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La flamme olympique à San Francisco sous haute tension

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  • La flamme olympique à San Francisco sous haute tension

    La flamme olympique était entourée mardi de mesures de sécurité exceptionnelles à San Francisco, où les opposants au régime chinois promettent de continuer à perturber son périple avant les JO de Pékin, comme ils l'ont fait à Paris et Londres.

    Arrivée mardi dans la métropole californienne peu avant 04H00 locales (11H00 GMT), la flamme doit parcourir mercredi les rues de cette ville sur le pied de guerre, seule étape nord-américaine du symbole de l'olympisme.

    Après une étape londonienne chahutée, le passage de la flamme à Paris avait tourné au chaos lundi, sous la pression de militants pro-Tibet et de défenseurs des droits de l'Homme.

    Au lendemain de ce fiasco, le président français Nicolas Sarkozy a conditionné sa participation à la cérémonie d'ouverture des JO de Pékin en août à un dialogue entre la Chine et le dalaï lama.

    La Maison Blanche n'a pour sa part pas écarté mardi la possibilité que le président George W. Bush n'assiste pas à la cérémonie d'ouverture des Jeux, rappelant ne jamais avoir dit qu'il avait l'intention d'y participer.

    Dans une lettre ouverte au président américain, Reporters sans frontières appelle lundi M. Bush "à ne pas assister à la cérémonie d'ouverture le 8 août (...) ou plutôt à poser des conditions pour assister à cette cérémonie, qui est l'événement politique de ces Jeux".

    Face à la mobilisation rencontrée, le parcours de la flamme provoque un vif débat au sein du Comité international olympique (CIO), mais son président Jacques Rogge a affirmé lundi qu'il n'était pas question d'y mettre un terme. "C'est une rumeur qui est fausse, il n'y a pas de discussion dans ce sens-là", a-t-il dit.

    Le périple actuellement retenu est le plus ambitieux de l'histoire des JO, avec un trajet de 137.000 kilomètres parcourant 19 pays, plus la Chine, et passant par le Tibet.

    Auparavant, la vice-présidente du CIO, Gunilla Lindberg, avait annoncé que le CIO pourrait décider cette semaine d'arrêter le parcours mondial de la flamme pour les JO de Pékin.

    Le sujet sera abordé lors de la réunion de la commission exécutive du CIO, qui s'ouvre jeudi dans la capitale chinoise pour trois jours.

    "Nous allons bien entendu analyser le déroulement du parcours de la torche depuis le début, depuis Olympie jusqu'à Paris", a convenu Jacques Rogge.

    Un des membres de la commission exécutive du CIO a évoqué de possibles "ajustements" du parcours de la flamme.

    Le Comité d'organisation des jeux Olympiques de Pékin (Bocog) a assuré pour sa part qu'"aucune force" ne pourra arrêter la flamme olympique.

    A San Francisco, un adolescent qui devait participer au relais mercredi y a renoncé en raison des problèmes de sécurité, selon David Perry, porte-parole du comité chargé d'organiser le parcours de la flamme dans cette ville dont le tiers de la population est d'origine asiatique.

    Police, services secrets et douaniers avaient accueilli mardi matin à l'aube la flamme dans un aéroport sous haute surveillance. La présence des forces de sécurité est "substantielle", a indiqué à l'AFP le porte-parole de l'aéroport, sans vouloir donner de chiffres précis.

    Déjà, lundi, des militants avaient escaladé le célèbre pont du Golden Gate pour y déployer deux immenses banderoles appelant à un Tibet libre, avant d'être arrêtés par la police.

    L'organisation Human Right Watch (HRW) déplore pour sa part mardi que le maire de San Francisco David Newsom continue de vanter "l'extraordinaire honneur" d'accueillir la flamme olympique.

    La ville de Buenos Aires, qui doit accueillir la flamme vendredi, a également décidé de renforcer les dispositif de sécurité.

    source : AFP
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