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Personnalitées Qui Ont Fait L´histoire

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    Al Khwarizmi Mathématicien, astronome et géographe arabe (780 - 850)
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    Al Khwarizmi est sans doute l'un des plus grands mathématiciens de tous les temps.
    Dans sa jeunesse, Al Khwarizmi travaille dans la fameuse Maison de la Sagesse sous le règne du Calife Al-Ma'mun (813 - 833) et occupe un poste d'astronome à l'observatoire de Bagdad. En 825, il publie un traité dans lequel il utilise pour la première fois en mathématiques l'expression al-jabr (de jabara, réduire) qui donnera le mot algèbre en français. Il y explique comment on peut ramener tous les problèmes à six formes standards en utilisant deux procédés : le procédé al-jabr servant à transposer les termes d'une équation pour éliminer les valeurs négatives et le procédé al-muqabala d'équilibrage des valeurs positives restantes. Il étudie les algorithmes, terme dérivé de son nom, et permet ainsi l'introduction des méthodes de calcul utilisant les chiffres arabes et la notation décimale. Si les principaux apports de Al Khwarizmi concernent les mathématiques, on ne doit pas oublier les études qu'il a menées en astronomie. Grand connaisseur de l'Almageste de Ptolémée, il élabore, à partir de tables hindoues, le Zif al-sindhind, ensemble de tables astronomiques indiquant les positions futures des étoiles et planètes. Il écrit également beaucoup sur l'astrolabe, instrument d'origine grec que les Arabes ont adopté.

    Les détails de la vie de Al Khwarizmi ont été perdus mais ses écrits, eux, sont parvenus jusqu'à l'occident grâce aux traductions latines qui en ont été faites et exercèrent une forte influence sur la pensée médiévale. Les notions de calcul qu'il élabora servirent ainsi de bases à la connaissance mathématique de l'occident chrétien du Xe au XIVe siècle.


    Avicenne (Ibn Sina) Médecin et philosophe persan (Afshéna, 980 - Hamadan, 1037)
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    Médecin, philosophe et alchimiste d'origine iranienne, Avicenne est considéré comme l’un des plus grands commentateurs d’Aristote au Moyen Age. Son analyse synthétique de l’Islam et des textes médicaux anciens lui procure une grande influence sur la pensée médiévale, annonçant les prémices des découvertes médicales de la Renaissance.

    Né d’un père fonctionnaire de l’administration samanide, formé au Coran et au droit islamique dès l’âge de dix ans, Avicenne s’initie ensuite rapidement aux mathématiques, à la physique, à la philosophie puis aux sciences médicales. Il se montre alors particulièrement doué ; on dit qu’à l’âge de dix-sept ans il parvient à guérir le Prince de Boukhara. A dix-huit ans, il a acquis toutes les sciences connues et à vingt-et-un, il rédige son premier ouvrage de philosophie. Fin lettré, il entame la traduction et le résumé des œuvres d’Hippocrate et de Galien, qu’il annote scrupuleusement.

    Excellent gestionnaire des affaires de l’état, Avicenne devient le protégé du puissant Chirâzi à Djouzdjan ; c’est dans cette ville qu’il commence la rédaction de son Canon de la médecine avant d’obtenir le poste de vizir auprès du souverain de Hamadan. Emprisonné suite à différentes intrigues politiques, il parvient à s’enfuir et entre sous la protection du Prince d’Ispahan en 1023.

    Reconnue durant tout le Moyen Age, son œuvre sera traduite en latin dès le XVe siècle puis diffusée dans toute l’Europe où elle reste l’une des références médicales jusqu’au XVIIe siècle.


    Ibn Al-Haytham Physicien, mathématicien, astronome et philosophe arabe (Bassora, 965 - Caire, 1040)
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    Le plus grand physicien de l'Islam, Ibn al-Haytham, connu par l'Occident médiéval sous le nom d'Alhazen, naît en Irak en 965. Il se rend au Caire sous le règne du calife fatimide Al-Hakim dont la bibliothèque est alors presque aussi remarquable que celle de la Maison de la Sagesse de Bagdad. Mais la carrière d'Ibn al-Haytham au Caire ne tourne pas comme il le souhaite. Soutenant que les inondations du Nil sont dues à un défaut de contrôle hydraulique, il obtient le financement du calife pour une expédition technique en Haute Egypte, vers la source du Nil. Parvenu à la première cataracte, Ibn al-Haytham doit cependant admettre que son projet est irréalisable. De retour après cet échec, on lui confie un petit poste dans le gouvernement, mais Ibn al-Haytham craint que le calife, excentrique et sanguinaire, ne le châtie. Pour échapper à la colère du Prince, il choisit de feindre la folie. Il ne recouvrira la santé mentale qu'à la mort d'Al-Hakim. Enfin libre de ses mouvements alors qu'il approche tout de même la soixantaine, Ibn al-Haytham peut enfin se consacrer entièrement à ses travaux scientifiques.

    L'œuvre d'Ibn al-Haytham recouvre plus d'une centaine d'ouvrages dans les domaines des mathématiques, astronomie, physique et même philosophie. Ses apports ont été particulièrement importants en optique où il obtint des résultats totalement nouveaux, en rupture avec les théories grecques. Dans son livre Kittab al manadir (le Livre de l'optique), référence pour toute la physique du Moyen Age, Ibn al-Haytham expose ses théories sur la vision et la lumière. Il étudie avec précision l'anatomie de l'œil et établit que les rayons lumineux se dirigent en ligne droite de l'objet vers l'œil et non le contraire. Il observe également les phénomènes de réfraction et diffraction de la lumière. En astronomie comme en mathématiques, Ibn al-Haytham reprend et améliore les théories de ces prédécesseurs. Ses méthodes de travail, particulièrement modernes puisqu'il adopte une approche mathématique et expérimentale des problèmes, ont fait de son œuvre l'apogée de la physique arabe.


    Averroès (Ibn Rushd) Médecin, juriste et philosophe musulman d'Andalousie (Cordoue, 1126 - Marrakech, 1198)
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    Abu al-Walid Muhammad ibn Rushd de son vrai nom, lettré de grande culture, Averroès reste connu comme excellent médecin, juriste de génie et philosophe commentateur d’Aristote.

    Brillant élève fréquentant les meilleures écoles de Cordoue, Averroès débute son exercice de la médecine à l’âge de 20 ans. Il devient rapidement célèbre par la rédaction d’un traité de médecine en sept volumes : al-Kulliyyat fi’l-Tibb dans lequel il n’hésite pas à infirmer des thèses émises par Hippocrate, reprises par Galien et jusque là toujours défendues.

    Observateur de génie, Averroès est l’un des premiers à pressentir le principe d’immunisation chez des varioliques ayant résisté à une première infection. Devant tant d’aptitudes, Ibn Tufayl le présente à la cour des Almohades : il devient alors le médecin personnel d’Abu Yaqub Yusuf, calife de Marrakech. Cette position ne l’empêche pas de poursuivre son autre charge, celle de juriste. Cadi (juge) de Séville, il est nommé ensuite grand Cadi de Cordoue dont il devient le gouverneur. Mais Averroès est aussi pragmatique et logique. Il tente d’expliquer le monde par des lois mathématiques et rationnelles, et non par la toute puissance divine. C’en est trop pour le nouveau calife Yaqub al-Mansur qui le fait exilé à Fès comme hérétique. Le concile de l’Université de Paris le condamnera en 1210.


    Al-Biruni Savant et philosophe arabe (Kath, 973 - Ghazna, 1050)
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    Abu al-Ryhan al-Biruni, sans conteste l'un des très grands noms de la science arabe, présente très jeune un goût prononcé pour les sciences. Il apprend à parler plusieurs langues dont le persan, le turc et l'hébreu et étudie auprès de l'astronome et mathématicien Abu Nasr Mansur. Jusqu'à l'âge de 22 ans, il mène une vie paisible consacrée à ses travaux. Mais alors éclate une guerre civile dans la région de Khwarazm qui l'oblige à fuir. Le jeune savant séjourne à Rayy puis à Djurdjan et effectue au moins un passage dans sa ville natale, en 997. En effet, le 24 mai de cette année, il est à Kath pour y observer l'éclipse de Lune, en même temps que Abul al-Wafa à Bagdad. La différence de temps entre ces deux observations permettra de calculer la différence de longitude entre les deux villes.

    Vers 1004, al-Biruni est de retour dans sa patrie, durablement croit-il, et intégré à la cour de Abu'l Abbas Ma'mun qui soutient ses recherches. C'est de cette époque que date sa correspondance avec le célèbre médecin persan Avicenne. Mais la guerre surgit à nouveau, bientôt remportée par Mahmud le Ghaznévide. Le vainqueur fait al-Biruni prisonnier et l'emmène à Ghazna. Malgré le traitement dur, certains disent cruel, auquel il est soumis, al-Biruni peut poursuivre ses travaux et profite des expéditions de Mahmud pour enrichir ses connaissances. Il effectue ainsi plusieurs voyages en Inde dont il tirera une remarquable étude de la civilisation indienne sous tous ses aspects : coutumes, langues, sciences et géographie.

    Lorsque Mahmud meurt en 1030, son fils prend la succession. Al-Biruni est alors toujours officiellement prisonnier mais la surveillance qui lui était imposée se relâche et il peut désormais se déplacer plus librement. Parmi la somme considérable d'écrits qui lui sont attribués (on parle de quelques 13000 pages de texte), beaucoup traitent de l'astronomie, comme l'illustre Canon. Mais l'intérêt d'al-Biruni ne se limitera pas à ce domaine. Il écrira également tout au long de sa vie sur les mathématiques, l'astrolabe, l'optique, la géographie, la minéralogie, la médecine, la mécanique, la chronologie, l'histoire et la philosophie.

  • #2
    merçi ,averroès était en proie au doute au point de vouloir trouver explication au sens méme de la vie dans les lois rationnelles,ce qui fit de lui un heretique,de nos jours aussi les "garants de la puisssance divine" sont tout aussi puissant ,ils ne sembarrase pas de condamner les penseurs par des fatwas,dommage car seul le savoir peut en étre vainqueur.
    trés jolie ton nouveau avatar.
    je suis du peuple des humains,et notre patrie s'appelle:terre

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