Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Maroc, hub financier pour l’Afrique?

Réduire
Cette discussion est fermée.
X
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Maroc, hub financier pour l’Afrique?

    Maroc, hub financier pour l’Afrique? · Une rencontre Emerging Market Forum à Rabat cette semaine

    · Créer un réseau d’informations


    Le Maroc a-t-il les moyens de son ambition pour devenir un hub financier régional? Oui, répondent très vivement des personnalités comme le gouverneur de Bank Al-Maghrib, le Premier ministre, les banquiers les plus en vue de la place, spécialement BMCE Bank et Attijariwafa bank, qui ont déjà en route des programmes dans ce sens… ou encore le conseiller du Souverain, Omar Kabbaj.
    Kabbaj est, on s’en souvient, le redresseur de la Banque africaine de développement et à travers elle, le redresseur de quelques systèmes financiers nationaux à travers le continent. De ce poste d’observation, il est rentré avec l’idée de valoriser dans le Royaume les compétences financières, lesquelles, il faut le souligner, s’appuient sur un système financier très sain. Signe qui ne trompe pas: le CDVM a reçu le soutien du gouvernement pour sanctionner les manquements aux règles, comme il vient de le faire à l’encontre de Upline, dans l’affaire de l’introduction en Bourse de la CGI ou la transmission à la Justice du dossier de GSI, une PME qui comptait s’introduire en Bourse mais en publiant des comptes faux.
    Un système financier sain, une régulation qui fonctionne sont nécessaires mais pas suffisants pour devenir une place financière émergente. Il faut aussi que les grandes entreprises locales jouent le jeu et surtout, il faut tisser autour de ce projet de place tout un réseau international à entretenir à coup d’informations.
    C’est pourquoi, à l’instigation du conseiller Kabbaj, Rabat accueille à partir de ce soir et jusqu’à mercredi, une rencontre de haut niveau, consacrée aux marchés africains. C’est la fondation Emerging Market Forum (EMF qui publie la revue du même nom, où est sorti un dossier sur le Maroc, il y a deux ans) qui a été choisie pour être la plateforme de cette rencontre.
    Le groupe Centennial, dont EMF est la filiale non lucrative, a été créé par d’anciens directeurs et cadres de la Banque mondiale et du FMI, autour de Harinder Kohli. L’objectif est de conseiller les institutions et les grandes entreprises ou banques, lorsque leur pays souhaite passer à la vitesse supérieure en matière de marchés financiers.
    Lorsque la place fonctionne, comme à Singapour, Centennial évolue vers le conseil en placements pour les clients. Un des points forts de ce conseil est de savoir s’intéresser à des placements originaux comme les grandes infrastructures ou les opportunités naissant des programmes de réformes soutenues par le FMI et la Banque mondiale (que les promoteurs de Centennial connaissent bien).
    Lors de la réunion de Rabat, on note évidemment la présence des grands décideurs institutionnels marocains, mais aussi des banquiers (BMCE Bank fera d’ailleurs une présentation de son projet de développement en Afrique à partir de Londres) et des grandes entreprises, privées ou publiques: OCP, CDG, Addoha…

    Un théoricien du marché

    Harinder Kohli est le président fondateur de Centennial Group. Ancien directeur à la Banque mondiale, il a directement participé à la construction de marchés financiers ouverts, notamment en Asie. A plusieurs reprises, au sein de la Banque mondiale, il a eu à traiter les dossiers du Maroc. Harinder Kohli vient juste de publier un nouveau livre, «Growth and development in market economies» (Ph. Centennial)

    N. S.

    © 2001 L'économiste - Réalisation : Lnet Multimedia

  • #2
    L'article comporte très peu d'informations en rapport avec le titre. C'est plus un "Who's who" qui est fait.
    Je verrai plutôt l'Afrique du Sud comme hub africain.
    L'Egypte aussi est en train de remonter la pente et va d'après un ami qui travaille dans un organisme financier international devenir un géant d'Afrique.
    La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

    Commentaire


    • #3
      pour le maroc c'est surtous les pays francophone, le sud afric c'est surtous ll'afrique du sud zimbabawe l'egypt c'est le est africain mais il y a le qenya aussi au est et gana. le maroc a commencer a developer des relations avec l'afrique de l'est mais c'est toujour timide, par contre dans l'arique de l'ouest le maroc et tres present meme les francais commence a ce plaindre.
      c'est un bon debut pour une nouvelle strategie, on trouves les groupes marocain un ppeut partous dans l'afrique et dans presquue tous les domaine, de l'industrie pharmacetique au batiment et grande infrastructure en passant par le transport, aviation, naval, et meme routiere avec la mauritanie et l'ouverture prochainnee de la connection mauritanie au senegal.
      et pour le domaine financier, la presense marocainne sur les marches de l'ouest africain confirme la strategie sud sud et en marche.

      Commentaire


      • #4
        j'étudie la finance dans une école de commerce et je peux vous dire que le maroc et l'afrique du sud ne sont pas du tout en concurrence vu la distance qui les sépare, le maroc veut être une plateforme régional pour les entreprises qui souhaitent s'installer au maghreb et en afrique de l'ouest, l'afrique du sud est une plateforme pour l'afrique australe et l'afrique anglophone en général, il n'y a pas de concurrence entre ces 2 pays, le maroc n'a aucun concurrent dans la région.

        Commentaire


        • #5
          L'auteur aurait dû donc dire hub financier pour le maghreb !
          Ne te trompe pas, il y a bien concurrence entre tous les pays africains. D'ailleurs l'organisme financier dont je parlais auparavant est en balance entre l'Afrique du Sud (le géant de l'Afrique) et l'Egypte (marché avec le plus gros potentiel).
          La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

          Commentaire

          Chargement...
          X