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Bouteflika, Neuf Ans Après

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    BOUTEFLIKA, NEUF ANS APRÈS
    Les semences d’avril

    Il est malheureux de constater que dans notre pays il n’y a, jusqu’à présent, que deux «partis». Les pour et les contre. Deux extrémités qui versent forcément dans l’excès.

    Faut-il parler de 4e anniversaire du second mandat pour faire le bilan du président Bouteflika ou de son 9e anniversaire à la tête de l’Etat? Dans les deux cas, son bilan comporte des aspects positifs et des aspects négatifs, bien que ceux positifs sont de loin les plus nombreux. En langage de comptable, on aurait dit «un bilan excédentaire» ou «largement bénéficiaire».

    Mais avant de voir plus en détail ce bilan, il n’est pas inutile de se positionner par rapport aux uns et aux autres. Il est malheureux de constater que dans notre pays il n’y a, jusqu’à présent, que deux «partis». Les pour et les contre. Face-à-face. Deux extrémités qui versent forcément dans l’excès. Quand les uns traitent les autres de flagorneurs, ceux-ci répliquent pour accuser les premiers de «vendus». Les courtisans du pouvoir et ses opposants se livrent une véritable guerre qui a déjà près d’un demi-siècle. Depuis l’Indépendance. Ni les uns, ni les autres, ne tirent un quelconque dividende d’un argumentaire qui n’en est pas un. Ils desservent, en réalité, la «cause» qu’ils croient défendre.

    Comment qualifier tous ces courtisans qui ânonnent à tout bout de champ «Oûhda talitha» (pour un troisième mandat) alors que le principal concerné, à savoir le président lui-même, n’a encore rien dit de ses intentions? Que la Constitution en l’état ne le permet pas? Qu’il faudrait commencer d’abord par demander sa révision? Leurs comportements versent dans le ridicule qui décrédibilise forcément ce qu’ils vantent.

    Il est à se demander si ce n’est pas lui qui, excédé, a demandé à tout ce beau monde de se taire. Depuis peu, en effet, ces «clameurs» ont cessé brutalement. Il est certain qu’une image à la télé, de citoyens pleins de bonheur d’être sortis par l’Etat de leurs bidonvilles pour être relogés dans un bel appartement, est mille fois plus profitable au président de la République que les formules incantatoires des opportunistes.
    Comment qualifier, à l’inverse, tous ces opposants qui dénigrent tout autre action que la leur et toute personne qui ne soit pas de leur bord? Ils sont contre tous ceux qui ne sont pas pour eux, avec eux. Ils sont d’une rare intolérance mais pourtant n’hésitent pas, une seconde, à s’affubler du chapeau de la démocratie.

    Ceux-là aussi versent dans le ridicule qui décrédibilise leurs actions. Ils ne veulent ni de Bouteflika ni de Ouyahia, comme premiers magistrats sans jamais avancer le nom de leur candidat. Pourquoi? Pour qui? Il est vrai que cette deuxième catégorie de «parti» est plus à craindre que la première. Les gens masqués ne peuvent jamais inspirer confiance. Qu’on se rassure, entre ces deux extrêmes, il y a une bonne majorité d’Algériens qui savent rester lucides. Qui savent discerner le bien du mal. Qui savent détecter les qualités et les défauts de ceux qui les gouvernent ou qui prétendent vouloir le faire.

    Que les discours des extrémistes de tous bords ne peuvent influencer. La preuve? Les Algériens ont gardé l’Islam en rejetant les politiciens qui s’en réclamaient. Tout simplement. Une bonne majorité d’Algériens est modérée. Pragmatique. Sans haine pour personne, ils ont, cependant, cette forte détermination pour défendre ce qui est bien pour eux et combattre avec la dernière énergie ce qui est mal.

    Cela dit, et pour revenir au bilan du président Bouteflika, il est clair qu’il est plus que positif. Il suffit de se rappeler dans quel état était le pays en 1999. Désordre total à l’intérieur. Sur tous les plans. Sécuritaire. Economique. Social. Religieux, etc. Vers l’extérieur, rien. Le vide. L’Algérie était coupée du monde. Aucun avion étranger n’atterrissait chez nous. Une mise en quarantaine digne des pestiférés. Nous n’étions vraiment pas loin de la «solution finale».

    Ce simple rappel, nullement complet d’ailleurs pour les mémoires défaillantes, suffit à la comparaison avec ce que nous vivons aujourd’hui. En prenant garde, toutefois, de ne pas mélanger ce qui ne doit pas l’être. Comme par exemple, l’envolée des prix à la consommation qui est mondiale.

    Même là, l’Etat a mis la main à la poche. Autre exemple, le chômage qui ne pourra être réglé qu’après un long programme de formation mis en adéquation avec le programme économique.
    Sinon, pour le reste, il n’y a vraiment pas de quoi se plaindre. Ni des logements réalisés par milliers, ni du robinet d’eau réanimé, ni du chemin de fer sauvé du Far West, ni du réseau routier et autoroutier, ni de la téléphonie mobile et on en passe. Sans oublier, toutefois, la place reconquise par l’Algérie sur la scène internationale. Il est de tradition, pour la diplomatie algérienne, de ne pas travailler en fanfare.
    Mais sans être expert en relations internationales, il suffit d’aller voir à l’aéroport international de la capitale, le ballet quotidien des aéronefs du monde entier pour se rendre compte de la différence.
    Il suffit aussi de prêter attention au nombre d’hommes d’affaires et d’hommes politiques étrangers parmi les passagers pour se convaincre que l’Algérie est, aujourd’hui, un pays qui existe sur la mappemonde.
    Honnêtement, le président Bouteflika a énormément donné et apporté à l’Algérie et aux Algériens. Cela, malgré le sérieux handicap d’être mal secondé par un personnel politique pas particulièrement performant.

    Zouhir MEBARKI (L'expression)
    Dernière modification par bledard_for_ever, 10 avril 2008, 08h00.
    « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

  • #2
    Bonjour.

    Non mais sérieux c'est quoi ce réquisitoire ?

    Qui sont les spéculateurs Monsieur Zouhir MEBARKI hormis vous et vos confrères ?

    Cela fait des mois que la presse nous assommes à coup d'articles "spéculateurs" la plus part du temps "médiocres", "réducteurs", "méprisants" à l'encontre du bon-sens du citoyen algérien.

    Vous et vos confrères aviez user de toutes les voies possibles et inimaginables, pour clamer haut et fort que le peuple algérien n'est pas habilité à être maître de son destin, vous vous êtes érigé en devins de l'avenir, en diseuse de bonne-aventure .

    Qui hormis vous, Messieurs les journalistes, s'est pris pour "madame soleil"

    Votre article est a rangé avec les autres qui sont tout aussi menteur et cireurs de "pompes".

    Donc remballez vos belles paroles, votre lucidité subjective, continuez donc ce pour quoi vous êtes si habile, caresser le chat dans le sens du poil, n'empêche monsieur souvent le fameux chat sort toujours ses griffes.

    Je ne crois pas que vous soyez qualifié pour établir un bilan d'une situation aussi confuse que celle de notre patrie.

    Bon vent.
    “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

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    • #3
      tahia el jazair et tahia bouteflika.
      Je ne comprend pas pourquoi les gens ne voient pas toutes les choses positives qu'il a fait pour notre pays.
      Pardonner? C'est le travail de DIEU. Moi, Je ne peux pas.

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      • #4
        Les gens ne les voient pas car elles n’existent que sur l'ENTV.

        Hier, des jeunes harraga ont été enterrés à Tiaret, Oueld Abas été la, avec lui, une banderole du président comme arrière plan à son intervention!!!! C'est vraiment ridicule.


        Le bilan est largement négatif, bien que la situation économique est très largement favorable à la création de richesses, mais ces richesses profitent à qui?

        Ce n’est pas en construisant des logements et des routes avec des revenus de 70 milliards de dollar par an que le bilan devient positif. Nous garderons de chaque président son impacte sur l'histoire du pays.

        De Boumediene nous garderont la nationalisation du pétrole, qui est l'un des rares acquis que le régime peut se venter d'avoir réalisé. Nous retiendrons de lui la réforme agraire, et la mise en place d'une diplomatie rayonnante. mais également le verouillage de la societé.

        De Chadli, nous retiendrons l'introduction du multipartisme et de la presse indépendante (je ne veux pas employer le mot "libre"), nous retiendrons de lui aussi la monté de la corruption dans le pays, la destruction de notre diplomatie, et la mise à sac du pays.

        De Boudiaf, nous retiendrons l'espoir, l'amour de la patrie, la volonté de se donner à l'Algérie, la volonté de combattre la corruption et les barons qui mettaient le pays à genoux, nous retiendrons l'emprisonnement de Hadj Betou, même si les forces occultes qui ont assassiné Boudiaf on réussi à le faire libérer.

        De Kafi, nous retiendrons l'immobilisme, l'esprit de fonctionnaire dans le corps du chef de l'état.

        De Zeroual, nous retiendrons sa volonté à détruire le terrorisme, sa décision de quitter le pouvoir de son propre chef, sa gestion du pays avec un baril de pétrole à 7 USD.

        De Bouteflika, nous garderons la concorde civile, ses ratages, ses disfonctionnements, ses malheurs. Nous retiendrons de lui la crise de la Kabylie, nous retiendrons les noms des 123 victimes presque toutes à la fleure de l'age. Nous retiendrons de lui une loi sur les hydrocarbures qui voulait offrir au américains notre richesse. Nous retiendrons de lui une cacophonie diplomatique. Nous retiendrons de lui la destruction de la classe politique algérienne, et nous retiendrons de lui son envie de mourir au pouvoir.

        Il est ou le positif?
        Dernière modification par samirlechequier, 10 avril 2008, 13h48.
        « la libération de l'Algérie sera l'œuvre de tous », Abane Ramdane 1955.

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        • #5
          Moha

          Bravo, samirlechequier.

          son bilan comporte des aspects positifs et des aspects négatifs, bien que ceux positifs sont de loin les plus nombreux. En langage de comptable, on aurait dit «un bilan excédentaire» ou «largement bénéficiaire».
          Soit, c'est une blague pas marrante, soit c'est une blague marrante, je vous laisse le choix, mais dans tout les cas, c'est une blague.

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