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A Beldj, dès l'aube un important dispositif a été mis sur place pour contenir d’éventuelles protestations des indus occupants en présence des autorités locales et de nombreux badauds. Ces démolitions, rappelons-le, interviennent juste après la dernière visite du wali de cette localité où il a sévèrement tancé les responsables locaux pour laxisme.
En effet, le chef de l’exécutif a pris à partie le président de l’APC de Tipasa pour le non-respect de l’exécution des décisions de démolition concernant cette agglomération. Il est vrai que cette situation a fait que cette région s’est caractérisée par une construction sauvage ce qui a défiguré le paysage pourtant magnifique de cette paisible bourgade du littoral.
Déjà une première mesure de destruction a eu lieu durant l’année 2007 et cela suite aux instructions de l’ex-ministre du Tourisme M. Nourredine Moussa. Après les premières destructions, d’autres personnes se sont installées sur le même site sans que les autorités locales n’interviennent pour éradiquer ces habitations qui sont pour la plupart des résidences secondaires.
Par ailleurs, de nombreux habitants menacés de destruction nous ont interpellés pour nous dire qu’ils étaient en possession de documents officiels et que par conséquent ils sont des victimes de l’administration.
Chose tout à fait erronée car il y a lieu de noter que ces propriétaires indus occupants ont acheté des lots de terrain auprès d’un certain Nedjari, fils de la région, qui s’est autorisé selon un responsable de vendre à sa guise des lots de terrain qui ne lui appartiennent pas.
Sur un autre chapitre, M. Hadid ,Amar délégué spécial de l’APC de Tipasa, s’est dit, en présence d’un cadre des eaux et forêts, inquiet quant à cette intervention musclée qui s’est faite selon lui sans aucun avertissement. C’est dans un nuage de poussière que M. Ramel Djillali, originaire de Blida, s’est enfermé dans son logement avec sa femme et ses quatre enfants et menace de s’immoler avec sa famille si les engins venaient à se rapprocher de son domicile. Une femme s’est préparée à se jeter du balcon pour empêcher les bulldozers de détruire sa maison. Pleurs, supplications et insultes pleuvent sur les responsables restés au loin pour observer les engins en action.
Durant notre présence pas moins de 15 constructions ont été littéralement détruites, le reste interviendra au courant de l’après-midi et demain sur ce site. A signaler qu’aucun incident n’a eu lieu.
Par La Nouvelle République
En effet, le chef de l’exécutif a pris à partie le président de l’APC de Tipasa pour le non-respect de l’exécution des décisions de démolition concernant cette agglomération. Il est vrai que cette situation a fait que cette région s’est caractérisée par une construction sauvage ce qui a défiguré le paysage pourtant magnifique de cette paisible bourgade du littoral.
Déjà une première mesure de destruction a eu lieu durant l’année 2007 et cela suite aux instructions de l’ex-ministre du Tourisme M. Nourredine Moussa. Après les premières destructions, d’autres personnes se sont installées sur le même site sans que les autorités locales n’interviennent pour éradiquer ces habitations qui sont pour la plupart des résidences secondaires.
Par ailleurs, de nombreux habitants menacés de destruction nous ont interpellés pour nous dire qu’ils étaient en possession de documents officiels et que par conséquent ils sont des victimes de l’administration.
Chose tout à fait erronée car il y a lieu de noter que ces propriétaires indus occupants ont acheté des lots de terrain auprès d’un certain Nedjari, fils de la région, qui s’est autorisé selon un responsable de vendre à sa guise des lots de terrain qui ne lui appartiennent pas.
Sur un autre chapitre, M. Hadid ,Amar délégué spécial de l’APC de Tipasa, s’est dit, en présence d’un cadre des eaux et forêts, inquiet quant à cette intervention musclée qui s’est faite selon lui sans aucun avertissement. C’est dans un nuage de poussière que M. Ramel Djillali, originaire de Blida, s’est enfermé dans son logement avec sa femme et ses quatre enfants et menace de s’immoler avec sa famille si les engins venaient à se rapprocher de son domicile. Une femme s’est préparée à se jeter du balcon pour empêcher les bulldozers de détruire sa maison. Pleurs, supplications et insultes pleuvent sur les responsables restés au loin pour observer les engins en action.
Durant notre présence pas moins de 15 constructions ont été littéralement détruites, le reste interviendra au courant de l’après-midi et demain sur ce site. A signaler qu’aucun incident n’a eu lieu.
Par La Nouvelle République