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Le secrétaire général de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole, Abdellah Al Badri, a démenti hier à Téhéran l’existence de pressions exercées sur l’Opep pour qu’elle augmente sa production. « L’Opep n’est soumise à aucune pression en faveur d’une augmentation de la production de brut », a-t-il répondu à un média iranien. « L’approvisionnement du marché en pétrole est suffisant et les prix élevés du pétrole ne sont pas dus à une pénurie de brut, mais à une dépréciation du dollar, à une pénurie de capacités de raffinage et à certaines tensions politiques dans le monde », a expliqué le responsable de l’Opep confirmant ainsi les propos tenus par le président de l’Opep, le ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil, à la fin du mois de mars en marge d’une séance de l’APN. « Il ne servirait à rien d’augmenter la production pour satisfaire une demande qui n’existe pas », avait déclaré à la presse le président de l’Opep, justifiant cette position par l’augmentation des niveaux des stocks, la baisse de 1,2 million de barils par jour lors du second trimestre et l’impact de la récession économique aux Etats-Unis sur la demande mondiale de pétrole.
Première conséquence, la crise aux Etats-Unis où, selon les données de l’US Energy Information Administration, la demande de pétrole au cours des treize premières semaines de l’année 2008 a été inférieure de 479 000 barils par jour à son niveau de l’an dernier sur la même période. Le secrétaire général de l’Opep a exclu l’organisation d’une réunion extraordinaire de l’Opep avant la prochaine réunion prévue au mois de septembre à Vienne. Sur la question de la commercialisation du pétrole dans une monnaie autre que le dollar, le secrétaire général de l’Opep a indiqué que chaque pays peut décider de percevoir ses revenus pétroliers dans des devises autres que le dollar, si c’est son intérêt, mais un changement de monnaie pour l’Opep pourrait prendre beaucoup de temps. L’Opep n’augmentera pas sa production et ne la réduira pas avec un baril de pétrole à 100 dollars. Vendredi, les cours du pétrole ont terminé la semaine en hausse. A New York, le baril de light sweet crude a terminé à 106, 23 dollars.A Londres, le baril de brent a clôturé la semaine à 104,90 dollars.Les ministres des pays membres de l’Opep doivent se rencontrer d’une manière informelle à Rome à l’occasion du Forum international de l’énergie qui aura lieu du 20 au 22 avril dans la capitale italienne.
source : El Watan
Première conséquence, la crise aux Etats-Unis où, selon les données de l’US Energy Information Administration, la demande de pétrole au cours des treize premières semaines de l’année 2008 a été inférieure de 479 000 barils par jour à son niveau de l’an dernier sur la même période. Le secrétaire général de l’Opep a exclu l’organisation d’une réunion extraordinaire de l’Opep avant la prochaine réunion prévue au mois de septembre à Vienne. Sur la question de la commercialisation du pétrole dans une monnaie autre que le dollar, le secrétaire général de l’Opep a indiqué que chaque pays peut décider de percevoir ses revenus pétroliers dans des devises autres que le dollar, si c’est son intérêt, mais un changement de monnaie pour l’Opep pourrait prendre beaucoup de temps. L’Opep n’augmentera pas sa production et ne la réduira pas avec un baril de pétrole à 100 dollars. Vendredi, les cours du pétrole ont terminé la semaine en hausse. A New York, le baril de light sweet crude a terminé à 106, 23 dollars.A Londres, le baril de brent a clôturé la semaine à 104,90 dollars.Les ministres des pays membres de l’Opep doivent se rencontrer d’une manière informelle à Rome à l’occasion du Forum international de l’énergie qui aura lieu du 20 au 22 avril dans la capitale italienne.
source : El Watan