L’Algérie veut se doter de centres d'accueil pour clandestins étrangers
L'Algérie veut créer des centres d'accueils où seront logés les immigrés clandestins, en attendant leur expulsion vers leur pays d'origine, selon un projet de loi sur les conditions de séjour des étrangers, examiné mercredi à l'Assemblée nationale.
«Il est préconisé de créer par voie réglementaire des centres d'accueil destinés à l'hébergement provisoire des ressortissants étrangers en situation irrégulière en attendant l'accomplissement des formalités pour leur conduite à la frontière ou leur rapatriement vers leurs pays d'origine», précise ce texte présenté devant les députés par le ministre de l'Intérieur Yazid Zerhouni.
Ce projet de loi prévoit toutefois "la possibilité de protéger certaines catégories vulnérables des étrangers contre une éventuelle mesure d'expulsion, hormis les cas portant atteinte à la sûreté de l'Etat, à l'ordre public, aux moeurs et à la législation en matière de stupéfiants".
De nombreux étrangers, notamment des Africains, transitent par le sud algérien (qui a de longues frontières avec la Mauritanie, le Niger et le Mali) pour remonter vers le nord du pays et essayer de rejoindre l'Europe, via le Maroc et l'Espagne. Plus de 6.000 immigrés clandestins originaires d'Afrique subsaharienne ont été expulsés d'Algérie au cours de ces trois dernières années, selon des statistiques de la gendarmerie nationale. Jusque-là, les étrangers en situation irrégulière en Algérie sont reconduits aux frontières.
TSA
L'Algérie veut créer des centres d'accueils où seront logés les immigrés clandestins, en attendant leur expulsion vers leur pays d'origine, selon un projet de loi sur les conditions de séjour des étrangers, examiné mercredi à l'Assemblée nationale.
«Il est préconisé de créer par voie réglementaire des centres d'accueil destinés à l'hébergement provisoire des ressortissants étrangers en situation irrégulière en attendant l'accomplissement des formalités pour leur conduite à la frontière ou leur rapatriement vers leurs pays d'origine», précise ce texte présenté devant les députés par le ministre de l'Intérieur Yazid Zerhouni.
Ce projet de loi prévoit toutefois "la possibilité de protéger certaines catégories vulnérables des étrangers contre une éventuelle mesure d'expulsion, hormis les cas portant atteinte à la sûreté de l'Etat, à l'ordre public, aux moeurs et à la législation en matière de stupéfiants".
De nombreux étrangers, notamment des Africains, transitent par le sud algérien (qui a de longues frontières avec la Mauritanie, le Niger et le Mali) pour remonter vers le nord du pays et essayer de rejoindre l'Europe, via le Maroc et l'Espagne. Plus de 6.000 immigrés clandestins originaires d'Afrique subsaharienne ont été expulsés d'Algérie au cours de ces trois dernières années, selon des statistiques de la gendarmerie nationale. Jusque-là, les étrangers en situation irrégulière en Algérie sont reconduits aux frontières.
TSA
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