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POITIERS.
Le Futuroscope de Poitiers propose cette année d'imaginer les animaux qui pourraient peupler la terre dans quelques millions d'années grâce à la technologie de la "réalité augmentée", utilisée pour la première fois dans le domaine du divertissement.
Assis dans un véhicules de quatre places, équipés de jumelles de "réalité augmentée" et d'un bracelet-capteur, les visiteurs participent à un safari interactif au cours duquel ils découvrent à quoi pourraient ressembler la terre et ses animaux dans 5, 100 et 200 millions d'années.
Ils "traversent des décors reconstituant les habitats de la planète tels qu'ils pourraient évoluer: steppe, vallée marécageuse, fonds marins, jungle. Grâce aux jumelles et au bracelet-capteur, ils voient bouger en 3D les animaux qui pourraient peupler la planète", raconte Dominique Hummel, président du directoire de la société d'économie mixte locale (SEML) qui gère le parc de loisirs.
L'environnement et les animaux représentés par cette attraction, ouverte au public le 5 avril, sont le résultat d'une théorie développée par des scientifiques britanniques à partir de l'évolution tectonique des plaques, du climat et des capacités de résistance de la faune.
Les visiteurs découvrent douze animaux comme le tortunosaure qui pourrait devenir, dans 100 millions d'années, le plus gros animal terrestre n'ayant jamais existé avec une hauteur de 7 m et un poids de 120 tonnes. Apparaissent aussi le grand planeur bleu, doté de deux paires d'ailes de 15 mètres d'envergure, ou, dans 200 millions d'années, le calmar arc-en-ciel avec un corps de 20 mètres et ses huit bras de 20 mètres.
Issue de la recherche et des applications militaires et scientifiques, la "réalité augmentée" intègre, pour la première fois au monde, le domaine du divertissement. Une caméra intégrée aux jumelles filme le décor observé et sur le film un ordinateur incruste des animaux virtuels en 3D. Grâce au bracelet, capteur de mouvements, les visiteurs peuvent communiquer et interagir avec les animaux, rappelant le film à succès de Steven Spielberg "Jurassic Park".
Cette technologie est déjà utilisée en médecine (opérations), dans l'industrie automobile (ergonomie de conduite), aéronautique (profils d'ailes, instruments), en architecture et dans le tourisme (présentation de scénarii différents suivant les lieux traversés).
Avec les "Animaux du futur", le Futuroscope "poursuit sa stratégie de renouvellement, fondée sur la qualité et la créativité avec des attractions qui s'adressent à tous", se félicite Dominique Hummel.
Le Futuroscope a renoué avec les bénéfices en 2007, l'année de ses 20 ans. Il a enregistré 1,6 million de visiteurs (200.000 de plus qu'en 2006), et réalisé un chiffre d'affaires de près de 70 millions d'euros (+ 10 M), pour un bénéfice de plus d'1,5 M.
Pour sa nouvelle saison, il propose également comme nouveautés la Citadelle du Vertige, qui invite le visiteur à se glisser dans la peau d'un héros de BD, Laponie Express, le Meilleur du Dynamique et Dinosaures.
Par Didier Beynac.
Sources: AFP.
Le Futuroscope de Poitiers propose cette année d'imaginer les animaux qui pourraient peupler la terre dans quelques millions d'années grâce à la technologie de la "réalité augmentée", utilisée pour la première fois dans le domaine du divertissement.
Assis dans un véhicules de quatre places, équipés de jumelles de "réalité augmentée" et d'un bracelet-capteur, les visiteurs participent à un safari interactif au cours duquel ils découvrent à quoi pourraient ressembler la terre et ses animaux dans 5, 100 et 200 millions d'années.
Ils "traversent des décors reconstituant les habitats de la planète tels qu'ils pourraient évoluer: steppe, vallée marécageuse, fonds marins, jungle. Grâce aux jumelles et au bracelet-capteur, ils voient bouger en 3D les animaux qui pourraient peupler la planète", raconte Dominique Hummel, président du directoire de la société d'économie mixte locale (SEML) qui gère le parc de loisirs.
L'environnement et les animaux représentés par cette attraction, ouverte au public le 5 avril, sont le résultat d'une théorie développée par des scientifiques britanniques à partir de l'évolution tectonique des plaques, du climat et des capacités de résistance de la faune.
Les visiteurs découvrent douze animaux comme le tortunosaure qui pourrait devenir, dans 100 millions d'années, le plus gros animal terrestre n'ayant jamais existé avec une hauteur de 7 m et un poids de 120 tonnes. Apparaissent aussi le grand planeur bleu, doté de deux paires d'ailes de 15 mètres d'envergure, ou, dans 200 millions d'années, le calmar arc-en-ciel avec un corps de 20 mètres et ses huit bras de 20 mètres.
Issue de la recherche et des applications militaires et scientifiques, la "réalité augmentée" intègre, pour la première fois au monde, le domaine du divertissement. Une caméra intégrée aux jumelles filme le décor observé et sur le film un ordinateur incruste des animaux virtuels en 3D. Grâce au bracelet, capteur de mouvements, les visiteurs peuvent communiquer et interagir avec les animaux, rappelant le film à succès de Steven Spielberg "Jurassic Park".
Cette technologie est déjà utilisée en médecine (opérations), dans l'industrie automobile (ergonomie de conduite), aéronautique (profils d'ailes, instruments), en architecture et dans le tourisme (présentation de scénarii différents suivant les lieux traversés).
Avec les "Animaux du futur", le Futuroscope "poursuit sa stratégie de renouvellement, fondée sur la qualité et la créativité avec des attractions qui s'adressent à tous", se félicite Dominique Hummel.
Le Futuroscope a renoué avec les bénéfices en 2007, l'année de ses 20 ans. Il a enregistré 1,6 million de visiteurs (200.000 de plus qu'en 2006), et réalisé un chiffre d'affaires de près de 70 millions d'euros (+ 10 M), pour un bénéfice de plus d'1,5 M.
Pour sa nouvelle saison, il propose également comme nouveautés la Citadelle du Vertige, qui invite le visiteur à se glisser dans la peau d'un héros de BD, Laponie Express, le Meilleur du Dynamique et Dinosaures.
Par Didier Beynac.
Sources: AFP.