Tweet
La compagnie US Anadarko va développer le plus grand projet pétrolier des cinq prochaines années. Et les sociétés de services Kbr et Halliburton, qui détiennent une grande part du marché, se trouvent bien placées pour remporter des mégacontrats à l’aval et à l’amont pétrolier. Une délégation représentant 20 entreprises américaines est en visite dans la capitale en vue de prospecter les opportunités d’investissement hors hydrocarbures. Un objectif affiché côté américain. Mais en fait cette délégation comptait également des responsables de grandes compagnies pétrolières et/ou de sociétés de services pétrolier US : Chevron, Halliburton et Parker Drilling Compagny. Elle dénote de l’intérêt américain pour le marché algérien des hydrocarbures où les compagnies américaines sont fortement implantées. La compagnie américaine Anadarko détient les plus gros intérêts pétroliers en Algérie. Grâce à ses engagements, les Etats-Unis restent le premier investisseur dans le secteur pétrolier. Dans le domaine des services pétroliers, Haliburton et KBR détiennent une grande part de marché.
Les Etats-Unis restent un gros client de l’Algérie. Ce pays a acheté en 2007 pour 16 milliards de dollars d’hydrocarbures, faisant des Etats-Unis le premier partenaire commercial de l’Algérie. Les intérêts américains en Algérie vont aller crescendo. Anadarko va développer le plus grand projet pétrolier des cinq prochaines années : le champ de pétrole d’El Merk situé dans le bassin de Berkine d’une capacité de production de plus de 200.000 barils/jour de liquides, participant à la croissance de la production nationale de pétrole brut, de Gpl et de condensât. Amerada Hess, elle, a réussi à augmenter la production de pétrole des champs d’El Gassi, de Zotti grâce à l’amélioration des techniques de récupération. Phillips pourrait également accroître sa production de liquides.
En termes de contrats, Kbr a remporté le marché de réalisation du train géant de liquéfaction de Skikda et pourrait être choisi pour le train géant d’Arzew. Quant à la reprise du projet de Gassi Touil, Halliburton se trouve bien placé pour remporter des lots. Pour le développement du champ de Hassi Messaoud, Halliburton a été choisi pour une partie des travaux. C’est justement pour contrer l’influence américaine que l’amendement à la loi sur les hydrocarbures a été introduit. Cette dernière a touché principalement les compagnies américaines. En dépit de l’imposition de la taxe sur les superprofits, l’intérêt US pour le domaine minier national demeure vif. La présence de Chevron dans la délégation, la manifestation d’intérêt de nombre de compagnies américaines pour le nouvel appel d’offres en matière d’exploration l’attestent. Le numéro 1 mondial Exxon Mobil s’y intéresse. Il s’est déjà intéressé pour les mégaprojets pétrochimiques. Mais sans obtenir jusqu’ à présent aucun projet. En tout état de cause, l’Algérie dans cette affaire recherche la diversification de ses partenaires. Pour les blocs pétroliers, l’attribution de permis pétroliers se fera en échange soit d’un transfert de savoir faire, soit d’un échange d’actifs. Les conditions d’accès sont devenues plus sélectives. Par ailleurs, l’Algérie a changé de fusil d’épaule. Elle ne recherche pas l’augmentation significative de sa production pétrolière, pour préserver ses ressources, préférant booster plutôt ses exportations de gaz.
source : Liberté
Les Etats-Unis restent un gros client de l’Algérie. Ce pays a acheté en 2007 pour 16 milliards de dollars d’hydrocarbures, faisant des Etats-Unis le premier partenaire commercial de l’Algérie. Les intérêts américains en Algérie vont aller crescendo. Anadarko va développer le plus grand projet pétrolier des cinq prochaines années : le champ de pétrole d’El Merk situé dans le bassin de Berkine d’une capacité de production de plus de 200.000 barils/jour de liquides, participant à la croissance de la production nationale de pétrole brut, de Gpl et de condensât. Amerada Hess, elle, a réussi à augmenter la production de pétrole des champs d’El Gassi, de Zotti grâce à l’amélioration des techniques de récupération. Phillips pourrait également accroître sa production de liquides.
En termes de contrats, Kbr a remporté le marché de réalisation du train géant de liquéfaction de Skikda et pourrait être choisi pour le train géant d’Arzew. Quant à la reprise du projet de Gassi Touil, Halliburton se trouve bien placé pour remporter des lots. Pour le développement du champ de Hassi Messaoud, Halliburton a été choisi pour une partie des travaux. C’est justement pour contrer l’influence américaine que l’amendement à la loi sur les hydrocarbures a été introduit. Cette dernière a touché principalement les compagnies américaines. En dépit de l’imposition de la taxe sur les superprofits, l’intérêt US pour le domaine minier national demeure vif. La présence de Chevron dans la délégation, la manifestation d’intérêt de nombre de compagnies américaines pour le nouvel appel d’offres en matière d’exploration l’attestent. Le numéro 1 mondial Exxon Mobil s’y intéresse. Il s’est déjà intéressé pour les mégaprojets pétrochimiques. Mais sans obtenir jusqu’ à présent aucun projet. En tout état de cause, l’Algérie dans cette affaire recherche la diversification de ses partenaires. Pour les blocs pétroliers, l’attribution de permis pétroliers se fera en échange soit d’un transfert de savoir faire, soit d’un échange d’actifs. Les conditions d’accès sont devenues plus sélectives. Par ailleurs, l’Algérie a changé de fusil d’épaule. Elle ne recherche pas l’augmentation significative de sa production pétrolière, pour préserver ses ressources, préférant booster plutôt ses exportations de gaz.
source : Liberté