Le chef de l'Etat algérien, Abdelaziz Bouteflika, s'en est pris à nouveau, dimanche 3 juillet, aux "nostalgiques d'une Algérie colonisée" qu'il a assuré de "son plus grand mépris" dans leur tentative de "perversions de l'Histoire". Dans un discours prononcé devant des officiers et rapporté par l'agence de presse algérienne, le président a ajouté : "Nous tenons à dire que nous avons acquis suffisamment de maturité dans cette lutte [en faveur de l'indépendance nationale] pour savoir accueillir avec sang-froid ces tentatives pitoyables de falsification de l'Histoire" .
Le président faisait allusion à une loi française votée en février 2005. Celle-ci préconise, entre autres, que les programmes scolaires "reconnaissent, en particulier, le rôle positif de la présence française outre-mer, notamment en Afrique du Nord". La loi recommande, par ailleurs, que les ouvrages scolaires "accordent à l'Histoire et aux sacrifices des combattants de l'armée française issus de ces territoires [les harkis] la place éminente à laquelle ils ont droit". Dans l'histoire officielle algérienne, les harkis sont considérés comme des traites à leur patrie. (...)
Trois jours auparavant, à Tlemcen, dans l'ouest du pays, le président algérien estimait qu'il était "difficile de ne pas être révolté" par la loi française qui "représente une cécité mentale confinant au négationnisme et au révisionnisme" . Le colonialisme, avait-il ajouté, constitue l'"un des plus grands crimes contre l'humanité que l'Histoire a connus".(...)
Les récriminations algériennes ont trouvé un écho en France. Si, dès le vote de la loi de février, des intellectuels avaient dénoncé dans la presse, un "mensonge officiel sur des crimes, sur des massacres allant parfois jusqu'au génocide" , à droite, des voix s'élèvent pour dénoncer les propos "insupportables" du président Bouteflika.
La suite à lire Le président algérien accuse la France de "cécité mentale"
Le président faisait allusion à une loi française votée en février 2005. Celle-ci préconise, entre autres, que les programmes scolaires "reconnaissent, en particulier, le rôle positif de la présence française outre-mer, notamment en Afrique du Nord". La loi recommande, par ailleurs, que les ouvrages scolaires "accordent à l'Histoire et aux sacrifices des combattants de l'armée française issus de ces territoires [les harkis] la place éminente à laquelle ils ont droit". Dans l'histoire officielle algérienne, les harkis sont considérés comme des traites à leur patrie. (...)
Trois jours auparavant, à Tlemcen, dans l'ouest du pays, le président algérien estimait qu'il était "difficile de ne pas être révolté" par la loi française qui "représente une cécité mentale confinant au négationnisme et au révisionnisme" . Le colonialisme, avait-il ajouté, constitue l'"un des plus grands crimes contre l'humanité que l'Histoire a connus".(...)
Les récriminations algériennes ont trouvé un écho en France. Si, dès le vote de la loi de février, des intellectuels avaient dénoncé dans la presse, un "mensonge officiel sur des crimes, sur des massacres allant parfois jusqu'au génocide" , à droite, des voix s'élèvent pour dénoncer les propos "insupportables" du président Bouteflika.
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A la veille de l'anniversaire de l'Indépendance de l'Algérie ,et alors que doit bientot etre signé le Traité d'amitié entre la France et l'Algérie ce texte de Loi est comme un pavé jeté dans la mare et jamais il n'aurait dus etre voté .
Je ne comprend pas d'ailleurs le silence des autres pays victimes du colonialisme.
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