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France-Maroc, un contrat pas vraiment à grande vitesse

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    France-Maroc, un contrat pas vraiment à grande vitesse
    samedi 5 avril


    En principe, c’est courant avril, la date n’est pas encore fixée, que François Fillon doit aller récolter les contrats promis à Nicolas Sarkozy par le roi du Maroc, Mohammed VI. Dont celui du TGV, magnifique piège dans lequel la France est tombée. Des accordes confidentiels prévoiraient une partie du financement par la France.

    En octobre dernier, à l’issue de sa première visite de chef d’État au Royaume enchanté du Maroc, Sarko Ier n’a pu se retenir de bomber le torse. « Le TGV, le premier TGV du monde arabe, c’est la France qui va le réaliser dans les prochaines semaines », s’extasiait-il. Rien que cela ! Lancée devant les représentants de la communauté française à Marrakech, la belle annonce a fait du bien au cours de l’action Alstom : dix euros de pris en quelques jours. L’euphorie du voyage présidentiel dissipée, c’est aujourd’hui au Premier ministre François Fillon de récupérer le boulot ingrat. En clair, tenter de recueillir du gouvernement marocain une signature de contrat ferme.

    Et oui… le « contrat » ramené par Sarkozy du royaume enchanté de Mohamed VI n’est en fait qu’une promesse d’accord. Certes, après des années de discussions, le danger de la concurrence étrangère est écarté. Le roi veut bien que ses sujets roulent en TGV français puisque, sur le projet global de deux milliards d’euros pour la construction d’une ligne à grande vitesse Marrakech-Tanger, la moitié est promise à l’industrie ferroviaire et de BTP tricolore. Mais, pour le reste, tout est à négocier.

    Or, visiblement, le projet ferroviaire est loin d’avancer comme sur des roulettes et, d’ailleurs, la date de la visite du Premier ministre français au Maroc n’est toujours pas fixée. Incroyable quand on sait que ce genre d’évènement n’est presque jamais organisé à la dernière minute. « C’est un sujet dont la sensibilité ne permet pas de communiquer en amont », explique-t-on avec la plus belle des langues de bois côté diplomatie française. Façon de reconnaître implicitement qu’avec cette ligne de TGV, Paris s’est mise dans un vilain guêpier.

    Un don de 70 millions d’euros pour financer les études

    « La France est un pays généreux, la France est un pays fort », déclamait Nicolas Sarkozy en octobre dernier. Une galéjade hyper-présidentielle qui a toute sa saveur quand on connaît les coulisses du « contrat » du TGV : l’un des rares où le vendeur s’engage à passer à la caisse ! « La France a promis un don au Maroc de quelques 70 millions d’euros pour financer les études de la première section entre Kénitra et Tanger », révèle en effet un bon connaisseur du dossier. Mieux encore… Quant à l’achat des dix-huit rames TGV duplex (près de 25 millions d’euros l’unité selon le prix catalogue), le contribuable français serait aussi sollicité comme le prévoiraient les accords confidentiels conclus entre la France et le Maroc. En échange, le Royaume enchanté organisera l’appel d’offre réservé aux boîtes d’ingénierie française…

    Évidemment, les fuites sur la « générosité » française à l’égard du Maroc tombent au plus mal, c’est-à-dire au moment où François Fillon annonce un plan de gel des dépenses publiques d’au moins cinq milliards d’euros. Mais une reculade serait pire. L’ambassade du Maroc à Paris ne s’est d’ailleurs pas privée de faire passer le message : le Royaume enchanté peut très bien aller voir ailleurs et se passer d’Alstom.

    Fin mars, les autorités marocaines ont même remis un petit coup de pression. Le directeur général de l’Office national des chemins de fer (ONCF), Rabie Khlie, a détaillé les projets pharaoniques que prévoit le Maroc pour ses sujets. Casablanca et Tanger relié à 300 km/h au plus tard en 2014 après 1,7 milliards d’euros de travaux. Puis en 2030, Tanger relié à Agadir à coup de 9 milliards supplémentaires.

    Voilà qui fait une belle jambe aux 15 % de Marocains vivant en dessous du seuil de pauvreté, mais qui est à prendre ou à laisser pour les Français.

    Bakchich Business
    Dernière modification par jawzia, 05 avril 2008, 15h14.

  • #2
    ayaya alors si je comprend bien la france finance le projet et paye meme les etudes et le maroc va voire ailleur oulah ila ce gouvernement marocain et super fort.

    du n'importe quoi.

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    • #3
      encore un artlice bidon
      ya vraiment des journaliste champion du monde du ridicule.

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      • #4
        la france finance le projet et paye meme les etudes et le maroc va voire ailleur
        Il ne peut pas aller voir ailleurs. Pas les moyens. Du moins, c'est ce qu'explique l'article et quelques recoupements.

        Et lorsqu'on dit : Pas les moyens, c'est autant valable pour la France que pour le Maroc. Le premier est sur le point de lancer un plan de rigueur budgétaire que Fillon appelle "Plan de rationalisation des dépenses". Le Maroc est confronté à des l'explosion de la facture energétique et alimentaire (voir dernier conseil du gouvernement).

        En sommes, ce projet sensé se baser sur la "générosité" de la France (Luxe que ne peut se permettre Sarko pour cause de mauvaise passe economique) et du volontarisme Marocain (ébranlé par les déficits de la balance commerciale, de la caisse de compensation, ...) se trouve (comme l'évoque l'article) dans un vilain guêpier.
        Dernière modification par jawzia, 05 avril 2008, 15h20.

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        • #5
          Ce genre de mégaprojet, mégacontrat, il ne faut y croire que lorsque leur réalisation débute...

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          • #6
            et voilà!!!

            Il y a un truc à savoir.

            La france a toujours aidé le maroc. Elle fait même un don annuel de blé et en nature.

            En contre partie la France a un acces priviligié au marché marocain. des enterpises marocaines cédés pour une bouchée de pain, des concessions de services discutables. rentabilité max pour les entrerprises françaises.

            Mais le maroc change ses partenaires et essaye d'offrir au "plus offrant". voir l'histoire des avions de chasses.

            En ces temps difficiles pour la france, il n'ets pas etonnant pour la france qu'elle dise non au TGV. Double argument, on ne paye un jouet à un gosse qui a besoin d'autre et en plus qui ne dit même pas merci.
            « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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            • #7
              je n'est crois pas a ce que ce journaliste avance , mais si cela est vrai le maroc n'aura plus qu'a lançé des appele d'offre international alors que la concurence joue a plein ......pour le soulagement du porte feuille !!

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              • #8
                je n'est crois pas a ce que ce journaliste avance
                Son analyse tiens la route. Les difficultés des uns et des autres sont réelles. La nature de l'accord (promesse au lieu d'un contrat ferme) laisse la porte ouverte un roll-back de l'un et/ou de l'autre.

                Mais ça reste un article de journal. On y verra plus clair dans quelques semaines ou quelques mois.

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                • #9
                  François Fillon à de quoi se heurter la tête, le TGV marcain est financé à 50% par la France. Il doit trouver 1 milliard d'euros.
                  "Les vérités qu'on aime le moins à apprendre sont celles que l'on a le plus d'intérêt à savoir" (Proverbe Chinois)

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                  • #10
                    Ce site Bakchich devient bizzarement une source tres credible quand il parle du Maroc, mais pas quand il parle de ca:
                    http://www.algerie-dz.com/forums/showthread.php?t=74905

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                    • #11
                      Je ne vois pas pourquoi la France pour 70Me va laisser la échapper la possibilité d'exporter son TGV. Ce montant sera peut être supporté par l'état français mais en contrepartie les bénéfices seront trés importants.

                      Mais quand ont voit la source de l'article et la tournure des phrases ce n'est pas digne d'un "bakchich" mais d'une "sadaka".
                      Je fais plein de fautes d'ortoghraphes : soyez indulgeants

                      Commentaire


                      • #12
                        Je ne vois pas pourquoi la France pour 70Me va laisser la échapper la possibilité d'exporter son TGV. Ce montant sera peut être supporté par l'état français mais en contrepartie les bénéfices seront trés importants.

                        Mais quand ont voit la source de l'article et la tournure des phrases ce n'est pas digne d'un "bakchich" mais d'une "sadaka".
                        pour les 70Me d'accord. mais pour financer le reste il faut un pret et ce pret dooit être garantit. l'état français aura du mal à le faire et à le faire admettre aux banques françaises en difficulté....
                        « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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                        • #13
                          Une garantie c'est du hors bilan. Il n'y a pas de débours. Donc son impact, si le maroc a du mal à rembourser, c'est dans le long terme et non à court terme.
                          Je fais plein de fautes d'ortoghraphes : soyez indulgeants

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                          • #14
                            == MODERATION ==
                            Evitez les hors sujets et la pollution de topic. Lisez la charte du forum.

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                            • #15
                              Maroc : Le TGV reliera Tanger à Casablanca au plus tard début 2014

                              Maroc : Le TGV reliera Tanger à Casablanca au plus tard début 2014

                              Le TGV reliera Tanger et Casablanca fin 2013 ou au plus tard au début de l'année 2014, a affirmé vendredi le directeur général de l'Office national des chemins de fer (ONCF) Rabie Khlie.
                              Intervenant lors d'une rencontre avec les opérateurs du nord du Maroc, M. Khlie a précisé que cette section de la ligne TGV nécessite un investissement global de 20 milliards de dirhams (1,73 milliard d'euros).
                              Le projet, qui porte sur la construction d'une ligne à grande vitesse (de 200 à 320 km/heure) et l'acquisition de 18 trames TGV, permettra de réduire la durée du trajet entre les deux pôles économiques à 2 heures 10 au lieu de 5 heures 45, a précisé le responsable cité par l'agence marocaine MAP.
                              Avec un départ chaque heure, il table sur 8 millions de passagers par an dès la première année d'exploitation.
                              A l'horizon 2030, le TGV devrait relier Tanger à Agadir au sud, pour un coût total serait de l'ordre de 100 milliards de dirhams (9,1 milliards d'euros). Il sera financé pour moitié par des partenaires français, avait annoncé en novembre le ministre marocain des Transports Karim Ghellab.
                              ©AFP

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