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Depuis le début de l’année, nombreux sont les économistes qui clament que « personne n’aurait pu prévoir l’ampleur de la crise actuelle ». La réalité est que seuls ceux-là, parce qu’ils ne remettent pas en cause le pouvoir des tenants du système, ont été médiatisés.
Lyndon LaRouche, dès juin 1994, dans un article ayant pour titre : « La désintégration à venir des marchés financiers », avait fait un récapitulatif de ses prévisions économiques, et avait indiqué la véritable nature de la crise actuelle. Ce qui a lieu aujourd’hui confirme entièrement la justesse de ses dires.
Nous en présentons ci-dessous une version synthétisée.
« Mes qualifications :
Au cours de mes quarante ans d’activité en tant qu’analyste économique, j’ai formulé un nombre assez restreint de prévisions d’évènements importants (car je ne compte pas dans mes prévisions le renouvellement de certains avertissements).
Jusqu’à présent, chaque prévision que j’ai pu faire à partir de ma méthode Larouche- Riemann, s’est vue confirmée par les évènements. Je vous dresse ici une liste sommaire de ces prévisions, pour montrer ma capacité à définir ce que représente une économie saine.
1) A la fin de l’automne 1956, dans le contexte d’une étude de marketing, je fis la prévision d’une récession économique majeure aux Etats-Unis, déclenchée par le sur-gonflement d’après 1954 d’une bulle du crédit à la consommation, dans le secteur automobile, l’immobilier et autres produits de consommation. Selon les statistiques, cette récession s’est produite en février 1957, et l’on admet généralement, bien qu’à contre cœur, qu’elle a perduré jusqu’à la mi-1958 et fut suivie d’une stagnation prolongée, jusqu’à ce qu’une reprise survienne sous l’Administration Kennedy.
2) Entre 1959-1960, je fis ma première prévision à long terme, à savoir que vers le milieu des années 60, ou juste après, nous verrions la première d’une série de perturbations importantes sur le plan monétaire, qui amèneraient inévitablement la chute des accords de Bretton Woods. Je fis la prévision que cette chute s’accompagnerait d’un accroissement du pillage de ce qu’on appelait à l’époque « les pays en voie de développement », et que la destruction des accords de Bretton Woods mènerait rapidement à des politiques d’austérité, modelées sur celles des régimes fascistes ; et ce, aussi bien au niveau des relations économiques internationales que dans l’économie intérieure des Etats-Unis. Toutes mes prévisions économiques des années soixante et mes autres activités jusqu’en 1971 furent fondées sur ce même jugement.
La première des perturbations monétaires de cette période arriva avec l’effondrement de la livre anglaise en novembre 1967, suivie de la crise du dollar de janvier-mars 1968. La destruction des accords monétaires internationaux de Bretton Woods commença le 15 août 1971, de la main du président Nixon, et fut poursuivie à la conférence des Açores de 1972. En réaction à ces évènements d’août 1971, le gouvernement américain prit des mesures d’austérité draconiennes, connues sous le nom de « phase I », « phase II » et « phase III », à l’intérieur des Etats-Unis.
3) En octobre 1979, lors de ma campagne pour l’investiture démocrate aux élections présidentielles, j’avertis que les mesures prises peu de temps auparavant par l’administration Carter et la Réserve Fédérale, promues par son directeur fraîchement éluPaul Volker, mèneraient à une récession dévastatrice, commençant début 1980.
4) En février 1983, lors de négociations officieuses que je menais pour l’Administration Reagan à Moscou, j’informai le gouvernement soviétique que les tensions qui résulteraient de leur rejet de ce qui fut ultérieurement connu comme l’initiative de défense stratégique(IDS), mèneraient à l’effondrement du système économique du Comecon, et ceci dans les cinq ans à venir environ. Cet avertissement fut repris dans un rapport spécial de l’EIR : « Global Showdown » (L’épreuve de force mondiale), publié en juillet 1985. L’effondrement se produisit dans la seconde moitié de l’année 1989.
5) Au printemps 1984, de nouveau candidat à l’investiture démocrate, j’avertis lors d’une déclaration télévisée d’une demi-heure, nationalement diffusée, d’un début d’effondrement de tout un pan du système bancaire américain : celui des caisses de dépôts et d’épargne [Savings and Loans] et ce qui en dépendait.
6) En mai 1987, je fis la prévision d’un effondrement majeur des marchés d’actions commençant aux alentours du 10 octobre de la même année. Ce fut ma première et unique prévision concernant les marchés boursiers.
7) Lors de ma nouvelle candidature à l’investiture démocrate de 1988, dans une déclaration télévisée d’une demi-heure diffusée à l’échelle nationale, je décrivis le phénomène du « bouncing-ball » (du rebondissement de la balle), comme clé pour comprendre l’effondrement en cours de l’économie américaine prenant la forme de courbes en dents de scie. Ceci a continué jusqu’à aujourd’hui.
8) En 1992, cherchant à nouveau à être investi comme candidat présidentiel démocrate, j’avertis que nous étions déjà touchés par une dégringolade financière globale qui nous amènerait toujours « plus bas, plus bas, plus bas ».
C’est un bilan sur 40 ans, un bilan inégalé dans les annales par aucun économiste, pas même par le prix Nobel français d’économie, Maurice Allais.
Sur la base de cette compétence sans pareille, je vous dis maintenant, de la même façon que je l’ai affirmé à diverses institutions scientifiques en Russie au cours de la dernière semaine du mois d’avril : le système financier et monétaire international actuel va se désintégrer prochainement. L’effondrement pourra se produire ce printemps, ou cet été, peut-être l’automne prochain ; il peut arriver l’année prochaine ; il arrivera certainement au cours du premier mandat du président Clinton à la Maison Blanche ; dans tous les cas il arrivera bientôt.
Cet effondrement menant à une désintégration du système est inévitable, car il ne pourrait être arrêté que par la décision politique, aujourd’hui improbable, de gouvernements de grandes puissances, seuls capables de mettre en faillite puis en réorganisation judiciaire les institutions financières et monétaires ».
Voila la neuvième prévision de LaRouche – à rajouter aux huit autres
Pour étudier le livre d’économie de Lyndon LaRouche, Alors, vous voulez tout savoir sur l’économie ?, cliquez ICI
Pour voir la vidéo Firewall, réalisée par notre mouvement de jeunes américain sur la crise actuelle, cliquez ICI
Pour accéder à notre Focus : Le krach d’août 2007 ne s’arrêtera pas, cliquez ICI
Mercredi 02 Avril 2008
http://www.solidariteetprogres.org
Lyndon LaRouche, dès juin 1994, dans un article ayant pour titre : « La désintégration à venir des marchés financiers », avait fait un récapitulatif de ses prévisions économiques, et avait indiqué la véritable nature de la crise actuelle. Ce qui a lieu aujourd’hui confirme entièrement la justesse de ses dires.
Nous en présentons ci-dessous une version synthétisée.
« Mes qualifications :
Au cours de mes quarante ans d’activité en tant qu’analyste économique, j’ai formulé un nombre assez restreint de prévisions d’évènements importants (car je ne compte pas dans mes prévisions le renouvellement de certains avertissements).
Jusqu’à présent, chaque prévision que j’ai pu faire à partir de ma méthode Larouche- Riemann, s’est vue confirmée par les évènements. Je vous dresse ici une liste sommaire de ces prévisions, pour montrer ma capacité à définir ce que représente une économie saine.
1) A la fin de l’automne 1956, dans le contexte d’une étude de marketing, je fis la prévision d’une récession économique majeure aux Etats-Unis, déclenchée par le sur-gonflement d’après 1954 d’une bulle du crédit à la consommation, dans le secteur automobile, l’immobilier et autres produits de consommation. Selon les statistiques, cette récession s’est produite en février 1957, et l’on admet généralement, bien qu’à contre cœur, qu’elle a perduré jusqu’à la mi-1958 et fut suivie d’une stagnation prolongée, jusqu’à ce qu’une reprise survienne sous l’Administration Kennedy.
2) Entre 1959-1960, je fis ma première prévision à long terme, à savoir que vers le milieu des années 60, ou juste après, nous verrions la première d’une série de perturbations importantes sur le plan monétaire, qui amèneraient inévitablement la chute des accords de Bretton Woods. Je fis la prévision que cette chute s’accompagnerait d’un accroissement du pillage de ce qu’on appelait à l’époque « les pays en voie de développement », et que la destruction des accords de Bretton Woods mènerait rapidement à des politiques d’austérité, modelées sur celles des régimes fascistes ; et ce, aussi bien au niveau des relations économiques internationales que dans l’économie intérieure des Etats-Unis. Toutes mes prévisions économiques des années soixante et mes autres activités jusqu’en 1971 furent fondées sur ce même jugement.
La première des perturbations monétaires de cette période arriva avec l’effondrement de la livre anglaise en novembre 1967, suivie de la crise du dollar de janvier-mars 1968. La destruction des accords monétaires internationaux de Bretton Woods commença le 15 août 1971, de la main du président Nixon, et fut poursuivie à la conférence des Açores de 1972. En réaction à ces évènements d’août 1971, le gouvernement américain prit des mesures d’austérité draconiennes, connues sous le nom de « phase I », « phase II » et « phase III », à l’intérieur des Etats-Unis.
3) En octobre 1979, lors de ma campagne pour l’investiture démocrate aux élections présidentielles, j’avertis que les mesures prises peu de temps auparavant par l’administration Carter et la Réserve Fédérale, promues par son directeur fraîchement éluPaul Volker, mèneraient à une récession dévastatrice, commençant début 1980.
4) En février 1983, lors de négociations officieuses que je menais pour l’Administration Reagan à Moscou, j’informai le gouvernement soviétique que les tensions qui résulteraient de leur rejet de ce qui fut ultérieurement connu comme l’initiative de défense stratégique(IDS), mèneraient à l’effondrement du système économique du Comecon, et ceci dans les cinq ans à venir environ. Cet avertissement fut repris dans un rapport spécial de l’EIR : « Global Showdown » (L’épreuve de force mondiale), publié en juillet 1985. L’effondrement se produisit dans la seconde moitié de l’année 1989.
5) Au printemps 1984, de nouveau candidat à l’investiture démocrate, j’avertis lors d’une déclaration télévisée d’une demi-heure, nationalement diffusée, d’un début d’effondrement de tout un pan du système bancaire américain : celui des caisses de dépôts et d’épargne [Savings and Loans] et ce qui en dépendait.
6) En mai 1987, je fis la prévision d’un effondrement majeur des marchés d’actions commençant aux alentours du 10 octobre de la même année. Ce fut ma première et unique prévision concernant les marchés boursiers.
7) Lors de ma nouvelle candidature à l’investiture démocrate de 1988, dans une déclaration télévisée d’une demi-heure diffusée à l’échelle nationale, je décrivis le phénomène du « bouncing-ball » (du rebondissement de la balle), comme clé pour comprendre l’effondrement en cours de l’économie américaine prenant la forme de courbes en dents de scie. Ceci a continué jusqu’à aujourd’hui.
8) En 1992, cherchant à nouveau à être investi comme candidat présidentiel démocrate, j’avertis que nous étions déjà touchés par une dégringolade financière globale qui nous amènerait toujours « plus bas, plus bas, plus bas ».
C’est un bilan sur 40 ans, un bilan inégalé dans les annales par aucun économiste, pas même par le prix Nobel français d’économie, Maurice Allais.
Sur la base de cette compétence sans pareille, je vous dis maintenant, de la même façon que je l’ai affirmé à diverses institutions scientifiques en Russie au cours de la dernière semaine du mois d’avril : le système financier et monétaire international actuel va se désintégrer prochainement. L’effondrement pourra se produire ce printemps, ou cet été, peut-être l’automne prochain ; il peut arriver l’année prochaine ; il arrivera certainement au cours du premier mandat du président Clinton à la Maison Blanche ; dans tous les cas il arrivera bientôt.
Cet effondrement menant à une désintégration du système est inévitable, car il ne pourrait être arrêté que par la décision politique, aujourd’hui improbable, de gouvernements de grandes puissances, seuls capables de mettre en faillite puis en réorganisation judiciaire les institutions financières et monétaires ».
Voila la neuvième prévision de LaRouche – à rajouter aux huit autres
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Mercredi 02 Avril 2008
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