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Le gouvernement envisage de fusionner la BNA et la BEA

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    Afin de doter le pays d’un pôle bancaire public puissant

    L’Algérie veut se doter d’un puissant pôle bancaire public. Pour y arriver, le gouvernement envisage de fusionner la BNA et la BEA, les deux plus importants établissements financiers du pays. Les deux banques sont spécialisées dans le financement de l’industrie et des grandes entreprises publiques. Elles comptent parmi leurs clients la quasi-totalité des grandes entreprises du pays, comme Sonatrach, Sonelgaz, Algérie Télécom…“ Ces banques sont orientées vers le financement du secteur industriel public et privé. Le portefeuille de la BNA est composé de 75% d’entreprises industrielles et celui de la BEA à 80%. Nous sommes en train d’étudier la possibilité de fusionner ou de regrouper ces deux banques ”, a révélé Mme Fatiha Mentouri, ministre Délégué, chargée de la Réforme financière. Dernièrement, les autorités ont agréé en même temps que Calyon Algérie, Al Salam Bank Algeria, portée par des investisseurs arabes tels que Amlak Finance et Emaar Properties. Ces mesures ont pour principal objet de stimuler le financement bancaire du logement et de favoriser le développement du marché hypothécaire en Algérie. Le paysage bancaire et financier algérien compte désormais dix-neuf banques (dont les sept banques publiques) et cinq établissements financiers. Il s’agit des banques publiques BNA, CPA, BEA, BDL, BADR, CNEP et la CNMA, et des douze banques privées Citibank NA Algeria, BNP Paribas Al Djazaïr, Société Générale, Al Baraka d’Algérie, ABC, Natexis Algeria, Gulf Bank Algérie, Trust Bank Algeria, Housing Bank for Trade and Finance-Algeria et Arab Bank plc-Algeria, Calyon Algérie et Al Salam Bank Algeria. La Finalep (Financière algéro-européenne de partenariat), SRH, Sofinance, Arab Leasing Corporation et Salem sont les cinq établissements financiers actuellement en activité dans le pays. Ces nouveaux agréments accordés à des établissements étrangers reconnus internationalement dénotent du souci des autorités d’observer au maximum les règles prudentielles dans le lancement de ce genre de projets. Inutile de s’attarder sur le tristement célèbre scandale de Khalifa Bank ni sur les autres faillites en cascades des banques privées algériennes de ces dernières années ; ces erreurs ont vraisemblablement amené les autorités monétaires du pays à prendre conscience qu’elles devaient tout faire pour réhabiliter une image positive et saine des banques privées en Algérie

    - Le Maghreb
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