Maroc : un cinquième journaliste agressé depuis le début de l’année
04/04/2008
« C'est la cinquième agression contre un journaliste marocain en cette année 2008. C'est un développement lamentable et très sérieux, » a estimé Said Essoulami, directeur du Centre for Media Freedom (CMF) MENA suite à l'attaque dont a été victime le secrétaire général du Syndicat National de la Presse Marocaine Mohamed Daw Serraj.
Mohamed Daw Serraj, secrétaire général du Syndicat National de la Presse Marocaine (SNPM) et journaliste pour le radiodiffuseur public SNRT (Société Nationale de Radiodiffusion et de Télévision), a été agressé après une réunion syndicale dans la soirée du 1 avril.
« Vers 20h, alors qu'il rentrait chez lui, notre confrère a été frappé à deux reprises à la tête par un assaillant, qui s'est aussitôt enfui grâce à un complice qui l'attendait en mobylette. Souffrant d'une plaie s'étalant sur 10 centimètres ayant entraîné la section de trois nerfs, Serraj a été admis à l'hôpital où dix points de suture lui ont été posés », déplore Younes Moujahid, président du SNPM.
« C'est la cinquième agression contre un journaliste marocain en cette année 2008. C'est un développement lamentable et très sérieux. Les motifs de ces attaques sont obscurs, mais les individus qui les commettent ne sont pas encore identifiés par la police. Nous condamnons ces attaques et appelons les journalistes à plus de vigilance et la police à trouver les coupables et de les poursuivre en justice » a déclaré à APN Said Essoulami, directeur CMF MENA, basé à Casablanca, tout en admettant qu'il pourrait s'agir d'aggressions crapuleuses.
Même son de cloche pour Moujahid qui dénonce ce nouveau phénomène et estime qu'il incombe à la police de mener une enquête en vue d'identifier les agresseurs et leurs motivations. « En ce qui concerne Serraj, il est clair qu'il n'y a eu ni vol, ni tentative de vol. Les agresseurs n'ont emporté ou demandé aucune de ses possessions», a-t-il déclaré à APN.
Il est probable que Serraj ait été pris pour cible en raison de son travail de journaliste ou en sa qualité de dirigeant du SNPM.
Arab Press Network
04/04/2008
« C'est la cinquième agression contre un journaliste marocain en cette année 2008. C'est un développement lamentable et très sérieux, » a estimé Said Essoulami, directeur du Centre for Media Freedom (CMF) MENA suite à l'attaque dont a été victime le secrétaire général du Syndicat National de la Presse Marocaine Mohamed Daw Serraj.
Mohamed Daw Serraj, secrétaire général du Syndicat National de la Presse Marocaine (SNPM) et journaliste pour le radiodiffuseur public SNRT (Société Nationale de Radiodiffusion et de Télévision), a été agressé après une réunion syndicale dans la soirée du 1 avril.
« Vers 20h, alors qu'il rentrait chez lui, notre confrère a été frappé à deux reprises à la tête par un assaillant, qui s'est aussitôt enfui grâce à un complice qui l'attendait en mobylette. Souffrant d'une plaie s'étalant sur 10 centimètres ayant entraîné la section de trois nerfs, Serraj a été admis à l'hôpital où dix points de suture lui ont été posés », déplore Younes Moujahid, président du SNPM.
« C'est la cinquième agression contre un journaliste marocain en cette année 2008. C'est un développement lamentable et très sérieux. Les motifs de ces attaques sont obscurs, mais les individus qui les commettent ne sont pas encore identifiés par la police. Nous condamnons ces attaques et appelons les journalistes à plus de vigilance et la police à trouver les coupables et de les poursuivre en justice » a déclaré à APN Said Essoulami, directeur CMF MENA, basé à Casablanca, tout en admettant qu'il pourrait s'agir d'aggressions crapuleuses.
Même son de cloche pour Moujahid qui dénonce ce nouveau phénomène et estime qu'il incombe à la police de mener une enquête en vue d'identifier les agresseurs et leurs motivations. « En ce qui concerne Serraj, il est clair qu'il n'y a eu ni vol, ni tentative de vol. Les agresseurs n'ont emporté ou demandé aucune de ses possessions», a-t-il déclaré à APN.
Il est probable que Serraj ait été pris pour cible en raison de son travail de journaliste ou en sa qualité de dirigeant du SNPM.
Arab Press Network
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