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La qualité du sperme des recrues est alarmante
La fécondité des jeunes suisses n’est pas au mieux. Des chercheurs appellent à la vigilance.
«En l’état de nos études, ce ne sont que des tendances, mais nous pouvons déjà affirmer que c’est un vrai problème de santé publique», explique le docteur Marc Germond. Dans le cadre d’une étude du Fonds national de recherche (FNS), le spécialiste a examiné à ce jour des échantillons de sperme de 900 jeunes conscrits. Plus d’un sur deux présentent une ou plusieurs anomalies par rapport aux valeurs fixées par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
«Je ne suis pas surpris. D’autres études menées aux Etats-Unis, en France et au Dannemark vont dans le même sens», commente Marc Germond, également responsable du Centre de procréation médicalement assistée à Lausanne.
Les tests ont porté sur le nombre, la quantité et la mobilité des spermatozoïdes ainsi que sur la quantité du liquide séminal. «Il est difficile de se concentrer sur les causes. D’où l’importance de poursuivre notre étude», explique le médecin.
Seuls 5% des jeunes appelés au recrutement se sont annoncés pour ces tests pratiqués sur une base volontaire. Il faudrait au moins 3000 échantillons de sperme pour obtenir des résultats véritablement représentatifs. Pour l’heure les différences dans l’origine géographique du jeune qui fournit l’échantillon doivent être confirmées. Le champ d’étude a été étendu aux parents. L’idée serait plus tard d’observer aussi la descendance.
20 minutes
La qualité du sperme des recrues est alarmante
La fécondité des jeunes suisses n’est pas au mieux. Des chercheurs appellent à la vigilance.
«En l’état de nos études, ce ne sont que des tendances, mais nous pouvons déjà affirmer que c’est un vrai problème de santé publique», explique le docteur Marc Germond. Dans le cadre d’une étude du Fonds national de recherche (FNS), le spécialiste a examiné à ce jour des échantillons de sperme de 900 jeunes conscrits. Plus d’un sur deux présentent une ou plusieurs anomalies par rapport aux valeurs fixées par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
«Je ne suis pas surpris. D’autres études menées aux Etats-Unis, en France et au Dannemark vont dans le même sens», commente Marc Germond, également responsable du Centre de procréation médicalement assistée à Lausanne.
Les tests ont porté sur le nombre, la quantité et la mobilité des spermatozoïdes ainsi que sur la quantité du liquide séminal. «Il est difficile de se concentrer sur les causes. D’où l’importance de poursuivre notre étude», explique le médecin.
Seuls 5% des jeunes appelés au recrutement se sont annoncés pour ces tests pratiqués sur une base volontaire. Il faudrait au moins 3000 échantillons de sperme pour obtenir des résultats véritablement représentatifs. Pour l’heure les différences dans l’origine géographique du jeune qui fournit l’échantillon doivent être confirmées. Le champ d’étude a été étendu aux parents. L’idée serait plus tard d’observer aussi la descendance.
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