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En Algérie, l'Etablissement national de navigation aérienne (ENNA) compte se doter dans les deux prochaines années, de 13 nouveaux radars pour renforcer la couverture de surveillance aérienne, notamment dans le sud du pays, suite aux insuffisances constatées, a indiqué mardi, le Directeur général de cet établissement, M. Hocine Benchaâbane.
Ce grand projet, qui s'inscrit dans le cadre du développement de la gestion de l'espace aérien national, connaît un début d'exécution par le lancement au mois de mars dernier d'un appel d'offres international, a-t-il souligné dans un entretien à l'APS.
Ces radars viendront renforcer les cinq autres déjà existants, implantés dans cinq wilayas du pays à savoir Alger, Oran, El-Bayadh, Annaba et El-Goléa, tous liés au centre de contrôle régional de Oued Smar (Alger)», a-t-il dit. Pour le DG de l'ENNA, ces appareils sont d'une «très grande utilité» pour les contrôleurs, dans la mesure où ils leur permettront de visualiser et diriger les mouvements des aéronefs qui traversent la sphère algérienne du sud au nord (venant d'Europe vers l'Afrique et vice-versa), tout en leur garantissant des accès sûrs. «A travers ce projet, la couverture du territoire national peut atteindre 90 % du trafic, alors qu'actuellement elle ne dépasse pas les 60 %», a précisé M. Benchaâbane. D'autre part, deux «pseudos-radars» (système satellitaire par automatique dépendant surveillance-ADS), qui permettent la surveillance automatique de la position réelle de l'avion et qui sont utilisés actuellement dans le grand Sud, seront installés dans une petite région d'ombre à l'extrême sud-ouest du pays, afin d'obtenir des images calculées et pouvoir y faire face, a-t-il relevé.
Ce projet permettra de réaliser un autre centre de contrôle basé à Tamanrasset pour prendre en charge le trafic du grand Sud, au-delà de Hassi Messaoud jusqu'à la limite de l'extrême Sud algérien, a-t-il également indiqué. Ces deux centres auront à oeuvrer en étroite collaboration pour pouvoir pallier aux éventuels problèmes que l'un d'eux peut rencontrer et permettre par conséquent à l'autre d'assurer la continuité des missions dont ils ont la charge. Grâce à ce projet, l'ENNA souhaite la mise à niveau du centre de contrôle régional d'Alger qui bénéficiera de deux radars supplémentaires parmi les 13 cités, selon le DG de cet établissement. L'établissement entend par ailleurs étudier la possibilité de fructifier l'axe aérien reliant le Moyen-Orient aux Iles Canaries et revoir la possibilité d'aménager ce couloir aérien, tout en équipant le volet sécuritaire, ce qui lui permettra, à l'établissement, a-t-il dit, d'augmenter son chiffre d'affaires qui a atteint six milliards de DA». D'autre part, l'établissement vient de signer un contrat avec la société américaine CESSNA pour l'acquisition d'un avion-laboratoire équipé d'un Système automatique d'inspection et de calibrage en vol. Cet appareil remplacera dès la fin 2009 le H 125-700, avion actuel de calibrage ayant 27 ans d'âge.
D'ici la fin de l'été, l'ENNA va se doter également d'un premier radar de surveillance de surface, en vue d'assurer, à la fois, le contrôle des aéronefs et des véhicules qui circulent sur l'aire de manoeuvre pour gérer le trafic et les conditions climatiques.
Par Le Quotidien d'Oran
Ce grand projet, qui s'inscrit dans le cadre du développement de la gestion de l'espace aérien national, connaît un début d'exécution par le lancement au mois de mars dernier d'un appel d'offres international, a-t-il souligné dans un entretien à l'APS.
Ces radars viendront renforcer les cinq autres déjà existants, implantés dans cinq wilayas du pays à savoir Alger, Oran, El-Bayadh, Annaba et El-Goléa, tous liés au centre de contrôle régional de Oued Smar (Alger)», a-t-il dit. Pour le DG de l'ENNA, ces appareils sont d'une «très grande utilité» pour les contrôleurs, dans la mesure où ils leur permettront de visualiser et diriger les mouvements des aéronefs qui traversent la sphère algérienne du sud au nord (venant d'Europe vers l'Afrique et vice-versa), tout en leur garantissant des accès sûrs. «A travers ce projet, la couverture du territoire national peut atteindre 90 % du trafic, alors qu'actuellement elle ne dépasse pas les 60 %», a précisé M. Benchaâbane. D'autre part, deux «pseudos-radars» (système satellitaire par automatique dépendant surveillance-ADS), qui permettent la surveillance automatique de la position réelle de l'avion et qui sont utilisés actuellement dans le grand Sud, seront installés dans une petite région d'ombre à l'extrême sud-ouest du pays, afin d'obtenir des images calculées et pouvoir y faire face, a-t-il relevé.
Ce projet permettra de réaliser un autre centre de contrôle basé à Tamanrasset pour prendre en charge le trafic du grand Sud, au-delà de Hassi Messaoud jusqu'à la limite de l'extrême Sud algérien, a-t-il également indiqué. Ces deux centres auront à oeuvrer en étroite collaboration pour pouvoir pallier aux éventuels problèmes que l'un d'eux peut rencontrer et permettre par conséquent à l'autre d'assurer la continuité des missions dont ils ont la charge. Grâce à ce projet, l'ENNA souhaite la mise à niveau du centre de contrôle régional d'Alger qui bénéficiera de deux radars supplémentaires parmi les 13 cités, selon le DG de cet établissement. L'établissement entend par ailleurs étudier la possibilité de fructifier l'axe aérien reliant le Moyen-Orient aux Iles Canaries et revoir la possibilité d'aménager ce couloir aérien, tout en équipant le volet sécuritaire, ce qui lui permettra, à l'établissement, a-t-il dit, d'augmenter son chiffre d'affaires qui a atteint six milliards de DA». D'autre part, l'établissement vient de signer un contrat avec la société américaine CESSNA pour l'acquisition d'un avion-laboratoire équipé d'un Système automatique d'inspection et de calibrage en vol. Cet appareil remplacera dès la fin 2009 le H 125-700, avion actuel de calibrage ayant 27 ans d'âge.
D'ici la fin de l'été, l'ENNA va se doter également d'un premier radar de surveillance de surface, en vue d'assurer, à la fois, le contrôle des aéronefs et des véhicules qui circulent sur l'aire de manoeuvre pour gérer le trafic et les conditions climatiques.
Par Le Quotidien d'Oran
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