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L’équipe béjaouie n’a rien à perdre en défiant le tenant du trophée.
La JSM Béjaïa est placée au-devant d’un challenge que peu de gens lui prédisaient au moment de son engagement dans la Coupe de la Confédération africaine: battre le tenant du trophée et se qualifier à ses dépens pour le prochain tour de la compétition. Il aurait été, en effet, bien prétentieux, quand le tirage au sort avait été effectué, de penser, un seul instant, qu’un novice comme le club béjaoui pouvait gêner un club aussi puissant, aussi expérimenté que le CS Sfaxien, finaliste de la Ligue des champions en 2006 et vainqueur de la Coupe de la CAF en 2007. Ceci pour le palmarès africain. Car il faut ajouter des titres arabes, à savoir la victoire en Ligue des champions en 2005 et finaliste de la même épreuve en 2006. Il ne se trouve pas un seul club en Algérie qui peut se targuer d’un tel palmarès.
D’ailleurs, l’histoire récente a montré que les clubs algériens qui se sont frottés au club sfaxien se sont tous cassés les dents. Certes, en Coupe arabe, en 2005, le Mouloudia d’Alger l’avait emporté 2-1 à Alger mais à Sfax il avait pris une sacrée leçon (défaite 4-0). En Ligue des champions africaine, en 2006, la JS Kabylie avait cédé par deux fois devant le CSS tant à Alger qu’à Sfax (2-1 et 3-0).
Imaginez alors un club comme la JSMB, qui fait ses premiers pas dans une compétition internationale, qui ose défier ce grand d’Afrique et du monde arabe. Tous les pronostics tendent, évidemment, vers une qualification aisée des Tunisiens même si ceux-ci sont en proie au doute, en ce moment, dû à certains problèmes avec la Ligue nationale tunisienne de football.
Le 22 mars dernier, à Sfax, la JSMB faisait son entrée dans la compétition dans le stade Taïeb M’hiri de Sfax face à un adversaire qui voulait se racheter aux yeux de ses supporters. Ceux qui avaient cru que les Béjaouis étaient destinés à encaisser une lourde défaite avaient dû ravaler leur salive. Bien que dominés, les Vert et Rouge n’avaient jamais cédé à l’affolement et avaient tenu tête au tenant du titre qui ne s’était contenté que d’une courte victoire sur le score de 1 but à 0. C’est dire que, demain, au stade de l’Unité maghrébine les Béjaouis entreront sur le terrain avec la certitude que la qualification pour le prochain tour est possible. Cette certitude, provoquée par le bon résultat de Sfax, s’est trouvée renforcée par la sortie victorieuse en championnat, de lundi dernier, face au WA Tlemcen. Ce succès est venu rassurer toute la famille des Vert et Rouge qui craignait de voir son équipe rétrogradée en division 2 en fin de saison. Désormais, le maintien est à portée de main de la formation béjaouie ce qui va lui permettre d’aborder le rendez-vous de demain avec un esprit plus libéré.
D’autant que l’infirmerie du club se vide et que tous les joueurs sont prêts pour ce match. Un casse-tête pour l’entraîneur, El Hadi Khezzar, qui devra, toutefois, se passer des services de son homme du milieu Derrahi, qui a pris un carton rouge à Sfax.
De leur côté, les Sfaxiens, qui arrivent aujourd’hui à Béjaïa, par avion spécial, pour en repartir demain après le match, pourraient être handicapés par l’absence de leur défenseur Gharbi et de leur attaquant Maaouian, tous deux blessés alors que le Congolais Lissadissou est incertain. Toujours est-il que le CSS prend toutes ses précautions pour ce rendez-vous puisqu’il est entré en stage bloqué dans un hôtel de Sfax lundi dernier. Le club tunisien, qui déplacera une vingtaine de joueurs, sait, en tout cas, qu’il joue gros face à une équipe béjaouie qui n’a rien à perdre dans l’affaire.
Ahmed ACHOUR
La JSM Béjaïa est placée au-devant d’un challenge que peu de gens lui prédisaient au moment de son engagement dans la Coupe de la Confédération africaine: battre le tenant du trophée et se qualifier à ses dépens pour le prochain tour de la compétition. Il aurait été, en effet, bien prétentieux, quand le tirage au sort avait été effectué, de penser, un seul instant, qu’un novice comme le club béjaoui pouvait gêner un club aussi puissant, aussi expérimenté que le CS Sfaxien, finaliste de la Ligue des champions en 2006 et vainqueur de la Coupe de la CAF en 2007. Ceci pour le palmarès africain. Car il faut ajouter des titres arabes, à savoir la victoire en Ligue des champions en 2005 et finaliste de la même épreuve en 2006. Il ne se trouve pas un seul club en Algérie qui peut se targuer d’un tel palmarès.
D’ailleurs, l’histoire récente a montré que les clubs algériens qui se sont frottés au club sfaxien se sont tous cassés les dents. Certes, en Coupe arabe, en 2005, le Mouloudia d’Alger l’avait emporté 2-1 à Alger mais à Sfax il avait pris une sacrée leçon (défaite 4-0). En Ligue des champions africaine, en 2006, la JS Kabylie avait cédé par deux fois devant le CSS tant à Alger qu’à Sfax (2-1 et 3-0).
Imaginez alors un club comme la JSMB, qui fait ses premiers pas dans une compétition internationale, qui ose défier ce grand d’Afrique et du monde arabe. Tous les pronostics tendent, évidemment, vers une qualification aisée des Tunisiens même si ceux-ci sont en proie au doute, en ce moment, dû à certains problèmes avec la Ligue nationale tunisienne de football.
Le 22 mars dernier, à Sfax, la JSMB faisait son entrée dans la compétition dans le stade Taïeb M’hiri de Sfax face à un adversaire qui voulait se racheter aux yeux de ses supporters. Ceux qui avaient cru que les Béjaouis étaient destinés à encaisser une lourde défaite avaient dû ravaler leur salive. Bien que dominés, les Vert et Rouge n’avaient jamais cédé à l’affolement et avaient tenu tête au tenant du titre qui ne s’était contenté que d’une courte victoire sur le score de 1 but à 0. C’est dire que, demain, au stade de l’Unité maghrébine les Béjaouis entreront sur le terrain avec la certitude que la qualification pour le prochain tour est possible. Cette certitude, provoquée par le bon résultat de Sfax, s’est trouvée renforcée par la sortie victorieuse en championnat, de lundi dernier, face au WA Tlemcen. Ce succès est venu rassurer toute la famille des Vert et Rouge qui craignait de voir son équipe rétrogradée en division 2 en fin de saison. Désormais, le maintien est à portée de main de la formation béjaouie ce qui va lui permettre d’aborder le rendez-vous de demain avec un esprit plus libéré.
D’autant que l’infirmerie du club se vide et que tous les joueurs sont prêts pour ce match. Un casse-tête pour l’entraîneur, El Hadi Khezzar, qui devra, toutefois, se passer des services de son homme du milieu Derrahi, qui a pris un carton rouge à Sfax.
De leur côté, les Sfaxiens, qui arrivent aujourd’hui à Béjaïa, par avion spécial, pour en repartir demain après le match, pourraient être handicapés par l’absence de leur défenseur Gharbi et de leur attaquant Maaouian, tous deux blessés alors que le Congolais Lissadissou est incertain. Toujours est-il que le CSS prend toutes ses précautions pour ce rendez-vous puisqu’il est entré en stage bloqué dans un hôtel de Sfax lundi dernier. Le club tunisien, qui déplacera une vingtaine de joueurs, sait, en tout cas, qu’il joue gros face à une équipe béjaouie qui n’a rien à perdre dans l’affaire.
Ahmed ACHOUR