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Hachemi Djaâboub explique la hausse des prix en Algérie

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  • Hachemi Djaâboub explique la hausse des prix en Algérie

    Pour le ministre de Commerce, l'augmentation des prix des produits de large consommation n'est en aucun cas causée par la spéculation. M. Hachemi Djaâboub, qui a répondu aux interrogations des députés exprimées, hier, à l'issue des débats autour du projet de loi sur la concurrence, a affirmé que les causes de la flambée des prix qui a atteint même les matériaux de construction, notamment, le ciment et le rond à béton, est due à la non-disponibilité de ces produits sur le marché national et également à l'augmentation des prix comme par ces produits sur le marché mondial. Dans une déclaration à la presse en marge de la session plénière tenue, hier, à l'Assemblée nationale concernant l'adoption du décret relatif à l'organisation et la privatisation des entreprises économiques, le projet de loi sur la concurrence, le ministre a indiqué que la flambée des prix du ciment est due à l'arrêt de production dans quatre usines au niveau national, lesquelles ont repris leur activité, et non à cause de la spéculation. A ce titre, il a indiqué qu'a l'heure actuelle la marge bénéficiaire en ciment sur le marché de détail est de 60 DA après avoir été de 100 DA auparavant, tandis qu'au niveau des marchés de gros, cette marge a été ramenée à 40 DA. Il a également souligné, par rapport au ciment, que le conditionnement actuel sera bloqué et que les normes seront respectées en matière d'emballage et d'indication sur le sachet de ciment. Cependant, le ministre a souligné que les normes de production de ces matériaux sont respectées.

    Les déclarations de M. M.Hachemi Djaâboub contredisent celles du gouvernement, car il n'y a pas une semaine, le ministre de l'Habitat avait indiqué que le constat fait lors de deux Conseils interministériels portant sur la flambée des prix des matériaux de construction, notamment le ciment et le rond à béton, indique que le cas du ciment est dû à la spéculation. D'ailleurs, des mesures de radiation ont été prises dans ce cadre. Pas plus loin, le ministre de l'Agriculture a également expliqué la flambée des prix des produits alimentaires par la spéculation. En outre, le ministre de Commerce a rappelé la mesure de subvention des prix de certains produits de large consommation, notamment la semoule, le lait, dont la facture a coûté 2,5 milliards de dollars. Il a indiqué que cette mesure reste conjoncturelle et relève de l'urgence, tandis que la vraie solution est de booster la production nationale et réduire l'importation. Il y a lieu de souligner que les députés de la chambre basse ont profité de cette occasion pour parler de la dégradation du pouvoir d'achat des ménages et de la flambée des prix des produits de large consommation.Pour ce qui est du problème de l'huile de table et des céréales, le ministre a souligné que les prix de ces produits au niveau mondial est passé de 600 dollars la tonne à 1600 dollars la tonne, notant que l'Algérie consomme 600 000 tonnes de légumes secs, des produits qui ont atteint 140 DA le kg depuis dimanche.

    Pour faire face à cette augmentation, le ministre a souligné qu'il y a la solution de réduire les droits de douanes et taxes fiscales ou bien la création d'offices de soutien. A ce titre, il a ajouté que la suppression totale ou la réduction de la TVA vient d'être appliquée en France. Pour le ministre du Commerce, le gouvernement algérien a opté pour la subvention pour certains produits, mais il est convaincu qu'il y a plusieurs secteurs capables de doubler la production nationale et réduire l'importation. Revenant au projet de loi sur la concurrence qui permettra de réguler le marché et le Contrôle des prix avec la relance du conseil national de la concurrence, le ministre a indiqué que le seuil de 45 % pour lequel les concentrations d'entreprises doivent avoir l'aval du conseil sera maintenu. A noter que la commission chargée des affaires économiques, du développement, de l'industrie et de la planification au niveau de l'APN a proposé de ramener ce seuil à 40%. Interrogé par les députés sur la levée du monopole des entreprises publiques, le ministre a souligné qu'il y a des situations non réglementaires dues au monopole. En outre, ladite commission a proposé d'augmenter le montant de l'amende financière pour les entreprises qui refusent ou tardent à donner des informations au conseil de la concurrence à pas moins de 100 000 dinars pour chaque jour de retard. Pour ce qui est de la dépendance de ce conseil, laquelle est mise en cause par certains députés, le ministre a affirmé que son affiliation au ministère du Commerce ne veut en aucun cas dire qu'il ne sera pas indépendant. Par ailleurs, le décret relatif à l'organisation, la privatisation et la gestion des entreprises publiques a été adopté et sera effectif dès sa publication dans le Journal officiel. Ce décret qui permettra à l'Etat de contrôler son argent à travers l'IGF.

    source : Le Maghreb

  • #2
    Hausse des matières premières oblige, tout a augmenté et pas seulement en Algérie. Il en est de même en Afrique, en Europe, Amérique et partout ailleurs !
    L'Etat devrait augmenter et faire augmenter les salaires.
    La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

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    • #3
      Hausse des matières premières oblige, tout a augmenté et pas seulement en Algérie. Il en est de même en Afrique, en Europe, Amérique et partout ailleurs !
      L'Etat devrait augmenter et faire augmenter les salaires.
      Ce n'est pas une bonne chose pour la compétitivité. A mons avis il serait plus judicieux d'augmenter le revenu et non les salaires.
      Je fais plein de fautes d'ortoghraphes : soyez indulgeants

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      • #4
        L'Etat devrait augmenter et faire augmenter les salaires.
        Tout Etat doit traiter ce problème d'une façon radicale c'est mieux psk recourir à des solutions remèdes ne fait qu'augmenter l'inflation.

        L’inflation est un mal insidieux qui réduit le pouvoir d’achat de tous ceux qui la subissent. Elle a le même effet que la TVA, mais on ne sait pas qu’elle existe. Certains candidats proposent un « nouveau Grenelle » c’est-à-dire une augmentation de tous les salaires. S’ils ne proposent pas en même temps une augmentation de l’offre équivalente, ils ne proposent que de l’inflation…

        Un gouvernement peut s’opposer de plusieurs façons à l’inflation.

        - Il peut supprimer les contraintes économiques inflationnistes qui pèsent sur les entreprises et les remplacer par un prélèvement non inflationniste comme l’impôt sur le revenu ou la TVA car ces impôts diminuent la demande, donc s’opposent à l’inflation.

        - Il peut supprimer les redistributions inflationnistes comme le RMI et les remplacer par des redistributions désinflationnistes, comme l’allocation aux boulangers, la subvention à la RATP ou aux logements, en offrant alors pain, métro ou loyer à un prix bien inférieur au prix de revient.

        - Il peut réintroduire la concurrence, là où un monopole d’État l’avait supprimée, car une entreprise soumise à la concurrence fait immédiatement l’effort d’améliorer sa productivité pour baisser ses coûts de production, donc ses prix. Si elle n’utilise pas l’argent qu’elle gagne à le faire, elle sera irrémédiablement éliminée. L’absence de concurrence explique en grande partie le navrant échec des économies inspirées par les idées de Marx.
        Au lieu d’offrir l’école « gratuite » à tous les enfants, ce qui supprime la concurrence, on donne aux parents un « chèque scolaire ». Les parents peuvent alors choisir librement l’école. La concurrence est ainsi rétablie. De nombreux pays utilisent aujourd’hui le chèque scolaire.

        - Il doit enfin et surtout réaliser que ce sont les entreprises qui augmentent l’offre, en investissant. Un pays développé et riche est un pays qui a déjà beaucoup investi. Un pays sous-développé et pauvre est un pays qui a peu investi. Or pour investir, les entreprises ont besoin d’argent. Un gouvernement ne doit donc pas leur prendre les capitaux dont elles ont besoin pour investir. De plus, il ne doit pas chasser du pays les capitaux qu’elles ont besoin d’emprunter en imposant le capital. Sans capitaux, pas d’investissements. Sans investissements, l’offre stagne.

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        • #5
          Tout Etat doit traiter ce problème d'une façon radicale c'est mieux psk recourir à des solutions remèdes ne fait qu'augmenter l'inflation.
          Les augmenter non pas à cause de la hausse des prix mais parce q'ils sont déjà très bas.
          Pour le problème de la hausse des prix, le ministère du Commerce mais aussi de l'Agriculture et plusieurs autres ont du pain sur la planche. Il faut créer un climat positif pour les entrepreneurs et protéger les consommateurs.
          La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

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          • #6
            Oui tu as raison, mais ça risque d'influer sur le taux de chomage, alors au lieu d'absorber cette derniere, on risque de l'augmenter et c pas une solution, pour le developpement.

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            • #7
              OK penthésilée, j'attends ton programme pour régler le problème. auras-tu assez d'espace et de temps pour le faire ?
              La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

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              • #8
                Je suis plutôt de l'avis du ministre de l'agriculture qui estime que la spéculation a été l'un des facteurs qui ont contribué à la hausse des prix des produits alimentaires. Le ministre du commerce semble ignorer l'effet du secteur informel sur les prix.

                Entre 30 et 50% de l'activité commerciale en Algérie se fait au noir, c'est assez pour influer sur les prix en dehors de toute logique économique. L'Etat devrait s'investir sérieusement dans la lutte contre le marché informel pour réduire la spéculation intérieure.

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                • #9
                  Bonsoir.

                  Tant que l'Etat n'aura pas pris ses responsabilités autant que régulateur du marché la spéculation continuera à sévir. Elle fait la pluie et le beau temps.

                  En plus des conjonctures économiques internationales et l'instabilité des marchés mondiaux est réellement propice à cette perversion du système "libéral", l'absence de règlementation et les vides juridiques et structurels, chroniques dont souffre l'économie nationale se répercute sur le consommateur.

                  Les pourcentages de 30% à 50% sont biens timides et bien en dessous des chiffres réelles.

                  La majeure partie de l'économie nationale se déroule sur le marché parallèle, une véritable hémorragie interne j'en ai pour preuve le circuit financiers qui est axé sur le marché "noir" les banques ne font presque plus office que de pont, les organismes financiers sont de véritables épouvantails de service.

                  La part de l'économie parallèle est telle qu'aujourd'hui les spéculateurs décident du régime et de la cadence de la machine économique, je tiens pour l'autre exemple, les matériaux de construction, une Wall Street par excellence.

                  L'Etat à peur de mettre en application les mesures de luttes, bien qu'elles existent déjà, mais entre les textes et leur mise en applications il y a les gros ventres qui s'engraissent sur le dos d'une colonne vertébrale, du pays à savoir l'économie, Ô combien fragilisée.

                  Les retombées ne sont pas pour aujourd'hui, faut attendre les récoltes de toute cette anarchie.




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                  Dernière modification par l'imprevisible, 08 avril 2008, 23h24.
                  “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

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                  • #10
                    je tiens pour l'autre exemple, les matériaux de construction, une Wall Street par excellence
                    La pomme de terre qui était aussi en grande partie stockée, enfin entassé jusqu'à ce qu'ellle pourrisse. Parfois, elle était tout simplement jetée à la mer. Ensuite, les charognards de spéculateurs, vendaient ce qu'il leur restait à prix d'or...

                    Il en va de même avec de nombreux autres produits !

                    Il faut sévir ! Il faut des juges, avocats, policiers compétents, impliqués. Pour cela, pas de secret, il faut tout d'abord bien les payer !
                    La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

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