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Un fonds public chinois est entré "graduellement" au capital de Total "depuis quelques mois". C'est ce qu'a annoncé jeudi le groupe pétrolier français. Interrogé par l'AFP, une porte-parole du groupe n'a pas précisé s'il s'agissait de la compagnie publique chinoise d'investissement China Invest Corporation (CIC). Le titre Total n'a pas réagi à cette annonce.
Du côté du groupe, qui est la première capitalisation boursière à la Bourse de Paris, on semble banaliser l'évènement. La part des actionnaires asiatiques au capital de Total "va monter", a poursuivit la porte-parole. "L'Asie est en pleine croissance et il est normal que ses actionnaires" montent au capital, a-t-elle estimé en ajoutant par ailleurs que "les fonds souverains placent leurs liquidités dans des actifs rentables et de long terme. Donc, l'entrée d'un fonds souverain chinois au capital est un message positif pour le groupe".
Comme dans de nombreuses sociétés cotées, les règles statutaires au groupe prévoient que "toute personne, physique ou morale, qui vient à détenir directement ou indirectement un pourcentage de capital, des droits de vote ou de titres donnant accès à terme au capital de la Société égal ou supérieur à 1%, ou à un multiple de ce pourcentage, est tenue d'informer la Société", au risque d'être privé de droit de vote dans les assemblées générales des actionnaires.
Au 31 décembre 2007, le capital du quatrième groupe pétrolier mondial était détenu à 83,1% par des actionnaires au porteur (non identifiés). Le reste se partage entre les actionnaires nominatifs - dont Bruxelles Lambert et la Compagnie nationale à portefeuille (CNP), tous les deux propriétés du financier belge Albert Frère), détiennent ensemble 5,3% -, les salariés (3,6%) et l'autocontrôle (6,3%).
Par les Echos
Du côté du groupe, qui est la première capitalisation boursière à la Bourse de Paris, on semble banaliser l'évènement. La part des actionnaires asiatiques au capital de Total "va monter", a poursuivit la porte-parole. "L'Asie est en pleine croissance et il est normal que ses actionnaires" montent au capital, a-t-elle estimé en ajoutant par ailleurs que "les fonds souverains placent leurs liquidités dans des actifs rentables et de long terme. Donc, l'entrée d'un fonds souverain chinois au capital est un message positif pour le groupe".
Comme dans de nombreuses sociétés cotées, les règles statutaires au groupe prévoient que "toute personne, physique ou morale, qui vient à détenir directement ou indirectement un pourcentage de capital, des droits de vote ou de titres donnant accès à terme au capital de la Société égal ou supérieur à 1%, ou à un multiple de ce pourcentage, est tenue d'informer la Société", au risque d'être privé de droit de vote dans les assemblées générales des actionnaires.
Au 31 décembre 2007, le capital du quatrième groupe pétrolier mondial était détenu à 83,1% par des actionnaires au porteur (non identifiés). Le reste se partage entre les actionnaires nominatifs - dont Bruxelles Lambert et la Compagnie nationale à portefeuille (CNP), tous les deux propriétés du financier belge Albert Frère), détiennent ensemble 5,3% -, les salariés (3,6%) et l'autocontrôle (6,3%).
Par les Echos