Imazighen (les Berbères) exigent la libération inconditionnelles des détenus du mouvement amazigh au Maroc lors d’un grand rassemblement à Trocadéro le samedi 29 mars 2008.
Des centaines de manifestants venant de France, d’Espagne et d’Allemagne ont répondu présent à l’appel lancé par quatre organisations amazighes à savoir Azal, Tamaynutfrance, Tamazgha et Tiwizi59.
Le rassemblement qui a eu lieu au parvis des droits de l’homme au Trocadéro, samedi 29 mars 2008 à partir de 15h, était une occasion pour imazighen de France et ceux d’Europe en générale de sensibiliser l’opinion française et internationale de la situation tragique dans laquelle se trouve la population amazighe en Maroc.
En effet, la politique de marginalisation pratiquée par l’Etal marocain à l’encontre de l’amazighité en tant que culture, identité et environnement socio-économique, n’a pas réussi à déraciner imazighen. En revanche, ces derniers sont de plus en plus conscients de leur identité. Ils ont décidé de prendre en main leur propre destin, malgré la répression aveugle et démesurée du gouvernement marocain. Il faut noter qu’une dizaines de personnes ont été condamnées par des tribunaux marocains à des peines allant d’un an à six ans de prison ferme, suite à des manifestations pacifiques dans la région de Dades et Boumalen.
Lors de ce rassemblement les responsables associatifs ont pris la parole pour dénoncer l’acharnement contre imazighen et revendiquer en parallèle la libération immédiate des détenus amazighs.
Les familles des victimes ont eu également droit à des prises de parole, ils ont exposé leur souffrance tout en remerciant les manifestants d’avoir exprimé leur soutien.
« Le pays qui emprisonne sa jeunesse ne progresse pas » des propos prononcés pas Farhat Mhani, président du mouvement pour l’autonomie de la Kabylie, d’après lui l’Etat marocain fait fausse route en arrêtant les militants.
Le collectif citoyens amazigh nord africain n’a pas manqué l’occasion pour dénoncer les politique anti-amazigh adoptées par le Niger et le mali contre les touaregs, par l’Algérie contre les kabyles et le Maroc contre la population de Dades et Boumalen.
La chaine de télévision berbère-Tv à interviewé Hamid belkacem de l’association Azal, hassan oubrahim de l’association tiwizi59, Farkal de tamazigha et Ali Idaissa de tamaynutfrance ainsi que d’autres manifestants. Tous, ont réclamé la libération inconditionnelle des militants amazighs au Maroc.
Aljazeera, la chaine d’information arabophone a interviewé à son tour des responsables associatifs et des manifestants dont Hamid belkacem qui a accusé l’Etat marocain de manipuler l’opinion et les institutions internationales.
Ce rassemblement est une démonstration de force en faveur des organisateurs. Il reste à savoir si le gouvernement marocain prendra en considération les exigences du mouvement amazigh.
Des centaines de manifestants venant de France, d’Espagne et d’Allemagne ont répondu présent à l’appel lancé par quatre organisations amazighes à savoir Azal, Tamaynutfrance, Tamazgha et Tiwizi59.
Le rassemblement qui a eu lieu au parvis des droits de l’homme au Trocadéro, samedi 29 mars 2008 à partir de 15h, était une occasion pour imazighen de France et ceux d’Europe en générale de sensibiliser l’opinion française et internationale de la situation tragique dans laquelle se trouve la population amazighe en Maroc.
En effet, la politique de marginalisation pratiquée par l’Etal marocain à l’encontre de l’amazighité en tant que culture, identité et environnement socio-économique, n’a pas réussi à déraciner imazighen. En revanche, ces derniers sont de plus en plus conscients de leur identité. Ils ont décidé de prendre en main leur propre destin, malgré la répression aveugle et démesurée du gouvernement marocain. Il faut noter qu’une dizaines de personnes ont été condamnées par des tribunaux marocains à des peines allant d’un an à six ans de prison ferme, suite à des manifestations pacifiques dans la région de Dades et Boumalen.
Lors de ce rassemblement les responsables associatifs ont pris la parole pour dénoncer l’acharnement contre imazighen et revendiquer en parallèle la libération immédiate des détenus amazighs.
Les familles des victimes ont eu également droit à des prises de parole, ils ont exposé leur souffrance tout en remerciant les manifestants d’avoir exprimé leur soutien.
« Le pays qui emprisonne sa jeunesse ne progresse pas » des propos prononcés pas Farhat Mhani, président du mouvement pour l’autonomie de la Kabylie, d’après lui l’Etat marocain fait fausse route en arrêtant les militants.
Le collectif citoyens amazigh nord africain n’a pas manqué l’occasion pour dénoncer les politique anti-amazigh adoptées par le Niger et le mali contre les touaregs, par l’Algérie contre les kabyles et le Maroc contre la population de Dades et Boumalen.
La chaine de télévision berbère-Tv à interviewé Hamid belkacem de l’association Azal, hassan oubrahim de l’association tiwizi59, Farkal de tamazigha et Ali Idaissa de tamaynutfrance ainsi que d’autres manifestants. Tous, ont réclamé la libération inconditionnelle des militants amazighs au Maroc.
Aljazeera, la chaine d’information arabophone a interviewé à son tour des responsables associatifs et des manifestants dont Hamid belkacem qui a accusé l’Etat marocain de manipuler l’opinion et les institutions internationales.
Ce rassemblement est une démonstration de force en faveur des organisateurs. Il reste à savoir si le gouvernement marocain prendra en considération les exigences du mouvement amazigh.
Commentaire