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Un public des grands jours, un temps printanier, une pelouse en excellent état, bref, tous les ingrédients pour faire de cet énième derby algérois (CR Belouizdad-NA Hussein-Dey) un match de haute facture étaient réunis. Hélas ! les puristes vous le diront, ça n’a pas été le cas pour une somme de facteurs dont l’énorme pression qui a pris le dessus sur tout le match et tétanisé les 22 acteurs. Même le directeur du jeu, M. Mansouri, de retour du frigo, n’y a pas échappé et principalement la formation du Chabab de Belouizdad, amorphe et vulnérable de bout à bout. On jouait la 25’, le milieu offensif husseindéen, Attafen, tente une incursion en force dans la surface de réparation belouizdadie. Mameri, en libéro, tacle en biais le cuir. L’attaquant des Sang et Or s’écroule « litigieusement ». L’arbitre, Mansouri, très proche de l’action désigne sans hésiter le point de penalty. Le stade plonge dans une ébullition indescriptible. Après une grosse contestation des Belouizdadi, Ouzenadji, intelligemment, prend à défaut le gardien Ousserir. Le match s’emballe dans le mauvais sens. Tout devient subitement haché et incontrôlable pour l’arbitre, M.Mansouri. Simulation de faute, palabres, contestations tous azimuts. Tout y passe devant un arbitre dépassé.
Un quart d’heure de non-football prend place alors avant que l’homme en noir renvoie tout le monde aux vestiaires. Avec un but d’avance et un avantage psychologique de « bête noire », le NAHD est revenu sur la pelouse avec la ferme intention de gérer son adversaire. Sous la pression des supporters belouizdadis, le NAHD recule et laisse l’initiative du jeu au CRB. Ce dernier poussif, jouant avec la peur au ventre, n’avait pas d’énergie pour inquiéter sérieusement l’excellent gardien des Sang et Or, Asselah et sa défense. Néanmoins, à la 82’, le centre-avant Aoudia, à deux mètres du but de Asselah cadre mal sa tête plongeante. C’était l’unique action véritable pour le CRB de revenir à la marque. Une action qui, à elle seule, symbolise la sortie ratée des Belouizdadis plus préoccupés à jouer avec l’arbitre qu’au ballon. En somme, le meilleur a gagné et la tradition a été respectée « comme d’habitude » clamaient les Sang er Or, au sortir du stade.
source : El Watan
Un quart d’heure de non-football prend place alors avant que l’homme en noir renvoie tout le monde aux vestiaires. Avec un but d’avance et un avantage psychologique de « bête noire », le NAHD est revenu sur la pelouse avec la ferme intention de gérer son adversaire. Sous la pression des supporters belouizdadis, le NAHD recule et laisse l’initiative du jeu au CRB. Ce dernier poussif, jouant avec la peur au ventre, n’avait pas d’énergie pour inquiéter sérieusement l’excellent gardien des Sang et Or, Asselah et sa défense. Néanmoins, à la 82’, le centre-avant Aoudia, à deux mètres du but de Asselah cadre mal sa tête plongeante. C’était l’unique action véritable pour le CRB de revenir à la marque. Une action qui, à elle seule, symbolise la sortie ratée des Belouizdadis plus préoccupés à jouer avec l’arbitre qu’au ballon. En somme, le meilleur a gagné et la tradition a été respectée « comme d’habitude » clamaient les Sang er Or, au sortir du stade.
source : El Watan
une semaine à peine après l'avoir battu en championnat sur le même score
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