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Reuters
Les 30 otages du voilier de luxe Le Ponant, dont 22 ressortissants français, ont été libérés sans incidents par leurs ravisseurs, au large des côtes somaliennes, annonce Nicolas Sarkozy.
Le trois-mâts battant pavillon français avait été attaqué le 4 avril par des pirates dans le golfe d'Aden alors qu'il revenait des Seychelles sans passagers avec ses 30 membres d'équipage et se dirigeait vers la Méditerranée.
"Le président de la République exprime sa profonde gratitude aux forces armées françaises et à tous les services de l'Etat qui ont permis une issue rapide et sans incident à cette prise d'otages", dit un communiqué de l'Elysée.
"Il partage la joie et le soulagement des familles, qu'il recevra à nouveau à 17h00 aujourd'hui", ajoute l'Elysée.
Selon l'entourage du chef de l'Etat, les détails de la libération seront donnés après ce rendez-vous.
Le trois-mâts de luxe appartenant à une filiale de l'armateur CMA-CGM avait été attaqué dans une zone qui a été le théâtre d'une quarantaine d'actes de piraterie en 2007.
Parmi les membres d'équipage, seuls à bord au moment de l'attaque, on comptait six femmes. Hormis les 22 ressortissants français, les autres membres d'équipage étaient en majorité originaires d'Ukraine et de Corée du Sud.
Une équipe du GIGN spécialisée dans les interventions marines était arrivée lundi à Djibouti, où la France dispose d'une importante base militaire.
De source diplomatique française, on avait indiqué que les pirates n'avaient aucune revendication terroriste et que l'acte de piraterie était entièrement motivé par des raisons financières.
Les actes de piraterie, motivés par des buts crapuleux et non politiques, sont fréquents au large de la Somalie depuis le renversement du dictateur militaire Mohammed Siad Barre en 1991. Mais les pirates ont intensifié leurs raids ces dernières années en raison de l'instabilité politique en Somalie, où un gouvernement intérimaire est en lutte avec des insurgés.
Emmanuel Jarry
OUF une issue heureuse
Les 30 otages du voilier de luxe Le Ponant, dont 22 ressortissants français, ont été libérés sans incidents par leurs ravisseurs, au large des côtes somaliennes, annonce Nicolas Sarkozy.
Le trois-mâts battant pavillon français avait été attaqué le 4 avril par des pirates dans le golfe d'Aden alors qu'il revenait des Seychelles sans passagers avec ses 30 membres d'équipage et se dirigeait vers la Méditerranée.
"Le président de la République exprime sa profonde gratitude aux forces armées françaises et à tous les services de l'Etat qui ont permis une issue rapide et sans incident à cette prise d'otages", dit un communiqué de l'Elysée.
"Il partage la joie et le soulagement des familles, qu'il recevra à nouveau à 17h00 aujourd'hui", ajoute l'Elysée.
Selon l'entourage du chef de l'Etat, les détails de la libération seront donnés après ce rendez-vous.
Le trois-mâts de luxe appartenant à une filiale de l'armateur CMA-CGM avait été attaqué dans une zone qui a été le théâtre d'une quarantaine d'actes de piraterie en 2007.
Parmi les membres d'équipage, seuls à bord au moment de l'attaque, on comptait six femmes. Hormis les 22 ressortissants français, les autres membres d'équipage étaient en majorité originaires d'Ukraine et de Corée du Sud.
Une équipe du GIGN spécialisée dans les interventions marines était arrivée lundi à Djibouti, où la France dispose d'une importante base militaire.
De source diplomatique française, on avait indiqué que les pirates n'avaient aucune revendication terroriste et que l'acte de piraterie était entièrement motivé par des raisons financières.
Les actes de piraterie, motivés par des buts crapuleux et non politiques, sont fréquents au large de la Somalie depuis le renversement du dictateur militaire Mohammed Siad Barre en 1991. Mais les pirates ont intensifié leurs raids ces dernières années en raison de l'instabilité politique en Somalie, où un gouvernement intérimaire est en lutte avec des insurgés.
Emmanuel Jarry
OUF une issue heureuse