Pour la troisième fois, le Fond monétaire international (FMI) revoit à la baisse ses prévisions de croissance mondiale pour 2008. Selon l'agence Bloomberg, l'institution table désormais sur une hausse du produit intérieur brut de 3,7% cette année. En janvier, il anticipait encore un rythme de 4,1%, en juillet de 5,2%.
"Le choc financier, né de la crise du marché des "subprimes" en août 2007, a pris rapidement de l'ampleur, a eu des conséquences non prévues, et a infligé des dommages importants sur les marchés et les institutions au coeur du système financier", explique le FMI.
Dans ce contexte, l'organisation estime à 25% le risque de voir le taux de croissance pour 2008 et 2009 s'élever à 3%, voire moins. Un rythme , selon le Fond, qui équivaut à une récession mondiale.
Les Etats-Unis sont particulièrement touchés par le ralentissement. Le FMI parle de la pire crise financière depuis la grande dépression des années 30. Il anticipe une croissance de 0,5% seulement en 2008, soit 1 point de pourcentage de moins qu'en janvier, et de 0,6% en 2009.
La zone euro devrait être moins affectée. Le PIB augmenterait de 1,3% e 2008, au lieu de 1,6%. Mais le ralentissement paraît inévitable. "La Banque centrale européenne peut maintenant assouplir sa politique monétaire", affirme le FMI. Inquiète des pressions inflationnistes, la BCE a préféré jusqu'ici le statu quo et maintient ses taux d'intérêt à 4%, à l'inverse de son homologue américaine, la Fed, engagée dans une baisse agressive de ses taux.
Par Les Echos
"Le choc financier, né de la crise du marché des "subprimes" en août 2007, a pris rapidement de l'ampleur, a eu des conséquences non prévues, et a infligé des dommages importants sur les marchés et les institutions au coeur du système financier", explique le FMI.
Dans ce contexte, l'organisation estime à 25% le risque de voir le taux de croissance pour 2008 et 2009 s'élever à 3%, voire moins. Un rythme , selon le Fond, qui équivaut à une récession mondiale.
Les Etats-Unis sont particulièrement touchés par le ralentissement. Le FMI parle de la pire crise financière depuis la grande dépression des années 30. Il anticipe une croissance de 0,5% seulement en 2008, soit 1 point de pourcentage de moins qu'en janvier, et de 0,6% en 2009.
La zone euro devrait être moins affectée. Le PIB augmenterait de 1,3% e 2008, au lieu de 1,6%. Mais le ralentissement paraît inévitable. "La Banque centrale européenne peut maintenant assouplir sa politique monétaire", affirme le FMI. Inquiète des pressions inflationnistes, la BCE a préféré jusqu'ici le statu quo et maintient ses taux d'intérêt à 4%, à l'inverse de son homologue américaine, la Fed, engagée dans une baisse agressive de ses taux.
Par Les Echos