigration est bonne pour nous", a déclaré M. Byrne sur la BBC.
Selon une étude du cabinet Ernst & Young, publiée en décembre, la croissance britannique serait amputée d'un quart si l'immigration devait cesser.
(©AFP / 01 avril 2008)
"Notre conclusion générale est que les bénéfices économiques de l'immigration sont faibles ou insignifiants", écrivent les membres de la Commission des affaires économiques de la Chambre des Lords (Chambre haute du Parlement) dans un rapport intitulé "Les répercussions économiques de l'immigration".
"Les éléments disponibles suggèrent que l'immigration a eu un faible effet négatif sur les travailleurs les moins payés au Royaume-Uni et un faible effet positif sur les revenus des travailleurs les mieux payés", ajoute le texte.
Les Lords soulignent le "danger précis" que l'immigration ait accru la demande de logements, poussant les prix de l'immobilier à la hausse. Le rapport recommande en conséquence l'instauration d'un quota d'immigrés.
Ces conclusions vont à l'encontre de la position du gouvernement travailliste de Gordon Brown.
Lors de sa conférence de presse mensuelle à Downing Street, le Premier ministre a déclaré que "la plupart des gens de la City de Londres savent qu'ils ont bénéficié de façon importante" de l'immigration.
"Il ne s'agit pas seulement de l'afflux d'investissements qui vient des compagnies internationales, mais du nombre de travailleurs clefs qui viennent les rejoindre et apportent une importante contribution à l'économie britannique", a-t-il relevé.
Cependant le gouvernement britannique "veut atteindre un juste équilibre entre cela et bien sûr les pressions exercées sur l'économie", a précisé le Premier ministre.
Selon le gouvernement, pour 2006 seulement, l'implantation d'étrangers en Grande-Bretagne a ajouté six milliards de livres (7,6 milliards d'euros) au Produit intérieur brut (PIB).
L'opposition conservatrice estime en revanche que l'afflux d'immigrés (1,5 million depuis 1997) met à rude épreuve les services publics et a accru les prix de l'immobilier, rendant plus difficile l'accès au logement. Les Tories préconisent également de limiter le nombre d'immigrés.
Le ministre de l'Immigration Liam Byrne, interrogé mardi matin sur la radio BBC 4, a répété l'opposition du gouvernement à des quotas, soulignant sa préférence pour un système de points, comme en Australie, pour n'accepter que les plus brillants. Ce système est en cours d'implantation.
"L'immigration apporte de l'argent à l'économie... L'immigration est bonne pour nous", a déclaré M. Byrne sur la BBC.
Selon une étude du cabinet Ernst & Young, publiée en décembre, la croissance britannique serait amputée d'un quart si l'immigration devait cesser.
(©AFP / 01 avril 2008)