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L’avertissement de Temmar aux constructeurs automobile

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  • L’avertissement de Temmar aux constructeurs automobile

    Devant les hésitations de Renault et Peugeot à implanter une usine de montage
    L’avertissement de Temmar aux constructeurs automobile

    L’Algérie affiche ses ambitions industrielles à moyen terme : la fabrication notamment de véhicules de tourisme et de navires.

    Le ministère de l’Industrie et de la Promotion des investissements (MIPI) considère que la branche mécanique du secteur de l’industrie reste l’une des plus importantes pour l’économie nationale. La production de voitures et les chantiers navals semblent résumer l’objectif à moyen et long terme pour le département de M. Abdelhamid Temmar. Le ministre a récemment fait savoir, selon lui, aux deux concessionnaires automobile français installés en Algérie, Peugeot et Renault, que l’État algérien ne va pas laisser son marché ouvert éternellement.
    Autrement dit, il leur a proposé de concrétiser des projets d’investissement tels que le montage d’une usine de fabrication de voitures dans notre pays. Jusque-là, M. Abdelhamid Temmar indique qu’il n’a reçu aucune réponse de la part des deux entreprises. “Renault m’ont expliqué qu’ils doivent un geste pour l’Algérie d’autant plus qu’ils ont fait le même pour le Maroc, à savoir la création d’une usine de la marque dans le royaume chérifien”, avoue le ministre. “Comment une simple société peut-elle faire un geste pour l’Algérie ?” s’est-il interrogé. À partir de là, décide-t-il, “je ne veux pas de votre geste.” Toutefois, le premier responsable du département de l’Industrie reste ouvert à toute négociation visant à relancer cette branche.
    Car, comme il l’a si bien signifié, l’Algérie arrive en retard quant à la fabrication de la voiture, alors que nos voisins se sont déjà lancés. Depuis une trentaine d’années, l’Algérie n’a pas réussi à fabriquer sa voiture.
    Pis, on continue d’importer des voitures neuves sans aucune contrepartie ni valeur ajoutée. L’idée, qui s’est dégagée de la réflexion sur ce sujet, entamée hier au cours d’une assemblée générale de l’Union professionnelle de l’industrie mécanique et automobile (Upiam), est d’encourager l’émergence d’une nouvelle classe d’équipementiers. Il s’agit donc de créer un réseau de PME-PMI, fabricants d’équipements de véhicules particuliers et utilitaires. Pour cela, Abdelhamid Temmar sollicite l’implication du privé qui bénéficiera, promet-il, d’une mise à niveau et autres facilitations.
    Les équipementiers étrangers sont également invités à venir investir en Algérie. Ils trouveront, souligne M. Temmar, invité à cette AG, toutes les conditions nécessaires pour s’installer et réaliser leurs projets. Ils profiteront des mêmes avantages qui seront accordés aux entreprises locales. L’autre objectif immédiat auquel aspire le ministre vise à élargir les capacités du centre technique qui assurera des activités telles que la formation, la recherche et le développement, l’innovation, l’exportation…[/SIZE]

    “On ne déclare qu’un cinquième de ce qui est importé dans la pièce de rechange”

    Abdelhamid Temmar inscrit l’assistance et l’aide prévues pour l’entreprise algérienne dans le cadre de la stratégie industrielle. Cette politique a, pour entre autres fondements, la promotion des investissements, le changement de dispositifs liés notamment au système bancaire, la privatisation et la mise à niveau surtout des sociétés privées. Car, explique-t-il, les entreprises publiques bénéficieront d’un traitement spécifique. Comme c’est le cas pour la Société nationale des véhicules industriels (SNVI) qui reste toujours criblée de dettes. Son endettement a atteint des propositions telles qu’il ne lui est pas possible de satisfaire la demande à travers un carnet de commandes, pourtant bien garni. Le premier geste salvateur effectué à la SNVI est d’arrêter cet endettement. “Nous avons libéré un fonds de roulement pour la SNVI, mais ce n’est pas suffisant. Il faut en revanche qu’elle ait les moyens pour fabriquer”, précise le ministre qui déplore l’absence de laboratoire de recherche et développement qui améliorerait la qualité du produit de la SNVI. Le plan de charges dont jouit la SNVI n’est en fait, affirme-t-il, qu’un marché artificiel puisqu’il est l’œuvre de l’État. En outre, l’Irak est désormais un marché perdu. En termes plus clairs, la SNVI doit avoir son propre marché. Une chose est certaine, l’État n’est pas près de lâcher la branche de la mécanique. “Un actif existe, il faut savoir le transformer”, déclare-t-il à propos de la situation financière difficile de cette entreprise. Dans la fabrication des camions, par exemple, la SNVI, suggère M. Temmar, doit produire elle-même tout ce qui est noble et laisser les autres équipements aux sous-traitants. Ce qui fera émerger de nouvelles PME-PMI et créera davantage de postes d’emploi.
    De par leur fragilité due à un manque de fonds de roulement et de technologie, 78% des entreprises peuvent, selon le ministre, disparaître à tout moment. L’État a de ce fait pour devoir de leur donner toutes les possibilités pour qu’elles puissent reprendre leurs marchés. Abdelhamid Temmar parle de redéploiement de trois grandes entreprises sans les citer. Il a, par ailleurs, salué la création d’un groupe d’équipementiers étrangers dont l’une de ses perspectives est de lutter contre la contrefaçon et la sous-facturation dans l’importation de la pièce de rechange. “On ne déclare qu’un cinquième de ce qui est importé dans la pièce de rechange”, dénonce un opérateur. Abdelhamid Temmar exhorte néanmoins ces opérateurs pour associer les entreprises algériennes.

    Par Baddredine Khris- Liberté

  • #2
    Il n’est plus tolérable que les grands équipementiers

    M. TEMMAR AU SALON INTERNATIONAL DE L’AUTOMOBILE D’ALGER
    «
    « Il n’est plus tolérable pour l’Algérie, qui enregistre l’un des plus grands marchés d’automobiles au Maghreb, de ne pas avoir présents sur son territoire des équipementiers étrangers producteurs», a déclaré, hier, M Abdelhamid Temmar, ministre de l’Industrie et de la Promotion des investissements, en marge de la visite qu’il a effectuée au salon de « l’Equipauto » après avoir tenu, durant la matinée, une réunion au siège de la SNVI avec les membres de l’Union professionnelle des industries de la mécanique et de l’automobile Chiffres à l’appui, M. Temmar a souligné que l’Algérie a importé en 2007, 217.748 véhicules tous genres confondus. Il est clair, a-t-il ajouté, que les concessionnaires d’automobiles sont les bienvenus en Algérie car ils créent de l’emploi, mais il faut qu’ils se préoccupent aussi de la fabrication de certains équipements au profit de ce marché et dans le cadre de la nouvelle stratégie industrielle que le gouvernement vient de lancer.
    C’est pourquoi il est prévu des rencontres de travail, a-t-il indiqué, avec certains concessionnaires comme Toyota, Volkswagen, Peugeot et Renault pour voir ensemble les opportunités de développement de la sous-traitance en Algérie.
    C’est ce qui a été discuté d’ailleurs dans le cadre de cette réunion avec l’UPIAM qui porte essentiellement sur les opportunités offertes par la nouvelle politique industrielle en Algérie dont la création de la filière automobile constitue un axe important. « Dans une semaine ou deux, nous attendons de la part de ces professionnels de la mécanique et de l’automobile, l’élaboration d’un plan d’action que nous allons exécuter ensemble », a-t-il précisé.
    Le ministre n’a pas manqué néanmoins de souligner les grands axes de cette stratégie industrielle. Il s’agit essentiellement, selon le ministre, de la promotion de l’investissement privé, de la privatisation de certaines entreprises publiques, le redéploiement du secteur public et la mise à niveau de l’Algérie.
    Durant la visite des stands d’équipementiers, M. Temmar s’est désolé qu’il n’y a parmi eux qu’un seul Algérien qui produit en Algérie des équipements d’automobile. Certains exposants n’ont pas manqué de lui faire part de leur intention d’investir en Algérie si on leur offre les assiettes de terrains. « Présentez-moi des projets concrets, je vous donne des terrains », a rétorqué le ministre. Il s’agit d’un exposant qui désire investir en Algérie dans le retapage des pièces mécaniques comme la boite de vitesses, le groupe ou la culasse avant de les réexporter à l’étranger, selon M. Loudini Fayçal, responsable de la vente à VEGE. M. Temmar s’est rendu peu après au stand de Renault où des explications lui ont été données sur le kit GPL dont la nouvelle Logan est équipée. Il s’est entretenu ensuite avec les responsables de Renault Algérie. A propos de la contrefaçon, il a souligné l’initiative d’un groupe français de cinq équimentiers qui se sont entendus pour combattre ce phénomène de la contrefaçon.
    « Nous aurons aimé que les entreprises algériennes rejoignent ce groupe pour coordonner les efforts et pour plus d’efficacité », a indiqué le ministre qui a annoncé un plan de lutte élaboré par le gouvernement en collaboration avec l’UPIAM.
    A. Meziane.
    ... « La douleur m’a brisée, la fraternité m’a relevée, de ma blessure a jailli un fleuve de liberté » Mémorial de Caen .

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    • #3
      Durant la visite des stands d’équipementiers, M. Temmar s’est désolé qu’il n’y a parmi eux qu’un seul Algérien qui produit en Algérie des équipements d’automobile. Certains exposants n’ont pas manqué de lui faire part de leur intention d’investir en Algérie si on leur offre les assiettes de terrains. « Présentez-moi des projets concrets, je vous donne des terrains »,



      Pourquoi il n ' y a pas des promoteurs dans l'industrie , ils construisent des usines ou des zones industrielles , puis l'investisseur n'a qu'a ouvrire la porte et rentrer..
      ... « La douleur m’a brisée, la fraternité m’a relevée, de ma blessure a jailli un fleuve de liberté » Mémorial de Caen .

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      • #4
        M. Abdelhamid Temmar indique qu’il n’a reçu aucune réponse de la part des deux entreprises. “Renault m’ont expliqué qu’ils doivent un geste pour l’Algérie d’autant plus qu’ils ont fait le même pour le Maroc, à savoir la création d’une usine de la marque dans le royaume chérifien”,
        L'algérie n'a aucune stratégie industrielle, en dehors des hydrocarbures.
        Je trouve anormal qu'un ministre va quémander auprès des industriels de l'automobile par médias interposés.
        La stratégie industrielle ne se discute pas dans les salons autos mais entre les Etats dans le cadre d'accords de coopération industrielle et technique.

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        • #5
          Je trouve anormal qu'un ministre va quémander auprès des industriels de l'automobile par médias interposés.
          La stratégie industrielle ne se discute pas dans les salons autos mais entre les Etats
          C est effectivement pas vraiement la bonne façon de faire pour convaincre un investisseur de venir : des injonctions et des menaces de fermture du marché s'il ne vient pas!

          D abord s il décide de fermer son marché ce n est pas Renault ou peugeot qu il aura en face mais la france et l union européene et il peut dire à dieu à l OMC également.

          Il vaut mieux se retrousser les manches au lieu de faire l intéressent devant les journalistes

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          • #6
            D abord s il décide de fermer son marché ce n est pas Renault ou peugeot qu il aura en face mais la france et l union européene et il peut dire à dieu à l OMC également.
            contrairement au maroc l'algérie ne va tirer aucun profit en adhérant à l'OMC. Il n'y a que l'energie qui les interesse. Personne ne nous oblige à ouvrir le marché. Les tunisiens ont bien compris: ils obligent les marque automobiles à faire construire une partie des pièces en tunisie(filtre à huile, cable de frein, pneumatique, pare-brise etc...) et ça marche.

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            • #7
              C est effectivement pas vraiement la bonne façon de faire pour convaincre un investisseur de venir : des injonctions et des menaces de fermture du marché s'il ne vient pas!

              Atlantic , cette menace avait déja réussis avec l'Espagne , puorquoi pas la réuditer avec d'autres pays , l'Algerie n'a rien à perdre de la part de la France , son petrole et son GAZ elle peut les vendre ailleurs , l'Algerie importe plu s de 200000 voitues ce qui represente plus de 2 milliards de dollards , ilest là l'enjeu .
              ... « La douleur m’a brisée, la fraternité m’a relevée, de ma blessure a jailli un fleuve de liberté » Mémorial de Caen .

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              • #8
                D abord s il décide de fermer son marché ce n est pas Renault ou peugeot qu il aura en face mais la france et l union européene et il peut dire à dieu à l OMC également.
                elle est bien bonne celle là !
                il suffit de qlq bureaucrates tatillons pour leur pourrir la vie !!! sans parler des banques public auxquelles on donne des instructions
                ?

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                • #9
                  Temmar devrait consulter plutot le statistiques avant de se lancer contre Peugeot ou Renault.

                  Il faudra s'adresser aux entreprises qui importent des voitures chinoises ou coreennes. Elles projetaient d'installer des lignes de montage mais l'importation est plus facile a gerer et generatrice de tellement de gains.
                  On s'installe en importateurs, on verouille le marche par les contract d'exclusivite et indirou rayna. c'est ce qui se passe sur le marche des vehicules en Algerie.

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                  • #10
                    Bon appremment les algériens sont très contents de leurs ministre et de sa politique en la matière !

                    contrairement au maroc l'algérie ne va tirer aucun profit en adhérant à l'OMC. Il n'y a que l'energie qui les interesse. Personne ne nous oblige à ouvrir le marché
                    L'adhésion à l OMC serait une chance pour l'algérie si elle veut diversifer son économie s'ouvrir des marchés à l'export et attirer des investisseurs. C est le discours officiel tenu. Si l'algérie se contente d'être juste une pompe à pétrol et ne rien exporter d'autre c est son choix.

                    Atlantic , cette menace avait déja réussis avec l'Espagne , puorquoi pas la réuditer avec d'autres pays , l'Algerie n'a rien à perdre de la part de la France , son petrole et son GAZ elle peut les vendre ailleurs
                    Cette menace tu peux la faire jouer quand l espagne dépend de ton GAZ pour son alimentation en énergie. Tu ne peux pas la faire face à un constructeur automobile mondial : il n a rien à faire de ton gaz lui. Et tout ton marché pour lui ce n est même pas 1% de son CA.

                    elle est bien bonne celle là !
                    il suffit de qlq bureaucrates tatillons pour leur pourrir la vie !!! sans parler des banques public auxquelles on donne des instructions
                    Ca s'appelle des barrières non tarifaires et à chaque fois que vous voudriez discuter avec l UE ou la france ils vont vous les sortir et vous aurez l effet inverse de ce que vous voulez : vous allez faire fuir les investisseurs au lieu de les faire venir.

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                    • #11
                      @Atlantic,

                      Y a pas que les francais ou espagnols sur terre qui pourraient investir en Algerie.

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                      • #12
                        Y a pas que les francais ou espagnols sur terre qui pourraient investir en Algerie.
                        Certainement. mais ce n est pas à coup d avertissements et de menaces que vous allez faire venir des investisseurs que ça soit français japonais ou du swaziland!

                        Ce n est tout simplement pas comme ça que ça marche. Votre ministre devrait le savoir.

                        Et puis franchemement ça serait stupide d'allez chercher des investisseurs de l autre bout du monde alors qu on a deux des plus grosses économies mondiales juste à côté auquelles on tournerait le dos!

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                        • #13
                          le ministre peut faire ce qu'il veut! il peut avantager des constructeurs qui peuvent externaliser une partie des pieces a des entreprises algeriennes ou de droit algérien !!! les avantages qu'on donne est discretionnaire au pays
                          ?

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                          • #14
                            le ministre peut faire ce qu'il veut! il peut avantager des constructeurs qui peuvent externaliser une partie des pieces a des entreprises algeriennes ou de droit algérien !!! les avantages qu'on donne est discretionnaire au pays
                            Parfaitement!

                            Sauf qu il y a manières et manières de le faire... Il y a une forte différence entre encourager un investisseur en promettant des avantages s'il vient et entre distribuer des avertissements s'il ne vient pas!

                            C est contre-productif!

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                            • #15
                              Ca s'appelle des barrières non tarifaires et à chaque fois que vous voudriez discuter avec l UE ou la france ils vont vous les sortir et vous aurez l effet inverse de ce que vous voulez : vous allez faire fuir les investisseurs au lieu de les faire venir.
                              Nous avions entamé une ouverture de certains secteurs à la concurrence, mais l'image de l'algérie exportatrice d'énergie nous colle à la peau. Il ya une spécialisation internationale, à laquelle le maroc et la Tunisie, ont adhéré.
                              Contrairement à l'agriculture et au tourisme qui peuvent se renouveler, tant que le réchauffement de la planète ne pose pas de pb dans l'immédiat, les hydrocarbures par contre est une ressource épuisable ce qui arrange bien les interets des investisseurs étarngers mais pas ceux de l'algérie. L'argument qu'ils avancent, relayés par les marocains à propos du secteurs bancaires, montre que l'adhésion à l'OMC sans aucune préparation méne l'algérie droit au mur.

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