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La Bourse de Casablanca affirme ses ambitions africaines

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  • La Bourse de Casablanca affirme ses ambitions africaines

    Le nouveau président de directoire de la Bourse de Casablanca, Fath-Allah Berrada, est convaincu que la place financière marocaine peut jouer un rôle de relais entre les bourses européennes et les bourses africaines.

    Les Afriques : Y a-t-il, concrètement, une volonté de la Bourse de Casablanca de poursuivre son développement en exportant son savoir-faire dans les pays de l’Afrique subsaharienne ?
    Fath-Allah Berrada :
    La Bourse de Casablanca jouit d’un positionnement naturel à l’intersection entre les marchés occidentaux et africains. C’est un atout d’autant plus réel que depuis l’avènement d’Euronext, la Bourse de Paris est de plus en plus tournée vers l’Amérique, de par son actionnariat et son management. D’autre part, il y a un problème de taille critique qui fait que les systèmes informatiques d’une grande bourse comme celle de Paris n’est pas compatible avec celles de l’Afrique subsaharienne, de tailles généralement réduites. Tout cela fait que la Bourse de Casablanca est bien placée, de par sa dimension et sa maturité désormais avérée, pour accueillir la technologie européenne et la réexporter vers l’Afrique.
    LA : C’est un peu le schéma que vous avez reconduit dans votre partenariat avec la Bourse de la Communauté monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) basée au Gabon ?
    FAB :
    Exactement. Nous opérons, dans cette première expérience de la Bourse de Casablanca, à travers le transfert de technologie Sud-Sud mené conjointement avec le dépositaire central, Maroclear, pour implémenter ce modèle dans d’autres places financières d’Afrique subsaharienne et de la région MENA, dans le cadre de partenariats tripartites gagnant - gagnant. Cela devrait contribuer de manière concrète au développement d’un vrai marché des capitaux africain efficient et créateur de valeur.
    LA : Jusque-là, et hormis l’expérience gabonaise, on peut taxer la présence de la BVC en Afrique de timide ?
    FAB : Je pense que le Gabon constitue une étape importante pour nous. Maintenant, nous allons passer à de nouvelles étapes dans notre relation avec l’Afrique subsaharienne. Nous allons bientôt y organiser un road show destiné à un certain nombre d’entreprises qui peuvent être cotées en simultané au Maroc et dans leur région d’origine. Un peu comme le cas de Maroc Télécom, qui est coté à Paris et au Maroc.
    LA : Quels types d’entreprises ciblez-vous en particulier ?
    FAB : Nous nous intéressons à des secteurs porteurs qui peuvent abriter des entreprises bien gérées et ayant une taille critique, notamment les télécoms, les mines, les infrastructures et l’agroalimentaire.
    LA : Où en sont, à l’échelle maghrébine, les relations entre les bourses du Maroc et de la Tunisie ?
    FAB : Elles sont excellentes. Je vous informe, à ce propos, que nous allons agréer une société de bourse à capitaux tunisiens. Je pense qu’il y a plusieurs choses à faire entre les deux places. Il en est de même de l’Algérie, de la Mauritanie et de la Libye, pays où nous voulons accompagner le développement de leurs marchés de capitaux.
    LA : Sur la Bourse de Casablanca elle-même, quelles sont vos ambitions en termes d’IPO ?
    FAB : Une place aussi rodée que Casablanca, qui connaît une croissance ininterrompue depuis des années, peut arriver facilement à une centaine d’entreprises listées. C’est un objectif à moyen terme, car la vocation de la Bourse de Casablanca, c’est d’avoir 200 à 300 entreprises cotées.
    LA : Pour y arriver, allez-vous mettre en place un marché alternatif pour attirer les PME-PMI ?
    FAB : En fait, il est certain qu’il nous faut développer l’offre d’appel public à l’épargne de manière structurée. Cela dit, il ne faut pas tomber dans la tentation de courir après les chiffres. Il est important de rester vigilant quant aux conditions d’accès, et à la qualité du papier qui est proposé. Il ne faut pas tirer le marché vers le bas. Je suis partisan d’une certaine vision de la bourse comme instrument de création de la valeur, outil de promotion de la bonne gouvernance, des règles d’éthique et de déontologie, et pas seulement comme centre de profit.
    LA : Quid du projet d’un marché à terme à la Bourse de Casablanca ?
    FAB : Ce projet est déjà structuré en interne. La plateforme, les textes de loi et l’architecture sont déjà prêts. Le projet devra normalement être opérationnel courant 2008. Le retard est dû à un choix entre les nombreux chantiers prioritaires que nous avions, comme la mise en place de la nouvelle version informatique.

  • #2
    le marché á terme marocain ?

    Ici on parle d´un marché á terme á la bourse de Casablanca , j´aimerais savoir de quel marché á terme on parle , es-ce que c´est des futures sur indice boursier ou sur les matiéres premiéres ou quoi ?

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    • #3
      Tout cela fait que la Bourse de Casablanca est bien placée, de par sa dimension et sa maturité désormais avérée, pour accueillir la technologie européenne et la réexporter vers l’Afrique.
      ce sont les tonneaux vides qui font le plus de bruit!
      Le première bourse d'afrique, celle de johannesburg(afsud), en terme de capitalisation dans la 1ère économie du continent travaille mais parle peu.
      la bourse ce n'est pas de la telephonie mobile, il faut des etp et des marchés attractifs et "sécurisés".

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