Challenges.fr | 10.04.2008
A terme, le nucléaire sera dans le "cœur de métier" de Total. C'est ce qu'a estimé le patron du groupe pétrolier français, Christophe de Margerie, jeudi 10 avril, lors d'un sommet pétrolier international à Paris.
En février, il avait affirmé que Total n'excluait pas de se lancer "d'ici cinq à dix ans" dans un autre projet nucléaire après le partenariat conclu en janvier avec Suez et Areva pour proposer deux réacteurs nucléaires EPR aux Emirats arabes unis.
Urgence sur le climat
Interrogé sur les questions environnementales, Christophe de Margerie a affirmé la nécessité de mesures pour réduire la consommation d'énergie et les émissions de gaz à effet de serre, domaine dans lequel il souhaite que Total poursuive ses "efforts".
Selon lui, la question du réchauffement du climat est "une question urgente" car les combustibles fossiles représentent 60% des émissions de gaz à effet de serre.
Enfin, sur les derniers records du pétrole (112,21 dollars mercredi), le grand patron a estimé que la spéculation ne connaissait plus de limites, et que seule une crise pouvait faire baisser le prix du baril à court terme.
A terme, le nucléaire sera dans le "cœur de métier" de Total. C'est ce qu'a estimé le patron du groupe pétrolier français, Christophe de Margerie, jeudi 10 avril, lors d'un sommet pétrolier international à Paris.
En février, il avait affirmé que Total n'excluait pas de se lancer "d'ici cinq à dix ans" dans un autre projet nucléaire après le partenariat conclu en janvier avec Suez et Areva pour proposer deux réacteurs nucléaires EPR aux Emirats arabes unis.
Urgence sur le climat
Interrogé sur les questions environnementales, Christophe de Margerie a affirmé la nécessité de mesures pour réduire la consommation d'énergie et les émissions de gaz à effet de serre, domaine dans lequel il souhaite que Total poursuive ses "efforts".
Selon lui, la question du réchauffement du climat est "une question urgente" car les combustibles fossiles représentent 60% des émissions de gaz à effet de serre.
Enfin, sur les derniers records du pétrole (112,21 dollars mercredi), le grand patron a estimé que la spéculation ne connaissait plus de limites, et que seule une crise pouvait faire baisser le prix du baril à court terme.