Après avoir fermé une dizaine d’églises protestantes sous prétexte de prosélytisme, le gouvernement algérien menace désormais d’expulser le père Hugh Johnson, prêtre américain établi à Oran (Ouest du pays), depuis 45 ans. De son côté, le ministre des Affaires religieuses algérien Bouabdellah Ghlamallah a assimilé l’évangélisation au "terrorisme".
Le gouvernement algérien accuse les évangélistes chrétiens de mener des actions de prosélytisme sur tout le territoire national. En Algérie, l’islam est la religion de l’Etat conformément à l’article 2 de la constitution. 98% des gens (soit 33 millions de personnes) sont sunnites. D’autres religions sont représentées de façon officielle et pratiquent leur culte dans le strict respect de la loi. Mais depuis 2001, certains prêtres évangélistes venus d'Amérique du Nord semblent s'adonner au prosélytisme, notamment dans la région berbérophone de Kabylie. Une vive polémique oppose depuis le début de l’année les autorités du pays avec les représentants des cultes non-musulmans.
Selon Mustapha Krim, président des Eglises protestantes en Algérie, la préfecture de Tizi-Ouzou, capitale de la grande Kabylie, a suspendu récemment deux Eglises. Il a ajouté qu’à Fort-National, petite sous-préfecture située sur les hauteurs de Kabylie, le dirigeant de l’Eglise protestante locale a été convoqué, lui aussi, par la police. Objectif : lui ordonner de se conformer rapidement à la nouvelle loi régissant les cultes non musulmans adoptée en février 2006. La loi prévoit "deux à cinq ans de prison ferme et une amende de 5.000 à 10.000 euros contre toute personne qui incite, contraint ou utilise des moyens de séduction visant à convertir un musulman à une autre religion".
Ces fermetures s’ajoutent aux huit autres opérées dans l’ensemble du pays depuis le début de l’année, selon Mustapha Krim, cité par le journal local "L’Expression".
Par ailleurs, huit ressortissants suisses, devant animer des séminaires en Kabylie ont été priés par la police, vendredi dernier, de quitter la région, si l’on croit le portail Internet ***********.
Pour sa part, le prêtre catholique Pierre Wallez, résidant en Algérie depuis de nombreuses années, a été condamné le 30 janvier dernier à un an de prison avec sursis par le tribunal de Maghnia (extrême Ouest du pays). Il est accusé d’avoir animé en décembre 2007 un culte auprès de migrants chrétiens camerounais. Une action assimilée au prosélytisme.
A Oran, le père Hugh Johnson, en retraite depuis 2006, vit toujours sous la menace d’une expulsion. Il attend la réponse au recours introduit devant le Conseil d’Etat.
suite...
Le gouvernement algérien accuse les évangélistes chrétiens de mener des actions de prosélytisme sur tout le territoire national. En Algérie, l’islam est la religion de l’Etat conformément à l’article 2 de la constitution. 98% des gens (soit 33 millions de personnes) sont sunnites. D’autres religions sont représentées de façon officielle et pratiquent leur culte dans le strict respect de la loi. Mais depuis 2001, certains prêtres évangélistes venus d'Amérique du Nord semblent s'adonner au prosélytisme, notamment dans la région berbérophone de Kabylie. Une vive polémique oppose depuis le début de l’année les autorités du pays avec les représentants des cultes non-musulmans.
Selon Mustapha Krim, président des Eglises protestantes en Algérie, la préfecture de Tizi-Ouzou, capitale de la grande Kabylie, a suspendu récemment deux Eglises. Il a ajouté qu’à Fort-National, petite sous-préfecture située sur les hauteurs de Kabylie, le dirigeant de l’Eglise protestante locale a été convoqué, lui aussi, par la police. Objectif : lui ordonner de se conformer rapidement à la nouvelle loi régissant les cultes non musulmans adoptée en février 2006. La loi prévoit "deux à cinq ans de prison ferme et une amende de 5.000 à 10.000 euros contre toute personne qui incite, contraint ou utilise des moyens de séduction visant à convertir un musulman à une autre religion".
Ces fermetures s’ajoutent aux huit autres opérées dans l’ensemble du pays depuis le début de l’année, selon Mustapha Krim, cité par le journal local "L’Expression".
Par ailleurs, huit ressortissants suisses, devant animer des séminaires en Kabylie ont été priés par la police, vendredi dernier, de quitter la région, si l’on croit le portail Internet ***********.
Pour sa part, le prêtre catholique Pierre Wallez, résidant en Algérie depuis de nombreuses années, a été condamné le 30 janvier dernier à un an de prison avec sursis par le tribunal de Maghnia (extrême Ouest du pays). Il est accusé d’avoir animé en décembre 2007 un culte auprès de migrants chrétiens camerounais. Une action assimilée au prosélytisme.
A Oran, le père Hugh Johnson, en retraite depuis 2006, vit toujours sous la menace d’une expulsion. Il attend la réponse au recours introduit devant le Conseil d’Etat.
suite...
Commentaire