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Le président George W. Bush a annoncé jeudi une pause d'une durée indéterminée après juillet dans le processus de retrait des soldats américains déployés en Irak, suivant en cela les recommandations du général David Petraeus, commandant des forces américaines en Irak.
S'exprimant à la Maison Blanche, M. Bush a également dit vouloir soulager l'armée américaine, soumise à une forte pression, en réduisant la période d'affectation pour les missions de combat en Irak et en Afghanistan à 12 mois au lieu de 15 actuellement. La mesure entrerait en vigueur le 1er août et ne concernerait donc pas les soldats déjà déployés en première ligne.
Les décisions annoncées par M. Bush devant des organisations de services aux anciens combattants, le vice-président Dick Cheney, le secrétaire à la Défense Robert Gates et la secrétaire d'Etat Condoleezza Rice, rendent quasiment certain le maintien d'une forte présence militaire américaine jusqu'à la fin de son mandat en janvier prochain.
M. Bush a estimé que le contingent américain avait réalisé des progrès majeurs en Irak depuis que ses effectifs ont été augmentés de 30.000 hommes l'an dernier. "Nous avons ranimé les espoirs de succès", a-t-il affirmé.
Le président américain a précisé que les Etats-Unis procéderaient aux retraits de troupes prévus, qui visent à rapatrier les 30.000 soldats envoyés en renfort en 2007 pour enrayer les violences confessionnelles et améliorer la situation sécuritaire en Irak. Les effectifs seront ainsi ramenés à environ 140.000 hommes. Le général Petraeus aura "tout le temps nécessaire" pour évaluer l'opportunité de procéder à des retraits supplémentaires, a-t-il précisé.
Tout en reconnaissant que "des problèmes graves et complexes subsistent en Irak", M. Bush a estimé qu'un "changement stratégique majeur" s'était produit depuis le renforcement du contingent l'an dernier. "Aujourd'hui, nous avons l'initiative", a-t-il assuré.
Il a également demandé au Congrès de lui transmettre une loi de financement des forces américaines en Irak n'imposant pas de dates pour des retraits de troupes et ne dépassant les 108 milliards de dollars (68 milliards d'euros) qu'il a demandés. Il a averti qu'il opposerait son veto si les parlementaires ne respectaient pas ces conditions.
Les démocrates, qui contrôlent le Congrès, envisagent d'utiliser la loi de financement de la guerre pour stimuler l'économie américaine et augmenter le niveau de certaines prestations sociales. L'an dernier, le Congrès avait ajouté 17 milliards de dollars (11 milliards d'euros) à l'enveloppe proposée, pour des dépenses intérieures destinées à la santé des enfants, la sécurité intérieure ou encore à des aides pour le chauffage.
"Si cette guerre est difficile, elle n'est pas sans fin", a déclaré M. Bush dans un message destiné aux troupes, mais qui s'adressait sans doute aussi à l'opinion américaine. Il a toutefois précisé qu'il n'y aurait pas de retraits de troupes supplémentaires, si la situation en Irak ne s'améliore pas.
"Le jour viendra où l'Irak sera une démocratie stable qui contribuera au combat contre nos ennemis communs et promouvra nos intérêts commun au Moyen-Orient. Et lorsque ce jour arrivera, vous reviendrez à la maison fiers de votre succès", a-t-il déclaré à l'intention des militaires et civils américains en Irak.
Cette semaine, David Petraeus et l'ambassadeur américain en Irak Ryan Crocker ont été auditionnés par un Congrès sceptique à propos de la situation en Irak. Aujourd'hui dans sa sixième année, la guerre a fait plus de 4.000 morts dans les rangs de l'armée américaine et coûté plus de 500 milliards de dollars (315 milliards d'euros) aux Etats-Unis.
source : AP
S'exprimant à la Maison Blanche, M. Bush a également dit vouloir soulager l'armée américaine, soumise à une forte pression, en réduisant la période d'affectation pour les missions de combat en Irak et en Afghanistan à 12 mois au lieu de 15 actuellement. La mesure entrerait en vigueur le 1er août et ne concernerait donc pas les soldats déjà déployés en première ligne.
Les décisions annoncées par M. Bush devant des organisations de services aux anciens combattants, le vice-président Dick Cheney, le secrétaire à la Défense Robert Gates et la secrétaire d'Etat Condoleezza Rice, rendent quasiment certain le maintien d'une forte présence militaire américaine jusqu'à la fin de son mandat en janvier prochain.
M. Bush a estimé que le contingent américain avait réalisé des progrès majeurs en Irak depuis que ses effectifs ont été augmentés de 30.000 hommes l'an dernier. "Nous avons ranimé les espoirs de succès", a-t-il affirmé.
Le président américain a précisé que les Etats-Unis procéderaient aux retraits de troupes prévus, qui visent à rapatrier les 30.000 soldats envoyés en renfort en 2007 pour enrayer les violences confessionnelles et améliorer la situation sécuritaire en Irak. Les effectifs seront ainsi ramenés à environ 140.000 hommes. Le général Petraeus aura "tout le temps nécessaire" pour évaluer l'opportunité de procéder à des retraits supplémentaires, a-t-il précisé.
Tout en reconnaissant que "des problèmes graves et complexes subsistent en Irak", M. Bush a estimé qu'un "changement stratégique majeur" s'était produit depuis le renforcement du contingent l'an dernier. "Aujourd'hui, nous avons l'initiative", a-t-il assuré.
Il a également demandé au Congrès de lui transmettre une loi de financement des forces américaines en Irak n'imposant pas de dates pour des retraits de troupes et ne dépassant les 108 milliards de dollars (68 milliards d'euros) qu'il a demandés. Il a averti qu'il opposerait son veto si les parlementaires ne respectaient pas ces conditions.
Les démocrates, qui contrôlent le Congrès, envisagent d'utiliser la loi de financement de la guerre pour stimuler l'économie américaine et augmenter le niveau de certaines prestations sociales. L'an dernier, le Congrès avait ajouté 17 milliards de dollars (11 milliards d'euros) à l'enveloppe proposée, pour des dépenses intérieures destinées à la santé des enfants, la sécurité intérieure ou encore à des aides pour le chauffage.
"Si cette guerre est difficile, elle n'est pas sans fin", a déclaré M. Bush dans un message destiné aux troupes, mais qui s'adressait sans doute aussi à l'opinion américaine. Il a toutefois précisé qu'il n'y aurait pas de retraits de troupes supplémentaires, si la situation en Irak ne s'améliore pas.
"Le jour viendra où l'Irak sera une démocratie stable qui contribuera au combat contre nos ennemis communs et promouvra nos intérêts commun au Moyen-Orient. Et lorsque ce jour arrivera, vous reviendrez à la maison fiers de votre succès", a-t-il déclaré à l'intention des militaires et civils américains en Irak.
Cette semaine, David Petraeus et l'ambassadeur américain en Irak Ryan Crocker ont été auditionnés par un Congrès sceptique à propos de la situation en Irak. Aujourd'hui dans sa sixième année, la guerre a fait plus de 4.000 morts dans les rangs de l'armée américaine et coûté plus de 500 milliards de dollars (315 milliards d'euros) aux Etats-Unis.
source : AP