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«Il est de plus en plus clair que l'essentiel de la vague actuelle de répression se produit non pas malgré les Jeux mais à cause des Jeux», dénonce Amnesty. Un constat à contre-courant de ceux qui espèrent une évolution de la Chine grâce aux JO. L'organisation de défense des droits de l'Homme tire la sonnette d'alarme mardi, dans un rapport qui met en lumière, bien au contraire, une aggravation de la répression à l'encontre des défenseurs des droits de l'Homme en Chine.
A Pékin et autour, les autorités chinoises ont imposé le silence et emprisonné des activistes pacifiques dans un «nettoyage» préalable aux jeux, dénonce ainsi le rapport. «Ces actions mettent en doute le sérieux des intentions des autorités chinoises d'améliorer les droits de l'Homme à l'approche des jeux Olympiques», souligne Irene Khan, secrétaire générale d'Amnesty.
«Une conspiration du silence»
Le rapport s'intitule «Le compte à rebours olympique - la répression des activistes menace le bilan des jeux Olympiques». Et se fait accusateur : les politiques et le Comité international olympique (CIO) risquent de participer à «une conspiration du silence» s'ils ne s'expriment pas contre cette répression. Un silence qui pourrait être interprêté, selon l'organisation, comme «un soutien tacite».
En réponse à Amnesty, le CIO a réitéré sa conception des JO vecteur d'évolution : «Nous croyons que les jeux Olympiques sont un catalyseur pour le changement (...) les jeux sont une force pour le bien, pas une panacée pour tous les maux». Et souligné sa neutralité, en précisant que son rôle n'est pas de «contrôler les droits de l'Homme ou de faire pression sur les gouvernements pour obtenir des changements sociaux, économiques ou politiques».
Dans un rapport distinct consacré uniquement au Tibet, Amnesty appelle à la libération des manifestants pacifiques, à la divulgation des détails concernant le bilan des manifestations et demande à la Chine de prendre en considération leurs causes sous-jacentes.
Par Le Figaro
A Pékin et autour, les autorités chinoises ont imposé le silence et emprisonné des activistes pacifiques dans un «nettoyage» préalable aux jeux, dénonce ainsi le rapport. «Ces actions mettent en doute le sérieux des intentions des autorités chinoises d'améliorer les droits de l'Homme à l'approche des jeux Olympiques», souligne Irene Khan, secrétaire générale d'Amnesty.
«Une conspiration du silence»
Le rapport s'intitule «Le compte à rebours olympique - la répression des activistes menace le bilan des jeux Olympiques». Et se fait accusateur : les politiques et le Comité international olympique (CIO) risquent de participer à «une conspiration du silence» s'ils ne s'expriment pas contre cette répression. Un silence qui pourrait être interprêté, selon l'organisation, comme «un soutien tacite».
En réponse à Amnesty, le CIO a réitéré sa conception des JO vecteur d'évolution : «Nous croyons que les jeux Olympiques sont un catalyseur pour le changement (...) les jeux sont une force pour le bien, pas une panacée pour tous les maux». Et souligné sa neutralité, en précisant que son rôle n'est pas de «contrôler les droits de l'Homme ou de faire pression sur les gouvernements pour obtenir des changements sociaux, économiques ou politiques».
Dans un rapport distinct consacré uniquement au Tibet, Amnesty appelle à la libération des manifestants pacifiques, à la divulgation des détails concernant le bilan des manifestations et demande à la Chine de prendre en considération leurs causes sous-jacentes.
Par Le Figaro
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