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Même les géants peuvent souffrir d'une tempête. General Electric, troisième capitalisation boursière mondiale, en a donné la preuve. Lui qui avait plutôt rassuré le marché en publiant de très bons chiffres pour le quatrième trimestre 2007 a annoncé vendredi des résultats au titre du premier trimestre 2008 inférieurs aux attentes.
Pour un chiffre d'affaires en progression de 7,8%, à 44,2 milliards de dollars, le conglomérat américain a enregistré un bénéfice net (tiré des activités pérennes) en baisse de 12%, à 4,3 milliards de dollars. Par action, il ressort à 43 cents, quand les analystes misaient sur une hausse et un résultat de 51 cents par titre.
Le géant américain en a rejeté la faute sur la crise financière en cours et le ralentissement de l'économie américaine, qui ont plombé notamment ses activités industrielles, médicales et financières. Dans la division industrie, qui produit des ampoules comme du matériel d'électroménager, le bénéfice a reculé de 16%, tout comme dans les activités de santé (équipements médicaux, etc.). En raison de "l'extraordinaire perturbation sur les marchés des capitaux en mars", selon le PDG Jeff Immelt, les pertes ont été plus importantes qu'anticipé dans les services financiers, dépassant les provisions passées les mois précédents. Et la bonne tenue des infrastructures (+17%) n'a pas suffi à compenser les replis des autres divisions. En raison de la tourmente liée au subprime, le conglomérat n'a pu, également, se défaire de certains actifs.
Signe inquiétant, pour le groupe et pour l'ensemble de l'économie américaine dont il sert de thermomètre, bien qu'il réalise la moitié de son chiffre d'affaires hors des Etats-Unis, General Electric a revu ses prévisions de profit pour l'année à la baisse. Jeff Immelt a tenté d'atténuer l'impact de ce qui constitue tout de même un avertissement sur les résultats : le groupe a baissé ses objectifs pour "protéger les investisseurs en reflétant une économie plus faible et en tenant compte de marchés de capitaux restant difficiles".
"Les fondamentaux de nos activités demeurent solides", a assuré le PDG, qui a par ailleurs indiqué ne pas avoir constaté de ralentissement "hors des Etats-Unis" et jugé les marchés mondiaux "très robustes". Pour 2008, le conglomérat vise désormais un résultat net (tiré des activités pérennes) compris entre 2,20 dollars et 2,30 dollars par action, contre 2,42 dollars au minimum visés précédemment.
S'il tient ses promesses, il publiera tout de même un résultat net en progression de 5%. Une hausse qui semble cependant bien modeste au marché, qui avait entendu 10% pour l'année en janvier dernier.
Plombé par ces mauvaises nouvelles, le titre General Electric a ouvert vendredi la séance à New-York avec un plongeon de près de 12%, provoquant le retournement des places financières, orientées jusque-là à la hausse.
Par Les Echos
Pour un chiffre d'affaires en progression de 7,8%, à 44,2 milliards de dollars, le conglomérat américain a enregistré un bénéfice net (tiré des activités pérennes) en baisse de 12%, à 4,3 milliards de dollars. Par action, il ressort à 43 cents, quand les analystes misaient sur une hausse et un résultat de 51 cents par titre.
Le géant américain en a rejeté la faute sur la crise financière en cours et le ralentissement de l'économie américaine, qui ont plombé notamment ses activités industrielles, médicales et financières. Dans la division industrie, qui produit des ampoules comme du matériel d'électroménager, le bénéfice a reculé de 16%, tout comme dans les activités de santé (équipements médicaux, etc.). En raison de "l'extraordinaire perturbation sur les marchés des capitaux en mars", selon le PDG Jeff Immelt, les pertes ont été plus importantes qu'anticipé dans les services financiers, dépassant les provisions passées les mois précédents. Et la bonne tenue des infrastructures (+17%) n'a pas suffi à compenser les replis des autres divisions. En raison de la tourmente liée au subprime, le conglomérat n'a pu, également, se défaire de certains actifs.
Signe inquiétant, pour le groupe et pour l'ensemble de l'économie américaine dont il sert de thermomètre, bien qu'il réalise la moitié de son chiffre d'affaires hors des Etats-Unis, General Electric a revu ses prévisions de profit pour l'année à la baisse. Jeff Immelt a tenté d'atténuer l'impact de ce qui constitue tout de même un avertissement sur les résultats : le groupe a baissé ses objectifs pour "protéger les investisseurs en reflétant une économie plus faible et en tenant compte de marchés de capitaux restant difficiles".
"Les fondamentaux de nos activités demeurent solides", a assuré le PDG, qui a par ailleurs indiqué ne pas avoir constaté de ralentissement "hors des Etats-Unis" et jugé les marchés mondiaux "très robustes". Pour 2008, le conglomérat vise désormais un résultat net (tiré des activités pérennes) compris entre 2,20 dollars et 2,30 dollars par action, contre 2,42 dollars au minimum visés précédemment.
S'il tient ses promesses, il publiera tout de même un résultat net en progression de 5%. Une hausse qui semble cependant bien modeste au marché, qui avait entendu 10% pour l'année en janvier dernier.
Plombé par ces mauvaises nouvelles, le titre General Electric a ouvert vendredi la séance à New-York avec un plongeon de près de 12%, provoquant le retournement des places financières, orientées jusque-là à la hausse.
Par Les Echos