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Réunion de six formations politiques maghrébines le 27 avril à Tanger

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  • Réunion de six formations politiques maghrébines le 27 avril à Tanger

    Réunion de six formations politiques maghrébines le 27 avril à Tanger
    Le forcing de Abbas El-Fassi

    Devant l’échec des initiatives au niveau des gouvernements, Abbas El-Fassi, le Premier ministre marocain, se tourne vers son parti, l’Istiqlal, à travers la célébration du cinquantième anniversaire de la conférence de Tange en 1958 pour rassembler ses homologues au pouvoir dans le but de “dynamiser” l’UMA et surtout forcer la main
    à l’Algérie.
    Selon un responsable du parti Istiqlal, au pouvoir au Maroc, six partis politiques maghrébins, parmi lesquels les trois fondateurs de la Conférence historique de Tanger qui avait jeté en 1958 les bases de l'Union du Maghreb arabe, se réuniront le 27 avril prochain au Maroc. Pour rappel, le FLN, le PI et le Néo-Destour tunisien, s’était réunis dans cette ville côtière du nord du Maroc en avril 1958, et avaient notamment réclamé l'indépendance de l’Algérie. Il avait également été question de l’édification du Grand Maghreb arabe. D’ailleurs, la même source a indiqué que cette réunion examinera également les “moyens de dynamiser l'Union du Maghreb arabe”. Cette rencontre, de célébration du cinquantième anniversaire de l’événement, verra la participation notamment du parti Istiqlal au pouvoir et le Front de libération nationale, qui dirige la coalition gouvernementale en Algérie avec le Rassemblement national démocratique et le HMS. L'Union socialiste des forces populaires (USFP) et trois formations politiques de Libye, de Mauritanie et de Tunisie doivent également prendre part à cette conférence commémoratrice. Outre le cachet commémoratif de l’événement, il y a lieu de s’interroger sur les véritables motivations du chef du parti Istiqlal, qui est aussi chef du gouvernement marocain. Il semble rechercher un nouveau moyen de maintenir la pression sur l’Algérie et surtout lui imputer la responsabilité du blocage des relations bilatérales et celui de l’Union du Maghreb arabe. En effet, depuis sa nomination par le roi Mohammed VI à ce poste, le 19 septembre 2007, Abbas El-Fassi a multiplié les appels en direction d’Alger pour renouer le dialogue en insistant surtout sur la réouverture des frontières entre les deux pays. Cette requête a été catégoriquement rejetée par les responsables algériens, qui exigent un traitement global des différends algéro-marocains dans le cadre d’une relance de l’Union du Maghreb arabe sur des bases solides, car celle-ci ne se limite pas aux rapports entre Alger et Rabat, mais à l’ensemble des membres de l’Union.
    Au lieu de faciliter l’organisation d’un sommet de l’UMA, impossible à tenir depuis 1994 en raison du refus du souverain chérifien d’y participer, le Maroc ne recherche que son propre intérêt en s’acharnant à mettre la pression sur l’Algérie pour uniquement la réouverture des frontières terrestres.
    Il ne faut pas être grand clerc pour comprendre que le but de cette demande vise à réactiver la vie économique du Maroc oriental, qui a énormément souffert de la décision d’Alger fermer la frontière en 1994 après les attentats terroristes de Marrakech, que les autorités marocaines avaient imputés à l’Algérie.
    K. ABDELKAMEL
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