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La contraception et la fertilité en débat à Alger

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  • La contraception et la fertilité en débat à Alger

    Le cancer du col de l’utérus, la procréation médicalement assistée (PMA), la contraception, la ménopause et l’infertilité seront les grands axes autour desquels vont s’articuler les travaux de la Société algérienne de fertilité et contraception (SAFEC) que préside le professeur M.Bouzekrini, aujourd’hui et demain, à l’hôtel El Aurassi à Alger.

    Cette manifestation scientifique d’envergure internationale, qui regroupera près de 600 personnes entre praticiens spécialistes et généralistes ainsi que les sages-femmes, sera encadrée par des experts algériens et étrangers.

    Les véritables enjeux de la contraception hormonale est le thème de la première communication qui sera présentée au cours de cette rencontre par le professeur français Claude Jamin.

    A ce sujet, on apprend que le laboratoire Bayer Schering Pharma lancera, prochainement en Algérie, un nouveau dispositif intra-utérin hormonal qui allie efficacité et tolérance. Ce nouveau dispositif viendra élargir sa large gamme qui existe déjà sur le marché local.
    La ménopause, l’endométriose, les fausses couches, la fertilité et le tabagisme ainsi que l’histoire de la contraception seront au centre de l’intérêt de cette première journée.

    La procréation médicalement assistée (PMA) et le cancer du col de l’utérus seront les préoccupations de la seconde journée.
    L’Algérie compte, aujourd’hui, un peu plus de trois cent mille couples souffrant d’infertilité soit 7%de la population générale, selon une étude élaborée, en 2002, et présentée par le ministère de la Santé lors du dernier symposium sur les PMA. Au cours de cette rencontre, le docteur Nédir, président de l’Association nationale des PMA, avait déclaré que son association avait entrepris des démarches avec le laboratoire Merck Serono qui s’est engagé à mettre à la disposition des pharmacies des packs complets à 40 000 DA.

    Cela en réponse à la situation qui prévalait quant à la prise en charge du traitement qui, pour une même molécule avec la même efficacité, était proposée du simple au double aux malades. Le cancer du col de l’utérus est une maladie grave et lourde qui touche à l’intimité de la femme. Selon le professeur Kamel Bouzid, «3,000 nouveaux cas de cancer de l’utérus sont enregistrés chaque année en Algérie».

    Le cancer du col utérin demeure un problème de santé mondiale, les frottis l’une des techniques qui permettent le dépistage ont permis de réduire la mortalité de 70% dans les pays industrialisés. Les spécialistes estiment que 90% des décès liés au cancer du col de l’utérus pourraient être évités grâce au dépistage.

    Par la Nouvelle République
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