Tweet
Euro Disney a annoncé vendredi le départ de son président, l'Américain Karl Holz, après trois ans passés à la tête de la première destination touristique en Europe, qui a su conquérir son public mais peine toujours à redresser ses comptes.
Après une période de transition, il cédera le 1er septembre sa place à Philippe Gas, vice-président des ressources humaines pour Walt Disney Parks and Resorts. A 44 ans, ce Français deviendra ainsi le septième patron de l'exploitant de parcs de loisirs en seize ans.
Karl Holz, 57 ans, avait succédé en mai 2005 à un autre Français, André Lacroix, à la tête de l'exploitant de parcs d'attractions. Sous sa présidence, Disneyland Paris a dopé sa fréquentation, passant à 14,5 millions de visiteurs en 2007, sans toutefois renouer avec les bénéfices.
L'arrivée de Philippe Gas, qui a travaillé 17 ans dans le royaume de Mickey, dont une grande partie à Disneyland Paris, a été plutôt bien accueillie par les syndicats, convoqués vendredi matin en comité d'entreprise.
La CFTC, premier syndicat, "se félicite" de la nomination de M. Gas, ancien responsable des ressources humaines à Euro Disney: "nous espérons qu'il prendra en compte les demandes sociales des salariés", a commenté Noël Barbier, délégué syndical.
M. Holz, un patron respecté par ses pairs, quittera le parc dans un climat social quelque peu apaisé: fin 2006, un accord sur l'assouplissement des 35 heures avait mis fin à un long conflit ponctué de grèves.
La nouvelle de son départ intervient après l'inauguration en grande pompe samedi à Marne-la-Vallée (Seine-et-Marne) de la nouvelle attraction phare du parc, la Tour de la Terreur, censée doper encore davantage la fréquentation.
Avec plus de 185 millions de clients depuis son ouverture le 12 avril 1992, le parc d'attractions attire autant de visites chaque année que le Louvre et la Tour Eiffel réunis, loin devant son concurrent gaulois, le Parc Astérix.
M. Holz a été nommé président des nouvelles opérations touristiques de Walt Disney Park and Resorts, poste créé pour piloter la diversification de ce secteur. "C'est une promotion après les bons résultats obtenus chez Euro Disney", a assuré un porte-parole.
"Nous sommes sur la bonne voie", avait assuré à plusieurs reprises Karl Holz, interpellé par des petits actionnaires privés de dividende. Mais il n'a pas avancé de délai pour un retour aux bénéfices. En 2007, la perte nette groupe a été quasiment divisée par deux, à 38,4 millions d'euros.
Si l'usine à rêves a doublé son chiffre d'affaires à 1,22 milliard d'euros en quinze ans d'existence, les déficits persistent. La création en 2002 d'un deuxième parc à thème dédié au cinéma a lourdement pesé sur les comptes de la société, contrôlée à 39,8% par le géant Walt Disney.
Un parcours mouvementé qui s'est traduit par une valse des présidents. M. Holz sera resté un an de plus que son prédécesseur André Lacroix, nommé en juillet 2003.
Sa nomination avait fait suite à une période de vacance du pouvoir de près de dix mois, entre fin septembre 2002 et l'été 2003, après le départ de Jay Rasulo, parti diriger la branche Walt Disney Parks and Resorts.
Jay Rasulo était président d'Euro Disney depuis 2000, après Gilles Pélisson (1997-2000), Philippe Bourguignon (1993-1997) et Bob Fitzpatrick (1990-1993).
Il reviendra au futur président de décider si Euro Disney s'associe à un nouveau grand projet touristique, Villages Nature, visant à créer en 2010 à proximité du parc un complexe de résidences de tourisme, avec le groupe Pierre et Vacances.
Par AFP
Après une période de transition, il cédera le 1er septembre sa place à Philippe Gas, vice-président des ressources humaines pour Walt Disney Parks and Resorts. A 44 ans, ce Français deviendra ainsi le septième patron de l'exploitant de parcs de loisirs en seize ans.
Karl Holz, 57 ans, avait succédé en mai 2005 à un autre Français, André Lacroix, à la tête de l'exploitant de parcs d'attractions. Sous sa présidence, Disneyland Paris a dopé sa fréquentation, passant à 14,5 millions de visiteurs en 2007, sans toutefois renouer avec les bénéfices.
L'arrivée de Philippe Gas, qui a travaillé 17 ans dans le royaume de Mickey, dont une grande partie à Disneyland Paris, a été plutôt bien accueillie par les syndicats, convoqués vendredi matin en comité d'entreprise.
La CFTC, premier syndicat, "se félicite" de la nomination de M. Gas, ancien responsable des ressources humaines à Euro Disney: "nous espérons qu'il prendra en compte les demandes sociales des salariés", a commenté Noël Barbier, délégué syndical.
M. Holz, un patron respecté par ses pairs, quittera le parc dans un climat social quelque peu apaisé: fin 2006, un accord sur l'assouplissement des 35 heures avait mis fin à un long conflit ponctué de grèves.
La nouvelle de son départ intervient après l'inauguration en grande pompe samedi à Marne-la-Vallée (Seine-et-Marne) de la nouvelle attraction phare du parc, la Tour de la Terreur, censée doper encore davantage la fréquentation.
Avec plus de 185 millions de clients depuis son ouverture le 12 avril 1992, le parc d'attractions attire autant de visites chaque année que le Louvre et la Tour Eiffel réunis, loin devant son concurrent gaulois, le Parc Astérix.
M. Holz a été nommé président des nouvelles opérations touristiques de Walt Disney Park and Resorts, poste créé pour piloter la diversification de ce secteur. "C'est une promotion après les bons résultats obtenus chez Euro Disney", a assuré un porte-parole.
"Nous sommes sur la bonne voie", avait assuré à plusieurs reprises Karl Holz, interpellé par des petits actionnaires privés de dividende. Mais il n'a pas avancé de délai pour un retour aux bénéfices. En 2007, la perte nette groupe a été quasiment divisée par deux, à 38,4 millions d'euros.
Si l'usine à rêves a doublé son chiffre d'affaires à 1,22 milliard d'euros en quinze ans d'existence, les déficits persistent. La création en 2002 d'un deuxième parc à thème dédié au cinéma a lourdement pesé sur les comptes de la société, contrôlée à 39,8% par le géant Walt Disney.
Un parcours mouvementé qui s'est traduit par une valse des présidents. M. Holz sera resté un an de plus que son prédécesseur André Lacroix, nommé en juillet 2003.
Sa nomination avait fait suite à une période de vacance du pouvoir de près de dix mois, entre fin septembre 2002 et l'été 2003, après le départ de Jay Rasulo, parti diriger la branche Walt Disney Parks and Resorts.
Jay Rasulo était président d'Euro Disney depuis 2000, après Gilles Pélisson (1997-2000), Philippe Bourguignon (1993-1997) et Bob Fitzpatrick (1990-1993).
Il reviendra au futur président de décider si Euro Disney s'associe à un nouveau grand projet touristique, Villages Nature, visant à créer en 2010 à proximité du parc un complexe de résidences de tourisme, avec le groupe Pierre et Vacances.
Par AFP