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Cinq civils palestiniens ont été tués vendredi dans une incursion de l'armée israélienne à Gaza, où des combats opposaient soldats et activistes armés.
Cette incursion intervient après les menaces des dirigeants israéliens de frapper le mouvement islamiste Hamas, maître de la bande de Gaza. Israël tient le Hamas pour responsable de l'attaque meurtrière mercredi contre le terminal de Nahal Oz à la frontière entre le territoire palestinien et Israël.
A l'aube, des soldats ont pénétré à bord de chars dans la bande de Gaza, aux abords de la localité de Boureij.
Les chars et des bulldozers de l'armée ont été pris sous les tirs des combattants de plusieurs groupes armés, qui ont fait usage de roquettes antichar et d'obus de mortier, ont indiqué des sources de sécurité.
Echanges de tirs
Selon des sources médicales, trois civils ont été tués par un tir de char contre leur maison alors qu'un appareil israélien menait dans le même temps une frappe dans les environs. Les trois victimes sont âgées, selon des médecins, de 15 à 19 ans.
Plus tôt, un enfant de 10 ans a été atteint par un tir d'obus alors qu'il se trouvait avec des dizaines d'autres enfants et adolescents à proximité des blindés israéliens.
Le corps déchiqueté d'une cinquième victime civile a été transporté à l'hôpital. Au total, 25 personnes ont été blessées dans l'incursion, dont trois enfants qui se trouvent dans un état grave.
«L'armée mène une opération contre des infrastructures terroristes et éloigne des hommes armés de la barrière de sécurité. Des échanges de tirs se sont produits entre l'armée et des hommes armés, dont plusieurs ont été tués», a de son côté indiqué une porte-parole de l'armée israélienne.
«Assumer le prix»
Cette opération a suivi de quelques heures un raid aérien israélien jeudi soir dans lequel deux activistes, âgés d'une vingtaine d'années, ont été tués dans le sud de la bande de Gaza.
Mercredi, deux gardes israéliens du terminal de Nahal Oz, seul point de transit des carburants entre Israël et la bande de Gaza, ont péri dans une attaque menée par trois groupes palestiniens, le Jihad islamique, les Comités de la résistance populaire et les brigades des Moujahidine.
Le même jour, sept Palestiniens ont péri dans des représailles israéliennes. Le terminal de Nahal Oz est fermé depuis. Israël a menacé de frapper le mouvement Hamas après cette opération.
«Le Hamas aujourd'hui dirige la bande de Gaza, et cette organisation et ses membres portent la responsabilité de cette terreur incessante. Il devra assumer le prix inévitable de ses actes», a déclaré jeudi soir le Premier ministre Ehud Olmert devant des membres de son parti Kadima.
«Nous allons régler nos comptes avec le Hamas qui est seul responsable de tout ce qui se passe dans la bande de Gaza. Nous choisirons le moment et l'endroit voulus», a prévenu de son côté le vice-ministre de la Défense Matan Vilnaï.
Barrages levés
L'agence de liaison humanitaire de l'ONU (OCHA) a par ailleurs déclaré vendredi que les autorités israéliennes ont levé 44 barrages routiers en Cisjordanie occupée, soit moins que le nombre promis à la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice.
Dans un rapport préliminaire destiné aux pays donateurs occidentaux, l'OCHA écrit que seuls 44 des 61 barrages, dont Israël avait annoncé la levée après la venue de Mme Rice, ont été retirés, six restent en place et onze sont introuvables.
Source: SDA/ATS
Cinq civils palestiniens ont été tués vendredi dans une incursion de l'armée israélienne à Gaza, où des combats opposaient soldats et activistes armés.
Cette incursion intervient après les menaces des dirigeants israéliens de frapper le mouvement islamiste Hamas, maître de la bande de Gaza. Israël tient le Hamas pour responsable de l'attaque meurtrière mercredi contre le terminal de Nahal Oz à la frontière entre le territoire palestinien et Israël.
A l'aube, des soldats ont pénétré à bord de chars dans la bande de Gaza, aux abords de la localité de Boureij.
Les chars et des bulldozers de l'armée ont été pris sous les tirs des combattants de plusieurs groupes armés, qui ont fait usage de roquettes antichar et d'obus de mortier, ont indiqué des sources de sécurité.
Echanges de tirs
Selon des sources médicales, trois civils ont été tués par un tir de char contre leur maison alors qu'un appareil israélien menait dans le même temps une frappe dans les environs. Les trois victimes sont âgées, selon des médecins, de 15 à 19 ans.
Plus tôt, un enfant de 10 ans a été atteint par un tir d'obus alors qu'il se trouvait avec des dizaines d'autres enfants et adolescents à proximité des blindés israéliens.
Le corps déchiqueté d'une cinquième victime civile a été transporté à l'hôpital. Au total, 25 personnes ont été blessées dans l'incursion, dont trois enfants qui se trouvent dans un état grave.
«L'armée mène une opération contre des infrastructures terroristes et éloigne des hommes armés de la barrière de sécurité. Des échanges de tirs se sont produits entre l'armée et des hommes armés, dont plusieurs ont été tués», a de son côté indiqué une porte-parole de l'armée israélienne.
«Assumer le prix»
Cette opération a suivi de quelques heures un raid aérien israélien jeudi soir dans lequel deux activistes, âgés d'une vingtaine d'années, ont été tués dans le sud de la bande de Gaza.
Mercredi, deux gardes israéliens du terminal de Nahal Oz, seul point de transit des carburants entre Israël et la bande de Gaza, ont péri dans une attaque menée par trois groupes palestiniens, le Jihad islamique, les Comités de la résistance populaire et les brigades des Moujahidine.
Le même jour, sept Palestiniens ont péri dans des représailles israéliennes. Le terminal de Nahal Oz est fermé depuis. Israël a menacé de frapper le mouvement Hamas après cette opération.
«Le Hamas aujourd'hui dirige la bande de Gaza, et cette organisation et ses membres portent la responsabilité de cette terreur incessante. Il devra assumer le prix inévitable de ses actes», a déclaré jeudi soir le Premier ministre Ehud Olmert devant des membres de son parti Kadima.
«Nous allons régler nos comptes avec le Hamas qui est seul responsable de tout ce qui se passe dans la bande de Gaza. Nous choisirons le moment et l'endroit voulus», a prévenu de son côté le vice-ministre de la Défense Matan Vilnaï.
Barrages levés
L'agence de liaison humanitaire de l'ONU (OCHA) a par ailleurs déclaré vendredi que les autorités israéliennes ont levé 44 barrages routiers en Cisjordanie occupée, soit moins que le nombre promis à la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice.
Dans un rapport préliminaire destiné aux pays donateurs occidentaux, l'OCHA écrit que seuls 44 des 61 barrages, dont Israël avait annoncé la levée après la venue de Mme Rice, ont été retirés, six restent en place et onze sont introuvables.
Source: SDA/ATS
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