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Après la «frustration Renault»
L’iranien Khodro envisage une usine d’assemblage en Algérie
Le groupe iranien Khodro projette d’établir une usine d’assemblage de voitures en Algérie. Cette information rapportée par des médias iraniens qui se sont basés sur des sources locales a fait le tour des stands du Salon de l’automobile aux Pins maritimes à Alger, et sans doute des pupitres de nombreux partenaires de l’Algérie dans le domaine de l’automobile, dès la matinée d’hier. Et bien avant même qu’elle ne soit reprise par les agences de presse locales, l’info a fait de l’effet, c’est bien le terme consacré, et même du grand effet. Les indicateurs contribuant à donner du poids à cette information surgissant de ce pays particulièrement porté par un penchant au défi en cette ère des révolutions qui l’agitent. La visite de l’Ambassadeur de l’Iran, samedi, au ministère de l’Industrie et de la Promotion des investissements, le département où se décident toutes les actions de partenariat, prend subitement une dimension toute particulière, un peu à la mesure du communiqué et des termes usités par ce message «officiel», et invite à une reconsidération des discussions y ayant eu lieu, entre Temmar et l’Ambassadeur d’Iran. De quoi a-t-on bien pu parler concernant les relations bilatérales dans le domaine «de la construction automobile», et jusqu’où peut aller cette volonté de «renforcer davantage cette coopération»? Pour aller directement au but, les deux parties ont-elles finalement trouvé un consensus pour unir leurs potentialités dans le domaine et ouvrir une nouvelle page dans le domaine de la construction automobile?
Exploit de Temmar?
Ce serrait là une hypothèse très réaliste, à ne pas écarter trop rapidement, et trop «légèrement», car elle serait le produit de toute une synergie imposée par des intérêts réels considérables. Et les groupes Khodro et Sonacome, fer de lance algérien de la construction mécanique, peuvent s’avérer être un concurrent redoutable pour peu, par exemple, qu’une action systématique de base de management destinée à unir leurs capacités soit menée… en collaboration d’un partenaire commun intéressé par ces deux marchés en expansion… En Algérie, la mémoire du «camouflet» du fabricant français Renault est particulièrement vive, et prend même de l’ampleur à mesure que le temps passe… Car son projet nord africain a cette particularité de menacer tout aussi bien le vieux projet algérien de création, ou de consolidation, d’une industrie automobile mais aussi tout le marché algérien de l’automobile dont les asiatiques ne sont pas les seuls à s’y installer. Pour l’instant, il ne serait question que de montage de véhicules. L’agence gouvernementale iranienne IRNA a déclaré, à cet effet, et citant le consultant iranien Hakim Ekini, que «tout est prêt pour le lancement d’une usine d’assemblage de marque Iran Khodro Company (IKCO)». Celui-ci qui rappelle le succès rencontré par les produits IKCO en particulier annonce une multiplication des concessionnaires à travers l’Algérie. Dans ce sens, Ekini ajoute que les produits IKCO ont trouvé leur public en Algérie avec déjà plus de 1.000 voitures vendus sur le territoire national. Ces véhicules sont distribués officiellement par dix concessionnaires en Algérie, à Constantine et Annaba notamment. Le nombre de concessionnaires devrait doubler et être étendu à d’autres provinces d’Algérie. Si ainsi le fait que le groupe iranien Khodro a l’intention ferme d’établir une usine d’assemblage automobile en Algérie, ses représentants au Salon de l’automobile d’Alger ne soufflent mot. Une chose est certaine, ce n’est là ni une rumeur ni une opération de publicité ou de marketing. Ce partenariat va-t-il ne concerner que la vente, le montage ou bien la fabrication de véhicules? Affaire à suivre…
B. Kerma
L’iranien Khodro envisage une usine d’assemblage en Algérie
Le groupe iranien Khodro projette d’établir une usine d’assemblage de voitures en Algérie. Cette information rapportée par des médias iraniens qui se sont basés sur des sources locales a fait le tour des stands du Salon de l’automobile aux Pins maritimes à Alger, et sans doute des pupitres de nombreux partenaires de l’Algérie dans le domaine de l’automobile, dès la matinée d’hier. Et bien avant même qu’elle ne soit reprise par les agences de presse locales, l’info a fait de l’effet, c’est bien le terme consacré, et même du grand effet. Les indicateurs contribuant à donner du poids à cette information surgissant de ce pays particulièrement porté par un penchant au défi en cette ère des révolutions qui l’agitent. La visite de l’Ambassadeur de l’Iran, samedi, au ministère de l’Industrie et de la Promotion des investissements, le département où se décident toutes les actions de partenariat, prend subitement une dimension toute particulière, un peu à la mesure du communiqué et des termes usités par ce message «officiel», et invite à une reconsidération des discussions y ayant eu lieu, entre Temmar et l’Ambassadeur d’Iran. De quoi a-t-on bien pu parler concernant les relations bilatérales dans le domaine «de la construction automobile», et jusqu’où peut aller cette volonté de «renforcer davantage cette coopération»? Pour aller directement au but, les deux parties ont-elles finalement trouvé un consensus pour unir leurs potentialités dans le domaine et ouvrir une nouvelle page dans le domaine de la construction automobile?
Exploit de Temmar?
Ce serrait là une hypothèse très réaliste, à ne pas écarter trop rapidement, et trop «légèrement», car elle serait le produit de toute une synergie imposée par des intérêts réels considérables. Et les groupes Khodro et Sonacome, fer de lance algérien de la construction mécanique, peuvent s’avérer être un concurrent redoutable pour peu, par exemple, qu’une action systématique de base de management destinée à unir leurs capacités soit menée… en collaboration d’un partenaire commun intéressé par ces deux marchés en expansion… En Algérie, la mémoire du «camouflet» du fabricant français Renault est particulièrement vive, et prend même de l’ampleur à mesure que le temps passe… Car son projet nord africain a cette particularité de menacer tout aussi bien le vieux projet algérien de création, ou de consolidation, d’une industrie automobile mais aussi tout le marché algérien de l’automobile dont les asiatiques ne sont pas les seuls à s’y installer. Pour l’instant, il ne serait question que de montage de véhicules. L’agence gouvernementale iranienne IRNA a déclaré, à cet effet, et citant le consultant iranien Hakim Ekini, que «tout est prêt pour le lancement d’une usine d’assemblage de marque Iran Khodro Company (IKCO)». Celui-ci qui rappelle le succès rencontré par les produits IKCO en particulier annonce une multiplication des concessionnaires à travers l’Algérie. Dans ce sens, Ekini ajoute que les produits IKCO ont trouvé leur public en Algérie avec déjà plus de 1.000 voitures vendus sur le territoire national. Ces véhicules sont distribués officiellement par dix concessionnaires en Algérie, à Constantine et Annaba notamment. Le nombre de concessionnaires devrait doubler et être étendu à d’autres provinces d’Algérie. Si ainsi le fait que le groupe iranien Khodro a l’intention ferme d’établir une usine d’assemblage automobile en Algérie, ses représentants au Salon de l’automobile d’Alger ne soufflent mot. Une chose est certaine, ce n’est là ni une rumeur ni une opération de publicité ou de marketing. Ce partenariat va-t-il ne concerner que la vente, le montage ou bien la fabrication de véhicules? Affaire à suivre…
B. Kerma
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