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La nouvelle star française de r’n’b, Shéryfa Luna, est jusqu’à demain en Algérie où elle tourne le clip de sa troisième chanson intitulée D’ici et d’ailleurs, issue de son premier album qui cartonne en France. C’est la première fois que Shéryfa vient en Algérie.
Pourquoi avoir choisi l’Algérie pour tourner votre clip de la chanson D’ici et d’ailleurs ?
- J’ai décidé de venir en Algérie par rapport à mon père qui est Algérien. Je n’avais pas eu l’occasion d’y venir avant. La chanson parle des origines kabyles de mon père, et je ne me voyais pas faire le clip de cette chanson, qui me tient particulièrement à cœur, dans un autre pays que celui de mon père. Je voulais démontrer qu’en Algérie, on pouvait faire plein de choses. Il n’y a pas que le Maroc ou la Tunisie où l’on réalise de beaux clips. Mais surtout, je désirais montrer aux Français le vrai visage de l’Algérie et rompre avec les préjugés qu’on peut avoir en France.
- Pourquoi êtes-vous particulièrement attachée à cette chanson, D’ici et d’ailleurs ?
- Elle parle de mes racines, de mon histoire et des difficultés en France quand on est une fille « métissée ». Quand les gens me voient, me demandent mon prénom, ils s’attendent à ce que je leur décline un prénom sonnant français comme Charlotte, et non pas à Shéryfa. Ils sont surpris. Je leur dis que mon père est Algérien d’origine kabyle. Si cette personne est d’origine algérienne, elle me parle en arabe dialectal ou en kabyle. Je ne comprends rien, car je ne les parle pas. D’ici est d’ailleurs est aussi un clin d’œil pour mon père. A travers cette chanson, je lui prouve que je n’oublie pas mes origines kabyles. A la maison avec mon père, nous n’en parlons pas beaucoup. De par cette chanson, je montre à ma famille et à mon public que je suis fière de mes origines algériennes et de mon métissage.
- Votre clip est tourné à La Casbah d’Alger. Qu’avez-vous ressenti en arpentant ses venelles ?
- C’est magnifique. J’avais l’impression d’être dans le film d’Aladin. C’est vraiment splendide toutes ces ruelles. J’ai tourné toute la journée mon clip, mais je n’avais pas l’impression de bosser. Malgré le travail, je me sens apaisée d’avoir passé ces quelques jours en Algérie. J’ai pris une bouffée d’oxygène, dont j’avais besoin, avant de débuter ma tournée. Ici, je ne sais comment l’expliquer, c’est une autre odeur et une autre atmosphère. Les gens sont très chaleureux, c’est incroyable ! Je ne m’attendais pas à un tel accueil de la part des Algériens.
- L’Algérie, pour vous, est plus qu’un lien...
- Oui, j’ai une histoire avec des dates. Mon père a quitté l’Algérie pour la France un 15 mars 1964, à l’âge de 19 ans. Et moi, je suis en Algérie pour la première fois depuis le 15 mars et j’ai 19 ans. Pour moi, c’est un signe du destin, de Dieu qui m’incite à revenir. Car mon histoire est liée à ce pays que je trouve magnifique ! Pour ce premier voyage, je repars avec mille et un souvenirs. Je reviendrai avec mon père pour mieux connaître le pays, la Kabylie et surtout, rendre visite à ma grand-mère que je n’ai pas encore eu la chance de rencontrer. Après ma tournée en France, qui commence en avril, je compte revenir au mois de juillet prochain et faire une tournée dans le Maghreb. Et, évidemment, je donnerai un grand nombre de concerts, ici, en Algérie.
=== MODERATION ===
Soignez les titres et les messages de vos sujets de discussions, SVP : http://www.algerie-dz.com/forums/faq...edaction_topic
Pourquoi avoir choisi l’Algérie pour tourner votre clip de la chanson D’ici et d’ailleurs ?
- J’ai décidé de venir en Algérie par rapport à mon père qui est Algérien. Je n’avais pas eu l’occasion d’y venir avant. La chanson parle des origines kabyles de mon père, et je ne me voyais pas faire le clip de cette chanson, qui me tient particulièrement à cœur, dans un autre pays que celui de mon père. Je voulais démontrer qu’en Algérie, on pouvait faire plein de choses. Il n’y a pas que le Maroc ou la Tunisie où l’on réalise de beaux clips. Mais surtout, je désirais montrer aux Français le vrai visage de l’Algérie et rompre avec les préjugés qu’on peut avoir en France.
- Pourquoi êtes-vous particulièrement attachée à cette chanson, D’ici et d’ailleurs ?
- Elle parle de mes racines, de mon histoire et des difficultés en France quand on est une fille « métissée ». Quand les gens me voient, me demandent mon prénom, ils s’attendent à ce que je leur décline un prénom sonnant français comme Charlotte, et non pas à Shéryfa. Ils sont surpris. Je leur dis que mon père est Algérien d’origine kabyle. Si cette personne est d’origine algérienne, elle me parle en arabe dialectal ou en kabyle. Je ne comprends rien, car je ne les parle pas. D’ici est d’ailleurs est aussi un clin d’œil pour mon père. A travers cette chanson, je lui prouve que je n’oublie pas mes origines kabyles. A la maison avec mon père, nous n’en parlons pas beaucoup. De par cette chanson, je montre à ma famille et à mon public que je suis fière de mes origines algériennes et de mon métissage.
- Votre clip est tourné à La Casbah d’Alger. Qu’avez-vous ressenti en arpentant ses venelles ?
- C’est magnifique. J’avais l’impression d’être dans le film d’Aladin. C’est vraiment splendide toutes ces ruelles. J’ai tourné toute la journée mon clip, mais je n’avais pas l’impression de bosser. Malgré le travail, je me sens apaisée d’avoir passé ces quelques jours en Algérie. J’ai pris une bouffée d’oxygène, dont j’avais besoin, avant de débuter ma tournée. Ici, je ne sais comment l’expliquer, c’est une autre odeur et une autre atmosphère. Les gens sont très chaleureux, c’est incroyable ! Je ne m’attendais pas à un tel accueil de la part des Algériens.
- L’Algérie, pour vous, est plus qu’un lien...
- Oui, j’ai une histoire avec des dates. Mon père a quitté l’Algérie pour la France un 15 mars 1964, à l’âge de 19 ans. Et moi, je suis en Algérie pour la première fois depuis le 15 mars et j’ai 19 ans. Pour moi, c’est un signe du destin, de Dieu qui m’incite à revenir. Car mon histoire est liée à ce pays que je trouve magnifique ! Pour ce premier voyage, je repars avec mille et un souvenirs. Je reviendrai avec mon père pour mieux connaître le pays, la Kabylie et surtout, rendre visite à ma grand-mère que je n’ai pas encore eu la chance de rencontrer. Après ma tournée en France, qui commence en avril, je compte revenir au mois de juillet prochain et faire une tournée dans le Maghreb. Et, évidemment, je donnerai un grand nombre de concerts, ici, en Algérie.
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