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La Bourse d’Alger sur les traces de celle de Casablanca

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    La Bourse d’Alger sur les traces de celle de Casablanca · Nouveau plan de modernisation

    · Instauration d’un système de cotation électronique et délocalisation


    La Bourse d’Alger est-elle sortie de sa léthargie? La réponse semblait être affirmative. C’est le président de la Commission de l’organisation et de la surveillance des opérations en Bourse (Cosob), Ali Sadmi, qui l’a affirmé récemment lors d’une conférence-débat au centre de presse d’El Moudjahid. Le conférencier a laissé entendre que «grâce à la volonté de l’Etat notre Bourse a pu sortir la tête de l’eau. Le temps des vaches maigres est révolu. Il reste maintenant aux investisseurs, entrepreneurs et à tous les acteurs économiques de s’impliquer afin de la consolider et d’aller de l’avant». Et d’enchaîner: «La mission n’est pas de tout repos, mais elle n’est pas également impossible pour peu que tout un chacun s’en mêle». Le pan de modernisation, a-t-il dit, et par ricochet la mise à niveau de la Bourse d’Alger est «en voie d’établissement». Ce pan, dit-il, s’étale sur deux étapes: la première consiste en la conception et la deuxième en la mise en place d’un plan d’action. Pour lui, la réussite de ce programme de modernisation passe par la mobilisation de tous les acteurs concernés. Pas encore mâture, ce nouveau plan s’appuie sur l’appropriation de l’outil technologique et la mise à niveau des acteurs du marché. Parmi les points retenus dans ce programme, le président de la Cosob a annoncé l’acquisition et l’instauration d’un système de cotation électronique. Celui-ci permettra d’aller au moment opportun vers la cotation en continu. Il est utile de préciser qu’actuellement le système qui reste toujours opérationnel fonctionne en deux séances de cotation hebdomadaire (fixing). Ce système, par ailleurs, est valable dans un marché petit comme le nôtre où seulement six intermédiaires en opérations de Bourse (IOB) interviennent. «Lorsque nous aurons une trentaine d’IOB, il faut être préparé à prendre en charge l’ensemble des demandes», explique Ali Sadmi. L’autre axe de modernisation se rapporte à la délocalisation. La Bourse ne sera plus identifiée par rapport à ce lieu physique où s’échangent les titres mais à des réseaux. Ainsi, il serait dans la portée des IOB de gérer leurs portefeuilles à partir d’un terminal délocalisé, de chez soi par exemple, précise le président de la Cosob, dont le travail de régulation ne sera plus exercé a posteriori par son superviseur, mais par un équipement de télésurveillance qui permettra de suivre les cotations et les alertes en temps réel.
    «Les marchés financiers de par le monde sont des marchés complexes qui ont besoin de haute technicité, d’une vision claire et de professionnalisme, on ne peut pas construire un marché financier du jour au lendemain», a-t-il expliqué.
    L’orateur fera savoir que les Bourses se construisent autour de grandes entreprises et autres sociétés.
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