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Bourse de Casablanca : La nouvelle plateforme permet de traiter plus de 500 ordres pa

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  • Bourse de Casablanca : La nouvelle plateforme permet de traiter plus de 500 ordres pa

    Entre 2003 et 2007, le nombre d’ordres enregistrés à la Bourse de Casablanca a été multiplié par 13 fois passant de 70 354 à 925 729, le nombre de transactions par 12 fois passant de 38 102 à 470 136, et le jour le plus élevé en contrats est passé de 367 à 11 781. C’est dire que la Bourse de Casablanca a changé de dimension. Toutefois, la plateforme NSC vieillissante et la version obsolète BD Oracle ne permettaient pas d’optimiser les systèmes applicatifs ni intégrer facilement les nouveaux produits liés au marché à terme. En conséquence, il fallait que les outils techniques s’adaptent et ce d’autant que la place enregistre le développement de la bourse on-line avec actuellement trois plateformes fonctionnelles.
    C’est conscient de la nécessité de s’adapter à cette nouvelle donne et de poursuivre sa politique de modernisation de ses outils de gestion que la Bourse de Casablanca, en collaboration avec ses partenaires, a initié dès 2003 le projet de mise en place d’une nouvelle plateforme de trading plus adaptée à la nouvelle dimension du marché, à l’évolution du mode de négociation et au changement de profil des investisseurs. Grosso modo, cette mise à niveau de l’outil vise deux dimensions essentielles. La première, d’ordre technique, se traduit par la mise en place des infrastructures de calcul d’une puissance supérieure à celles qui étaient jusqu’à présent disponibles et dotées d’outils essentiels pour assurer une veille technologique. La seconde, fonctionnelle, permet d’implémenter le modèle EMM (European Model Market), modèle sur lequel repose Euronext, avec la possibilité d’intégrer de nouvelles fonctionnalités, de nouveaux types d’ordres de trading, de nouvelles techniques de négociation, etc. Partant, c’est la plateforme NSC V900 qui a été adoptée par la Bourse de Casablanca du fait des multiples atouts qu’elle présente. «Le système NSC V900 intègre une solution de négociation fiable et efficace ayant fait ses preuves parmi les bourses établies et émergentes du monde entier», fait remarquer M. Omar Drissi Kaïtouni, Membre du Directoire de la Bourse de Casablanca. Il s’agit d’un système évolutif en fonction des besoins des donneurs d’ordres et ouvert offrant ainsi la possibilité d’une intégration totale avec les places boursières étrangères pour faciliter les alliances et les partenariats d’ordre régional ou international. Il est également performant, ce qui lui permet de suivre les rythmes soutenus de croissance et de développement du marché. Ainsi, le NSC V900 est apte à gérer tous les types d’instruments financiers de marché (actions, obligations, warrants, contrats à terme, options, etc.) et propose des modules de prise en charge totale et optimisée pour la diffusion des cours, le calcul d’indices, la gestion et la surveillance de marché, etc.
    Pour M. Lahlou, Directeur des Marchés et Responsable du Service Négociation, outre les caractéristiques citées, «le NSC V900 offre de hautes performances avec la possibilité de traiter jusqu’à plus de 500 ordres/seconde contre seulement 5 ordres/seconde pour l’ancienne version». En plus, et c’est peut-être l’apport le plus important, «la nouvelle plateforme permet la diversification des types d’ordres afin de permettre aux investisseurs de saisir les différentes opportunités du marché», explique M. Lahlou.

    5 nouvelles fonctionnalités
    Pour le démarrage de la NSC V900, toutes les fonctionnalités ne sont pas encore opérationnelles. Parmi la multitude d’apports de la plateforme, seulement cinq nouveaux sont actuellement fonctionnels : la mise en place d’«Ordre au marché», le gel partiel le principe de compensation, l’anonymat des ordres de transactions et le principe d’écrasement des limites. D’abord, les «Ordre au marché», signalés par le référentiel «ATP», sont des ordres qui ne sont assortis d’aucune indication de prix. «Ils sont prioritaires sur tous les autres types d’ordres et sont destinés à être exécuté aux différents prix sur le carnet d’ordre selon les conditions du marché», fait remarquer le Responsable du Service négociation. Ce nouveau type d’ordre a l’avantage de permettre à l’investisseur de saisir rapidement les opportunités du marché. Ensuite, le principe de «gel partiel» est désormais permis. Ainsi, en cas d’introduction d’un ordre susceptible de donner lieu à des transactions en dehors des seuils autorisés, la valeur concernée n’est désormais gelée que suite à l’exécution des quantités pouvant être traitées à des cours sans les seuils. Cette nouveauté vise à favoriser la liquidité. Par ailleurs, et dans le souci d’apporter plus d’équité dans le traitement des ordres, le principe de compensation automatique (achat/vente forcée à la meilleure limite) par le système pendant la phase de séance en continu de deux ordres opposés d’une même société de bourse à un prix correspondant à la meilleure limite affichée sur le marché a été supprimé. En outre, les ordres introduits dans le système de cotation et les transactions qui en résultent sont désormais diffusés sur les écrans sans les codes d’identifications des sociétés de bourse concernées. «L’anonymat des ordres de transactions permet ainsi d’éviter à ce que certaines sociétés de bourse soient imitées dans leurs stratégies d’investissement, ce qui va certainement atténuer l’effet moutonnier des investisseurs», justifie M. Kaïtouni. Enfin, et pour plus de transparence, le principe d’écrasement des limites n’est plus appliqué pendant les phases de pré-ouverture et de pré-clôture. Ainsi, les ordres à prix limité sont affichés sur la feuille de marché aux prix auxquels ils sont saisis et les sociétés de bourse verront les ordres avec leurs cours réels.
    Si toutes les fonctionnalités de la V900 du NSC ne sont pas encore opérationnelles, c’est qu’il y a «une nécessité d’adapter la réglementation encadrant le marché» fait remarquer Dounia Taârji, Directeur Général du CDVM, qui souligne qu’une mouture de la réglementation se trouve actuellement au Secrétariat Général du Gouvernement. Une fois que le Règlement Général de la Bourse des Valeurs l’autorisant à adopter ce modèle de marché amendé, la Bourse de Casablanca procèdera à l’exploitation des autres fonctionnalités de la plateforme.
    Enfin, notons que la nouvelle plateforme, en production dans 15 bourse mondiales (Paris, Amsterdam, Toronto, Dubaï, etc.), a nécessité un investissement direct compris entre 4 et 5 MDH.



    lanouvelletribune.com
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